Angel, Vazquez, qui avait pourtant connu la gloire du prix Planeta dès son premier roman, aura mis des années à écrire son chef d'oeuvre, cette Chienne de vie de Juanita Narboni. Ce n'est que lors de son exil espagnol, pays dont il était resté paradoxalement étranger, que ce tangérois de naissance et de coeur trouvera la forme propre à son ambition : recréer, le son, l'atmosphère d'un Tanger international encombré par sa mythologie surannée. Le monologue de Juanita est la voix d'une ville, Tanger. Tout au long du roman, Juanita nous raconte sa vie, avec ses joies, ses peines, ses amours et ses haines ; mais cette vie, de la jeunesse à la décadence, se confond avec le destin de cette ville cosmopolite. Un monde où l'on mélange les traditions, jure dans toutes les langues, prie selon toutes les religions. Juanita est drôle, pleine d'ironie, parfois méchante et toujours un peu nostalgique ; une pauvre fille qui court dans ses mauvaises chaussures après sa vie qui lui échappe. Elle mêle rencontres, événements passés et présents, anecdotes et rêves dans une faconde hallucinante et hallucinée. Ce Tanger qu'elle traverse sans cesse, elle le sait condamné à disparaître, alors elle le pleure et le moque, elle le maudit et le regrette, mais surtout elle en incarne la langue, hybride et bariolée, ahurissante explosion verbale.
Angel, Vazquez, qui avait pourtant connu la gloire du prix Planeta dès son premier roman, aura mis des années à écrire son chef d'oeuvre, cette Chienne de vie de Juanita Narboni. Ce n'est que lors de son exil espagnol, pays dont il était resté paradoxalement étranger, que ce tangérois de naissance et de coeur trouvera la forme propre à son ambition : recréer, le son, l'atmosphère d'un Tanger international encombré par sa mythologie surannée. Le monologue de Juanita est la voix d'une ville, Tanger. Tout au long du roman, Juanita nous raconte sa vie, avec ses joies, ses peines, ses amours et ses haines ; mais cette vie, de la jeunesse à la décadence, se confond avec le destin de cette ville cosmopolite. Un monde où l'on mélange les traditions, jure dans toutes les langues, prie selon toutes les religions. Juanita est drôle, pleine d'ironie, parfois méchante et toujours un peu nostalgique ; une pauvre fille qui court dans ses mauvaises chaussures après sa vie qui lui échappe. Elle mêle rencontres, événements passés et présents, anecdotes et rêves dans une faconde hallucinante et hallucinée. Ce Tanger qu'elle traverse sans cesse, elle le sait condamné à disparaître, alors elle le pleure et le moque, elle le maudit et le regrette, mais surtout elle en incarne la langue, hybride et bariolée, ahurissante explosion verbale.
Les « instantanés » de Maxim Biller passent au crible l’amour sous toutes ses formes : érotique, tendre, méchant, cynique. Ces 27 nouvelles brillent par leur intelligence et leur humour.
Dans un univers néo-gothique, Miranda n'est pas comme tout le monde. Elle souffre d'un mal étrange, le pica, qui la pousse à manger de la craie. A la mort de sa mère lorsqu'elle a 16 ans, son monde réel devient encore plus fragile. Elle rejoint la demeure familiale de son père à Douvres, une maison d'hôtes mystérieuse.
Angel, Vazquez, qui avait pourtant connu la gloire du prix Planeta dès son premier roman, aura mis des années à écrire son chef d'oeuvre, cette Chienne de vie de Juanita Narboni. Ce n'est que lors de son exil espagnol, pays dont il était resté paradoxalement étranger, que ce tangérois de naissance et de coeur trouvera la forme propre à son ambition : recréer, le son, l'atmosphère d'un Tanger international encombré par sa mythologie surannée. Le monologue de Juanita est la voix d'une ville, Tanger. Tout au long du roman, Juanita nous raconte sa vie, avec ses joies, ses peines, ses amours et ses haines ; mais cette vie, de la jeunesse à la décadence, se confond avec le destin de cette ville cosmopolite. Un monde où l'on mélange les traditions, jure dans toutes les langues, prie selon toutes les religions. Juanita est drôle, pleine d'ironie, parfois méchante et toujours un peu nostalgique ; une pauvre fille qui court dans ses mauvaises chaussures après sa vie qui lui échappe. Elle mêle rencontres, événements passés et présents, anecdotes et rêves dans une faconde hallucinante et hallucinée. Ce Tanger qu'elle traverse sans cesse, elle le sait condamné à disparaître, alors elle le pleure et le moque, elle le maudit et le regrette, mais surtout elle en incarne la langue, hybride et bariolée, ahurissante explosion verbale.
