Une épopée versifiée dans laquelle la narratrice, tour à tour folle, amoureuse, malade, sage, inquiète et calmée, évoque la peau, les insectes, les atomes, la guerre ou les populations humaines. Un QR code en fin d'ouvrage donne accès à une version lue par l'auteure.
Suite de cette fresque romanesque qui embrasse l'histoire des hommes depuis leur apparition sur terre, décrivant les relations qu'ils ont à diverses époques entretenu avec la douleur. Partant de Cordoue au XIe siècle, les neuf chapitres emportent le lecteur dans des époques et des lieux différents, déployant des univers physiques et mentaux particuliers.
Au début des années soixante, un jeune homme est nommé instituteur dans un village du Périgord, le pays des grottes préhistoriques, entre Les Eyzies et Montignac.
Dense, tendu, plein de fulgurances et d'emportements le roman fait de cette terre l'espace à vif d'une quête amoureuse. Yvonne, la belle buraliste, porte en elle la brûlure du désir, tout le mystère de la différence des sexes - l'origine du monde. (présentation de l'éditeur)
Pendant l'Occupation, le narrateur aperçoit une demeure qui le fascine à chaque trajet en car. Traversant les sous-bois à pied, il tente de s'en approcher. Ce parcours sensuel et contemplatif à travers la campagne jusqu'à l'objet de son désir est relaté.
Une sélection des poèmes les plus marquants de la poétesse, dans lesquels elle joue avec la syntaxe et les sonorités.
Le narrateur évoque sa relation avec Sophie, une femme forte et solaire qu'il a admirée dès les premiers instants. Pourtant, au fil des années, leur amour s'étiole et laisse place à la violence.
Enfant, il range sa chambre et met dans le tiroir du bas les objets essentiels, à sauver le jour où la maison brûlera. Devenu adulte, Bruno Pellegrino cherche toujours une issue à sa hantise de perdre et d'oublier. Elle l'accompagne quand il trie les archives d'une écrivaine, se lance sur la piste d'une poétesse inconnue ou tente de fixer un souvenir. Il y aurait bien l'écriture, mais la masse vertigineuse de ses carnets est ingérable, et le papier, ça brûle aussi.
« Morte de chagrin, le coeur brisé. » C'est la légende familiale qui entoure l'arrière-grand-mère de la narratrice ; Anne Décimus aurait suivi son mari dans la mort. L'étrange proximité que Stéphanie Dupays ressent avec son ancêtre la pousse à mener l'enquête. Elle découvre alors un secret qui fait vaciller ses certitudes ; Anne est décédée quarante ans après la date que tous pensaient officielle. Que s'est-il passé pendant ces quatre décennies ? Comment l'existence de cette femme a-t-elle pu être effacée au point que même les siens ignorent tout d'elle ?
Véritable tour de force poétique, ce roman est une litanie de noms d'humains, de Dieu, des espèces, du vivant, qui se succèdent, s'interpellent, s'interrogent, se déclinent, s'inventent et se racontent. Il est accompagné d'une série de reproductions de dessins originaux de l'écrivain.
L'écrivain se raconte et livre le portrait de son père, Jérôme Lindon, directeur des éditions de Minuit de 1948 à 2001, de sa famille et d'auteurs tels Samuel Beckett, Alain Robbe-Grillet ou encore Marguerite Duras. Il restitue les souvenirs des uns et des autres pendant l'Occupation, la Libération, la guerre d'Algérie et offre un récit personnel sur l'amour de la littérature.