Le Dictionnaire culturel en langue française

Le Dictionnaire culturel en langue française
Rey (dir.) Alain
Ed. Le Robert

Une aventure humaine et éditoriale
50 années de recherche et d'invention ; 10 années de rédaction par une équipe permanente dirigée par Alain Rey et Danièle Morvan.
Plus de 100 auteurs : spécialistes éminents, jeunes chercheurs et signatures renommées.
Un dictionnaire unique :
tout le savoir-faire du Robert :
- décrire la langue, dans la lignée du Grand Robert : 65 000 entrées, les significations les plus fines, des exemples d'emplois, des citations littéraires couvrant cinq siècles d'usage
- raconter l'histoire des mots, dans la lignée du Dictionnaire historique : des développements étymologiques détaillés
la puissance d'un concept révolutionnaire

Le concept : de la langue française aux cultures du monde
Chaque langue est apte à tout dire.
Chaque mot condense une parcelle de l'humanité tout entière.
Le Dictionnaire culturel en langue française révèle ce qui se cache derrière chaque mot : un vaste réseau culturel et historique. A partir du français, un regard nouveau sur les cultures du monde.
1 320 articles de synthèse sur des notions abstraites et des réalités concrètes - les arts et la culture, la faune et la flore, les sentiments, la philosophie et la science, la vie quotidienne - racontent la dimension culturelle des mots à travers le temps, l'espace et les civilisations.
Par la traduction des grands textes de toute l'humanité, le Dictionnaire culturel aborde mondialement les mots et les idées : Euripide, Virgile, Dante, Shakespeare, Cervantès, Einstein..., les auteurs de la littérature grecque ou latine, les grands textes littéraires, philosophiques et scientifiques, les chefs-d'oeuvre introuvables, sont conviés pour la première fois dans un dictionnaire français.
Le Dictionnaire culturel : un répertoire sans équivalent d'idées, de symboles, de croyances, de pensées.
Présentation de l'éditeur

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Sports

Sports
Quélen Dominique
Ed. Apogée

Dans le précédent volume, un homme qui n'existe pas se met en route - il est déjà mort, sans qu'il y ait à sa course ni fin ni début. Il avance et il chute en un seul mouvement. Il est freiné dans sa progression, mais aussi dans son déclin, par des obstacles que peut-être il s'invente car ils n'y étaient pas jusque-là et d'ici peu n'y seront plus. D'ailleurs, tout lui est obstacle. Son corps est une maladie à explorer, bien qu'il doute si ce n'est pas plutôt l'envers de l'endroit où il se trouve. Ce sont des attaques, des menées incessantes, d'une exécution assez technique mais dont l'effet reste sensible. Parfois aussi, ils sont plusieurs. Ce qui lui arrive n'est jamais mentionné : juste qu'il va toujours se dégradant. Il connaît pourtant des instants de bonheur et de curiosité. A deux reprises, il s'écarte à la fois de son chemin et (semble-t-il) de lui-même. Ce faisant, il se poursuit dans son texte.
Présentation de l'éditeur

Matthieu disparaît

Matthieu disparaît
Robin Patrice
Ed. P.O.L.

Avec, par ordre d'apparition et dans leur propre rôle, le poulain et la jument du grand-père, Matthieu et ses parents, la poule d'eau, la couleuvre, les clients du magasin, Claude Lelouch, Eric Rohmer, Jean-Louis Trintignant, Marie-Christine Barrault, Jeanne et ses petites culottes, Maurice Pialat, le baron, le marchand de bestiaux, Costa-Gavras, Emile, Blaise le balayeur, le contremaître, Liz la rockeuse, Brando, Pablo le peintre, l'homme au sandwich et tout le personnel de l'usine, Laura, le banquier, le chômeur, l'employé de l'ANPE, le responsable du centre culturel, les délégués de comités d'entreprise, le jeune auteur, Balzac, l'homme aux cheveux blonds attachés en queue de cheval, les programmateurs art et essai, Jean-Luc Godard, Shohei Imamura et Abbas Kiarostami.
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Toi, Cécile Kovalsky

Toi, Cécile Kovalsky
Sluszny Marianne
Ed. La Différence/Littérature

Pendant l'agonie de Myriam Stella Kovalsky qui termine ses jours dans une pension pour vieillards, Cécile, sa fille, s'interroge sur elle-même : pourquoi se complaît-elle dans l'échec ? Pourquoi se déprécie-t-elle en permanence ? Pourquoi la noirceur de la vie l'emporte-t-elle toujours sur l'enchantement ? Ces questions essentielles l'entraînent à plonger dans le passé de ses parents et de ses grands-parents, émigrés juifs à Bruxelles, et à raconter leur histoire qui pèse si lourdement sur la sienne. Avec un humour grinçant, elle choisit de mettre en lumière toutes les facettes de la légende familiale, et c'est le malheur d'une diaspora juive moins intégrée qu'elle ne le prétend ou le souhaite et d'un milieu d'artistes en lutte pour survivre qui lui saute aux yeux. Nommer les choses par leur nom, déshabiller la vérité de ses faux-semblants est la condition qui s'impose pour pouvoir enfin vivre. Cécile Koalski le sait d'autant mieux qu'elle travaille dans l'entreprise dont la vocation est de produire des images déformées : la télévision. Dans la chambre 32 du Home Beau-Séjour où se meurt sa mère, elle entreprend de rédiger le discours qu'elle prononcera, en public, lors des funérailles et qui ne sera pas moins que l'emblème d'un nouveau départ.
Loufoque, cruel, lucide et douloureux, ce premier roman de Marianne Sluszny éclaire la manière dont circulent les névroses dans les familles juives d'après-guerre et esquisse le parcours intérieur que son héroïne, Cécile Kovalsky, a entrepris pour s'en délivrer.
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Diego

