Lorsque les parents, vaincus par l'âge, deviennent les enfants de leurs enfants, il se passe parfois des événements troublants.
La jeune Lila, dernière représentante d'une famille que la guerre a rendue méchante, se demande Qui a tué grand-maman ? Est-ce vraiment le passage du temps ? Des souvenirs douloureux de la guerre ? Quelqu'un rempli de fureur ? Une passion brisée ? L'impatience de certains devant sa vieillesse ? On affirme que Liza Keil s'est éteinte comme une bougie, mais sa petite-fille soupçonne quelqu'un d'avoir soufflé cette bougie. Et pour quelle raison Liza Keil raconta à ses filles l'histoire de L'Homme qui tua sa mère en riant ?
La vie, dans toute son énergie et ses ambiguïtés, traverse le roman de Liza Keil où des sentiments inavouables combattent l'amour, mais surtout la mort.
Présentation de l'éditeur
Antonin Artaud (1896-1948) s'est toujours intéressé à l'Orient. On connaît son engouement pour le théâtre balinais. Son double intérêt, pour la CHINE et le JAPON, est moins connu. Ce terrain est défriché par cet ouvrage bi-face, qui se penche sur la question des théâtres (chinois et japonais), sur la médecine chinoise et les nombreux emprunts faits par Antonin Artaud à ces deux civilisations.
Présentation de l'éditeur
'Ce texte s'est fait en huit après-midis, dans les premiers jours de juin. Zouc me parlait et je retranscrivais au fur et à mesure ce qu'elle me disait. Je n'ai pratiquement pas posé de questions à Zouc : elle savait exactement où elle allait et, pour rire, finissait certaines phrases par : 'Point, terminé, à la ligne.' Un jour, elle est arrivée en me disant sa crainte de l'exhibitionnisme sordide, de l'impudeur, de la dérision. Mais toutes ces histoires qu'elle me racontait, elle ne les avait pas 'toutes prêtes dans la poche'. Chacune a sa motivation, sa logique. Et l'expérience est unique.'
Présentation de l'éditeur
Ce livre poursuit le travail d'inventorisation poétique d'observations, d'émotions, de réflexions, de prises de position et de décisions issues du matériau du désir, commencé dans Troubles. 120 précisions. Expériences (Eds. Tarabuste, 2005). L'auteur y saisit le corps féminin dans un état de métamorphose d'âme et de pensée, et propose de (ré)orienter la question du désir. La préoccupation centrale, existentielle et éthique, est de repenser différemment un héritage et des acquis émotionnels, en vue de permettre la construction d'une identité qui tente de s'approprier ses socles par le biais d'une vision mystico-critique du monde.
Le livre s'organise autour de la problématique de la maison comme corps intime intérieur et extérieur. L'écriture y agit comme un instrument d'opération, une sorte de greffe des vécus, mais aussi comme moyen de connaissance pour s'ériger en un véritable mode performatif d'intervention.
A travers un langage souvent radical et des formes à chaque fois redéfinies, gouttes ! pieds presque proliférants sous soleil de poche propose 6 songes, où la question de l'interpellation poétique et de l'intensité du vivre sont au coeur du dire, et qui sont autant de réponses à quelques vers du poète italien Andréa Zanzotto.
Les Cahiers de la guerre constituent la part la plus exceptionnelle des archives déposées par Marguerite Duras à l'Institut Mémoires de l'édition contemporaine (Imec) en 1995. Ecrits entre 1943 et 1949, ils ont longtemps été conservés dans les mythiques 'armoires bleues' de sa maison de Neauphle-le-Château; leur publication donne aujourd'hui accès à un document autobiographique unique, en même temps qu'à un témoignage précieux sur le travail littéraire de l'écrivain à ses débuts.
Le contenu de ces quatre cahiers excède amplement le cadre de la guerre, malgré l'appellation inscrite par Marguerite Duras sur l'enveloppe qui les contenait. On y trouve en effet des récits autobiographiques où elle évoque les périodes les plus cruciales de sa vie, particulièrement sa jeunesse en Indochine; des ébauches de romans en cours, comme Un barrage contre le Pacifique ou Le Marin de Gibraltar; ou le récit à l'origine de La Douleur, publiée en 1985. Dix 'autres textes' inédits, contemporains de la rédaction de ces cahiers, complètent cette image d'une oeuvre naissante où se dessine l'architecture primitive de l'imaginaire durassien.
A mi-chemin de l'oeuvre assumée et du document d'archive, ces Cahiers de la guerre donnent à voir tout à la fois l'enfance d'une oeuvre et l'affirmation de l'écrivain.
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