Pendant l'Occupation, le narrateur aperçoit une demeure qui le fascine à chaque trajet en car. Traversant les sous-bois à pied, il tente de s'en approcher. Ce parcours sensuel et contemplatif à travers la campagne jusqu'à l'objet de son désir est relaté.
Une sélection des poèmes les plus marquants de la poétesse, dans lesquels elle joue avec la syntaxe et les sonorités.
Le narrateur évoque sa relation avec Sophie, une femme forte et solaire qu'il a admirée dès les premiers instants. Pourtant, au fil des années, leur amour s'étiole et laisse place à la violence.
Enfant, il range sa chambre et met dans le tiroir du bas les objets essentiels, à sauver le jour où la maison brûlera. Devenu adulte, Bruno Pellegrino cherche toujours une issue à sa hantise de perdre et d'oublier. Elle l'accompagne quand il trie les archives d'une écrivaine, se lance sur la piste d'une poétesse inconnue ou tente de fixer un souvenir. Il y aurait bien l'écriture, mais la masse vertigineuse de ses carnets est ingérable, et le papier, ça brûle aussi.
« Morte de chagrin, le coeur brisé. » C'est la légende familiale qui entoure l'arrière-grand-mère de la narratrice ; Anne Décimus aurait suivi son mari dans la mort. L'étrange proximité que Stéphanie Dupays ressent avec son ancêtre la pousse à mener l'enquête. Elle découvre alors un secret qui fait vaciller ses certitudes ; Anne est décédée quarante ans après la date que tous pensaient officielle. Que s'est-il passé pendant ces quatre décennies ? Comment l'existence de cette femme a-t-elle pu être effacée au point que même les siens ignorent tout d'elle ?
Véritable tour de force poétique, ce roman est une litanie de noms d'humains, de Dieu, des espèces, du vivant, qui se succèdent, s'interpellent, s'interrogent, se déclinent, s'inventent et se racontent. Il est accompagné d'une série de reproductions de dessins originaux de l'écrivain.
L'écrivain se raconte et livre le portrait de son père, Jérôme Lindon, directeur des éditions de Minuit de 1948 à 2001, de sa famille et d'auteurs tels Samuel Beckett, Alain Robbe-Grillet ou encore Marguerite Duras. Il restitue les souvenirs des uns et des autres pendant l'Occupation, la Libération, la guerre d'Algérie et offre un récit personnel sur l'amour de la littérature.
Soudain, la mémoire réclame sa part de souvenirs, fidèles ou embellis, parfois distordus par les caprices du temps. Soixante- sept ans est un âge raisonnable pour répondre à son injonction. Souvenirs de la classe de neige, à l'époque des premiers tire-flemme ; souvenirs d'un passage en coup de vent dans une école des beaux-arts ; souvenirs d'un emploi de manoeuvre, sans lendemain ; souvenirs de la mort aussi ; et puis souvenirs de trois oncles : le premier, jeune appelé de la guerre d'Indochine ; le second, combattant aux côtés du général Leclerc après avoir été enrôlé de force dans la Wehrmacht ; quant au troisième, Italien et fils d'un fasciste, il fut un diplomate influent de la construction européenne. Trois oncles, trois fantômes, avec leur panache, leurs secrets, leurs blessures.
Des humains du clan Neandertal vivant dans une forêt nourricière passent leur temps à chasser et cueillir pour se nourrir, à peindre sur les parois de leurs grottes et à pratiquer divers rituels liés à leurs déesses. Ils craignent une dangereuse bête et ignorent qu'un autre monde peuplé d'hommes modernes habitant dans de grandes villes se trouve non loin d'eux.
Alors qu'il souffre d'un cancer, Claude Debussy commence à écrire un opéra inspiré de la nouvelle d'E.A. Poe, La chute de la maison Usher. Durant les derniers jours de sa vie, le compositeur se consacre pleinement à ce projet, afin d'offrir une sépulture digne à Roderick Usher et à sa soeur lady Madeline.