Sur l'avenir, tout le monde se trompe. L'homme ne peut être sûr que du moment présent. Mais est-ce bien vrai ?
Peut-il vraiment le connaître, le présent ? Est-il capable de la juger ? Bien sûr que non. Car comment celui qui ne connaît pas l'avenir pourrait-il comprendre le sens du présent ? Si nous ne savons pas vers quel avenir le présent nous mène, comment pourrions-nous dire que ce présent est bon ou mauvais, qu'il mérite notre adhésion, notre méfiance ou notre haine ?
Publié en 2000 dans de nombreuses traductions, le dernier roman de l'auteur de La plaisanterie et de L'insoutenable légèreté de l'être paraît enfin en français.
Avec, par ordre d'apparition et dans leur propre rôle, le poulain et la jument du grand-père, Matthieu et ses parents, la poule d'eau, la couleuvre, les clients du magasin, Claude Lelouch, Eric Rohmer, Jean-Louis Trintignant, Marie-Christine Barrault, Jeanne et ses petites culottes, Maurice Pialat, le baron, le marchand de bestiaux, Costa-Gavras, Emile, Blaise le balayeur, le contremaître, Liz la rockeuse, Brando, Pablo le peintre, l'homme au sandwich et tout le personnel de l'usine, Laura, le banquier, le chômeur, l'employé de l'ANPE, le responsable du centre culturel, les délégués de comités d'entreprise, le jeune auteur, Balzac, l'homme aux cheveux blonds attachés en queue de cheval, les programmateurs art et essai, Jean-Luc Godard, Shohei Imamura et Abbas Kiarostami.
Présentation de l'éditeur
De Belgrade à Zagreb, de Tirana à Paris,
Hugo Bedecarax, jeune enquêteur français détaché auprès du Tribunal pénal international de La Haye en juillet 1995, découvre qu'une nouvelle guerre vient de commencer et se retrouve propulsé dans une gigantesque chasse à l'homme où s'entrecroisent groupes de vengeance et criminels de guerre yougoslaves.
Philippe Lobjois est grand reporter d'images, spécialisé dans les conflits. Les tambours de Srebrenica est son deuxième roman.
Pendant l'agonie de Myriam Stella Kovalsky qui termine ses jours dans une pension pour vieillards, Cécile, sa fille, s'interroge sur elle-même : pourquoi se complaît-elle dans l'échec ? Pourquoi se déprécie-t-elle en permanence ? Pourquoi la noirceur de la vie l'emporte-t-elle toujours sur l'enchantement ? Ces questions essentielles l'entraînent à plonger dans le passé de ses parents et de ses grands-parents, émigrés juifs à Bruxelles, et à raconter leur histoire qui pèse si lourdement sur la sienne. Avec un humour grinçant, elle choisit de mettre en lumière toutes les facettes de la légende familiale, et c'est le malheur d'une diaspora juive moins intégrée qu'elle ne le prétend ou le souhaite et d'un milieu d'artistes en lutte pour survivre qui lui saute aux yeux. Nommer les choses par leur nom, déshabiller la vérité de ses faux-semblants est la condition qui s'impose pour pouvoir enfin vivre. Cécile Koalski le sait d'autant mieux qu'elle travaille dans l'entreprise dont la vocation est de produire des images déformées : la télévision. Dans la chambre 32 du Home Beau-Séjour où se meurt sa mère, elle entreprend de rédiger le discours qu'elle prononcera, en public, lors des funérailles et qui ne sera pas moins que l'emblème d'un nouveau départ.
Loufoque, cruel, lucide et douloureux, ce premier roman de Marianne Sluszny éclaire la manière dont circulent les névroses dans les familles juives d'après-guerre et esquisse le parcours intérieur que son héroïne, Cécile Kovalsky, a entrepris pour s'en délivrer.
Présentation de l'éditeur
« Et puis tout à coup, un homme entra. En une seconde, je compris tout :
que l'amour me ravage, que le moindre accroc emporte toute la pièce, que je ne puis attendre, que posséder est un supplice qui précède le suivant, celui de la dépossession, qu'il n'y a pas d'autre félicité. Je connus toutes les affres d'un amour puissant développé, quand cet amour n'avait pas encore une minute d'existence. Je n'eus donc jamais à vouloir cet homme. » N.M.
C'est ainsi qu'une jeune fille de quatorze ans tombe instantanément amoureuse d'un homme de trente-huit ans qui entre dans la boutique de ses parents.
D'événements banals, Natacha Michel fait un récit ardent, réfléchi et splendidement écrit.
A lire également Autobiographie(éd. Verdier).
Je ne suis plus en prison, j'ai quitté Tamza et je viens d'arriver en France. Mais l'angoisse est toujours au fond de moi. Je me répète : 'Je suis un homme libre'. Je sais bien que ce n'est pas vrai. Je suis arrivé en France sans visa. Je suis un clandestin. Je n'ai pas passé la douane. Je ne suis pas enregistré sur le territoire français. Je suis libre tant que la police ne me demande pas mes papiers. Je ne peux pas vivre en France normalement. Je dois y vivre comme un clandestin.
Présentation de l'éditeur
Passions féminines
La narratrice (la Femme) est déchirée entre son amour pour deux femmes, dont l'une succombera au charme de l'autre. Ce triangle féminin mais pas classique rassemble des femmes cultivées, nourries de poésie, d'art et de musique. La Femme cite Heidegger, Celan, Rilke, Mann, Faulkner, etc. mais aussi Debord et Vaneigem, admire Fra Angelico,l'opéra, Martha Argerich et Samson François, Bach et Mahler, Visconti et Pasolini. Elle brûle d'amour à Venise, manifeste à Gênes pendant le Sommet, exulte en été, pleure en automne, fait l'amour pendant le Carnaval, sur le sable ou dans les champs... L'écriture comme miroir d'une vie, la vie comme miroir de l'écriture...
Docteur en philosophie, Véronique Bergen signe son premier roman chez Luce Wilquin. Elle a publié un essai sur Jean Genêt chez De Boeck et sa thèse sur Gilles Deleuze chez L'Harmattan. Elle est aussi poète.
Pacific 231 est le nom de cette locomotive de légende qui sillonnait l'Europe, et qui inspira au musicien Honegger l'une de ses plus illustres compositions.
La 'Pacific 231' est aussi ce monstre à respiration surhumaine qui marqua de son empreinte l'âme sensible de Benjamin, un petit garçon de sept ans, que son grand-père entraînait régulièrement dans l'effervescence et la cacophonie des grandes gares parisiennes.
Devenu adulte, et averti qu'un film inspiré par un haut fait de Résistance ferroviaire est en cours de réalisation, Benjamin se rend sur les lieux du tournage, la gare d'une paisible bourgade enserrée par d'épaisses forêts et des montagnes proches.
Surmontant ses hésitations, Benjamin découvre le rôle décisif qu'une 'Pacific 231' a joué dans sa vie, et affronte enfin le souvenir qu'il a jusqu'ici refoulé.
Dans un univers à la fois poétique et inquiétant de trains et de gares, ce récit est conduit avec la retenue et la tendresse qui autorisent à évoquer les événements les plus douloureux.
Présentation de l'éditeur
Premier roman
Un jeu peut-il faire basculer la vie d'une femme ? Difficile de le croire. Dans l'île de Naxos, les joueurs de trictrac sont légion, mais jamais aucune femme n'a approché les pions noirs et blancs. Quant à ceux d'un échiquier, n'y pensez même pas ! Cependant, pour Eleni, prise dans une vie sans aspérités et sans folie, le plus vieux jeu du monde sera le début de l'aventure...
Présentation de l'éditeur