Aux États-Unis, dans les années soixante, la jeune Minaé Mizumura croise Taro, étrange jeune homme débarqué à New York sans le sou. Leurs chemins se croiseront de nouveau et la vie de Taro s'insèrera peu à peu dans celle de l'auteur... De leur rencontre, qui est une histoire vraie, naît un vrai roman. Orphelin et misérable, Taro a été recueilli par une famille aristocratique dont il est devenu le domestique. Entre Yoko, une des demoiselles de la maison, et lui l'amour grandit, amour impossible, de rencontres en séparations jusqu'au drame dans la montagne et la neige. Sur une trame que le hasard a voulu ainsi toute semblable à celle des Hauts de Hurlevent, l'histoire est dite par Fumiko, la servante amoureuse blessée qui protège les amants. La fulgurante ascension du héros, signe des profondes mutations de la société japonaise, accompagne le déclin de l'ancienne aristocratie et la lente disparition d'un monde suranné, tandis que les rapports sociaux s'inversent, que les anciens pauvres accèdent à la richesse, et que le Japon, de nouveau, s'occidentalise. Sous nos yeux émerge peu à peu, tracé d'une plume minutieuse et précise, le tableau de toute une époque. Et la douleur de l'amour à jamais inaccompli.
Brilliantly paced, lit with sparks of danger and underlying menace, these are dazzling, provocative stories about Svengali men, and radical women who outmanoeuvre them, about destructive marriages and curdled friendships, about mothers and sons, about moments which change or haunt a life. Alice Munro takes on complex, even harrowing emotions and events, and renders them into stories that surprise, amaze and shed light on the unpredictable ways we accomodate to what happens in our lives.
A young wife and mother, whose spirit has been crushed, finds release from her extraordinary pain in the most unlikely place. The student victim of a humiliating seduction (which involves reading Housman in the nude) finds an unusual way to get her own back and move on. An older woman, dying of cancer, weaves a poisonous story to save her life. Other stories uncover the 'deep holes' in marriage and their consequences, the dangerous intimacy of girls and the cruelty of children.
The long title story follows Sophia Kovalevsky, a late-nineteenth-century Russian émigrée and mathematical genius, as she takes a fateful winter journey that begins with a visit to her lover on the Riviera, and ends in Sweden, where she is a professor at the only university willing to hire a woman to teach her subject.
Munro's unsettling stories turn lives into art, expand our world and our understanding of the strange workings of the human heart.
«J'aurais dû comprendre, mais non. Il dormait à portée de battement de coeur, j'aurais dû l'entendre ce coeur battre autrement ces derniers mois. J'aurais dû deviner ce sommeil haché par les rêves et les fantasmes, cette respiration plus profonde certains soirs de tant d'émotion et de plénitude. J'aurais dû saisir ce qui avait changé en lui. J'aurais dû voir qu'il se passait quelque chose, mais non.»
Adieu Zanzibar raconte les amours et les illusions de Martin et de Rehana, d'Amin et de Jamila, de Rashid et de Barbara. Ils sont noirs ou blancs, indiens ou arabes, chrétiens ou musulmans et tissent, de Zanzibar à Londres, autant d'histoires d'amour, d'interdit, de mémoire et d'exil.
Portée par la force d'évocation et la poésie d'Abdulrazak Gurnah, cette fable désenchantée, dans laquelle résonne le destin légendaire des Atrides, a le souffle des grandes histoires.
Situé dans les années 1950, en Virginie-Occidentale et en Corée, Lark et Termite est une histoire du pouvoir de la perte et de l'amour, de mondes parallèles, des répercussions de la guerre, de secrets de famille, de rêves, de fantômes, des liens invisibles, presque magiques, qui nous unissent et nous renforcent.
Quatre voix alternent pour dévoiler, au gré de leurs émotions, les secrets de cette histoire familiale. Au centre du récit : Lark, une adolescente radieuse ; son jeune frère handicapé, Termite, à la sensibilité hors du commun ;leur tante Nonie, qui les élève avec dévouement. En écho, nous parvient la voix du caporal Leavitt, le père de Termite, piégé dans le chaos des premiers mois de combat de la guerre de Corée. Au fil de leurs pensées surgissent et s'évaporent les mystères familiaux, marqués par l'amour de Lola, la mère des deux enfants, pour le soldat Leavitt.
« Ce roman est taillé comme un diamant, avec la même authenticité vive et des éclairs de lumière. » (Alice Munro)
«Lark et Termite est un livre extraordinaire et lumineux. C'est une surprenante prouesse de l'imagination. » (Junot Díaz)
'A la santé de la guerre, Frans, car la guerre est une bénédiction. Et le capitalisme a quand même son bon côté, vrai ou pas vrai ?' C'est ce toast étonnant qui clôture Le bateau-citerne, écrit en 1941 et publié l'année suivante, alors que la guerre secoue la planète et expose une des faces les plus sombres du capitalisme.
Fin de l'été 1939, Jack Peeters raconte sa rencontre avec un certain Boorman, qui lui a permis de conclure une affaire en or : sans bourse délier, il est devenu propriétaire du Joséphine, un bateau-citerne ancré à Barcelone et dont la valeur ne manquera pas de décupler avec le début de la guerre. A moins que ce ne soit une arnaque de Boorman... ou que le Joséphine soit en réalité un navire fantôme.
Hors des normes et des conventions, Elsschot offre ici une satire percutante du monde des affaires.