Diego
Redonnet Marie
Ed. Minuit

Je ne suis plus en prison, j'ai quitté Tamza et je viens d'arriver en France. Mais l'angoisse est toujours au fond de moi. Je me répète : 'Je suis un homme libre'. Je sais bien que ce n'est pas vrai. Je suis arrivé en France sans visa. Je suis un clandestin. Je n'ai pas passé la douane. Je ne suis pas enregistré sur le territoire français. Je suis libre tant que la police ne me demande pas mes papiers. Je ne peux pas vivre en France normalement. Je dois y vivre comme un clandestin.
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Pacific 231

Pacific 231
Waller Bernard
Ed. Anatolia/Rocher

Pacific 231 est le nom de cette locomotive de légende qui sillonnait l'Europe, et qui inspira au musicien Honegger l'une de ses plus illustres compositions.
La 'Pacific 231' est aussi ce monstre à respiration surhumaine qui marqua de son empreinte l'âme sensible de Benjamin, un petit garçon de sept ans, que son grand-père entraînait régulièrement dans l'effervescence et la cacophonie des grandes gares parisiennes.
Devenu adulte, et averti qu'un film inspiré par un haut fait de Résistance ferroviaire est en cours de réalisation, Benjamin se rend sur les lieux du tournage, la gare d'une paisible bourgade enserrée par d'épaisses forêts et des montagnes proches.
Surmontant ses hésitations, Benjamin découvre le rôle décisif qu'une 'Pacific 231' a joué dans sa vie, et affronte enfin le souvenir qu'il a jusqu'ici refoulé.
Dans un univers à la fois poétique et inquiétant de trains et de gares, ce récit est conduit avec la retenue et la tendresse qui autorisent à évoquer les événements les plus douloureux.
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La joueuse d'échecs

La joueuse d'échecs
Henrichs Bertina
Ed. Liana Levi

Premier roman

Un jeu peut-il faire basculer la vie d'une femme ? Difficile de le croire. Dans l'île de Naxos, les joueurs de trictrac sont légion, mais jamais aucune femme n'a approché les pions noirs et blancs. Quant à ceux d'un échiquier, n'y pensez même pas ! Cependant, pour Eleni, prise dans une vie sans aspérités et sans folie, le plus vieux jeu du monde sera le début de l'aventure...
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Immersion

Immersion
Fleischer Alain
Ed. Gallimard/L'Infini

À Venise, ville indéfiniment plongée dans ce que les photographes appellent un bain d'arrêt - entre révélation et fixation des images -, le narrateur, David Fischer, est à la recherche d'une histoire dont on ne sait s'il doit la retrouver ou l'inventer. Il rencontre là deux figures essentielles: celle du vieux maître à penser, l'éternel survivant (le prince juif Avigdor Sforno), et celle de la jeune maîtresse perdue, l'éternelle revenante (une nageuse praguoise en qui il voit la réincarnation d'une noyée de Buenos Aires: Stella). Le premier n'est là que pour disparaître, après avoir survécu à tout, remettant enfin son destin entre les mains de son biographe. La seconde, après être réapparue, n'est là que pour sur-vivre - vivre plus - en se dédoublant encore, pour déjouer le double, ou la doublure, que son amant voit en elle.
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Friterie-bar Brunetti

Friterie-bar Brunetti
Autin Brunetti Pierre
Ed. L'Arpenteur

'- Raconte, ça te soulagera, ils disent. Tu parles !
A tantôt soixante piges, après s'être enfilé tout le sale boulot de vivre jusque-là, surtout quand on a commencé croupignoteux comme moi, et devoir encore buriner dur dans la clownerie pour tenter de faire bouillir l'amère marmite du quotidien, à peine de-ci de-là un instant pour trinquer un coup tranquille entre copains en guise de maigre consolation, vous pouvez imaginer que ce n'est pas dégoiser à l'infini toujours les mêmes salades sur mes interminables tourments et traques multiples qui va pouvoir m'alléger l'âme de tous les crimes et pataquès alentour. Non plus me donner à voir sous meilleur angle les crapoteux obsédés par l'idée de me chercher sans cesse des charrettes de chiens enragés dans la tête, pas davantage les regarder comme moins lâches et moins Marius, eux, et leurs bonnes femmes mieux bêtes qu'un morceau de bois, tous délirants qu'ils sont à me traiter d'individu aviné et vain guignol tant est fielleuse leur cervelle et crasse leur inculture. Alors raconter encore et encore...'
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Le Tiroir à cheveux

Le Tiroir à cheveux
Pagano Emmanuelle
Ed. P.O.L.

Il ne fallait pas parler de ma voisine, même dans son dos. Il ne fallait pas lui parler non plus. Elle n'avait pas demandé la permission d'être enceinte. D'ailleurs, elle faisait plein de choses sans autorisation. Je crois qu'elle sautait par-dessus le portail, quand elle n'avait pas encore le droit d'avoir une clé. Moi non, mais je me cachais pour écrire, parce que je n'étais pas bien me cachais pour écrire, parce que je n'étais pas bien sûre que ce soit permis.

Je regardais le fils de ma voisine, tout de travers dans sa poussette, les orbites pleines de soleil, en me demandant quel interdit l'empêchait de bouger, de voir, d'entendre, de parler, de lever une main pour s'essuyer la bouche. Je regardais sa mère et je l'admirais en cachette. Je l'admirais d'avoir fait ça, un gosse défendu qui bavait et coinçait tout le ciel dans ses yeux. J'avais honte aussi, parce que le pauvre.

J'ai écrit cette histoire sans aucune autorisation, même pas la sienne, même pas celle de sa mère, juste pour dire en retard il est beau ton fils, en traversant la cour avant d'ouvrir le portail.
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