Des poèmes émouvants, tendres ou drôles écrits dans un style minimaliste.
Ecrit à la seconde personne du singulier, ce roman évoque les proches des pensionnaires des hôpitaux psychiatriques. Le discours clinique des praticiens alterne avec le désarroi des familles.
C'est l'histoire d'un livre qui se raconte. C'est l'histoire d'un livre qui n'a pas de chance. C'est l'histoire d'un livre témoin d'un coït en bibliothèque, complice d'une arnaque sur un millionnaire, confesseur malgré lui d'un Fait divers digne du Nouveau Détective, victime collatérale d'un remake improbable de Shining... Jeté de poubelle en poubelle, Jouissance est en somme un roman qui a le don des rencontres inattendues et des situations catastrophiques. Spectateur involontaire des actes les plus cocasses comme des plus cruels, des plus vertueux comme des plus tordus, il nous raconte la malice, le désir ef la folie qui habitent ses satanés lecteurs...(présentation de l'éditeur)
« J'ai songé à ma vie, autrement dit à l'infinie combinaison de situations, de coïncidences, de hasards, de lectures, de rencontres et de réflexions qui m'avaient mené entre ces quatre murs. Non, décidément, il était impossible que qui que ce soit ait vécu la même chose. C'était ça qui était beau, dans l'existence : tout le monde était différent. »
En 2002, Pierrot a vingt ans. Il vit encore chez ses parents dans un pavillon de banlieue et partage sa vie entre l'usine, son fanzine et son groupe de punk. Un beau jour, il tombe amoureux comme on tombe dans les pommes : c'est le vertige et puis la chute. Tous ses repères s'effritent. Ravagé par le chagrin, il se heurte aux secrets de famille, aux squats qui ferment l'un après l'autre, à cette société qu'il n'aime pas et qui le lui rend bien. Pierrot coule à pic et, peu après, il remonte à la surface et se remet à respirer.
« La lumière qui brillait dans ses yeux était incroyablement vive et j'ai eu l'impression que ce qu'elle voulait me dire était d'une importance capitale. Mais c'était plus fort que ça. En vérité j'ai eu l'impression qu'elle savait quelque chose. Elle a simplement dit : « Le Chomor. »»
Des années après la disparition mystérieuse du camarade avec lequel il avait passé l'été de ses douze ans, un représentant de commerce retourne en Bretagne, sur les lieux du drame, et tâche de reprendre l'enquête. Une sage étudiante, elle, se voit approchée par une société secrète aux desseins révolutionnaires. Dans le même temps, des soeurs jumelles tentent de s'extirper des griffes de leur tortionnaire. Où les mènera la traque effrénée qui semble tous les aimanter ? Oui tire les ficelles de la machination qui se joue ? La fiction serait-elle en train de renverser la réalité ?
Il existe depuis toujours des Journaux de voyage, de rêve, de deuil, mais pas de nage. Pourtant, quoi de plus fragile et puissant, éphémère et total, sensuel et inspirant que le plaisir du bain ? En tenant le Journal de son été 2021 à Nice, Chantal Thomas innove, et poursuit l'entreprise paradoxale entamée avec Souvenirs de la marée basse, portrait de sa mère en nageuse : doter d'une mémoire ce qui, se traçant sur l'eau, se jouant dans un effet de lumière, est voué à l'effacement.
« tu veux pas écrire un roman sérieux ? » a conseillé Usa à Alan, avant de le quitter pour un universitaire spécialiste de Ronsard. Depuis, Alan cherche un sujet de « roman sérieux ». Il veut profiter de l'été qui commence pour se plonger avec la discipline d'un guerrier samouraï dans l'écriture d'un livre profond et poignant. Ça et aussi s'occuper de la piscine des voisins partis en vacances. Or bientôt l'eau du bassin se met à verdir, de drôles d'insectes appelés notonectes se multiplient à la surface...
Il y a chez Fabrice Caro une grâce douce-amère, une façon unique et désopilante de raconter l'absurde de nos vies. (présentation de l'éditeur)
A partir d'archives, ces poèmes-documentaires posent la question du corps, entre intime et politique, témoignant de la manière dont les idéologies le conditionnent.
Paul a douze ans et habite à Middelbourg, petit village perdu au milieu des polders. Il y vit avec sa mère, divorcée et contrainte de travailler dans un supermarché, et sa grande soeur, pas encore tout à fait sortie de l'adolescence mais déjà enceinte. Son père est parti refaire sa vie de l'autre côté de la mer.
Ce livre aux sentiers qui bifurquent part de son titre. Pourquoi la plupart des peintres ont-ils prêté un cheval à Saül, futur apôtre Paul, qui allait à Damas ?