Une jeune femme au nom et au passé inconnus a tout abandonné pour changer de vie. Installée dans une campagne qui ressemble à l'Irlande, elle occupe une maison près d'un étang. Entre les tâches domestiques et l'observation de la nature, elle entretient avec le monde extérieur une relation de plus en plus intense.
Becky, Harry, Leon. Ils quittent Londres en pleine nuit, une valise d'argent pour seule ressource, avec la furieuse envie d'échapper à tout et de se réinventer. Comment en sont-ils arrivés là ? Que cherchent-ils à fuir ?
Angleterre, fin du XIXe siècle. Cora Seaborne, une jeune veuve passionnée de paléontologie, s'installe à Aldwinter avec son fils, Francis, et sa nourrice, Martha. La disparition d'un homme et de la petite Naomi Banks suscite des rumeurs sur la réapparition d'un monstre marin, surnommé le serpent de l'Essex. Un univers victorien teinté d'un charme gothique.
« La mort me brûle » : tout au long de sa vie, le prix Nobel de littérature Elias Canetti n'a cessé d'écrire et de réfléchir au thème de la mort. Conçu comme le pendant de Masse et puissance, le livre qu'il projetait de lui consacrer voit enfin le jour.
Principalement composé d'inédits découverts après la disparition, en 1994, de l'auteur d'Auto-da-fé, ce recueil mêle notes, aphorismes, portraits et réflexions. Le regard de l'anthropologue alterne avec celui du romancier qui commente poètes, philosophes et scientifiques, tandis que le critique invoque mythes et satires. Et toujours, au coeur de sa réflexion, ce questionnement, qui illustre la blessure du XXe siècle : pourquoi les hommes se tuent-ils avec tant de fougue ?
Un jeune homme brillant, longtemps rejeté par ses camarades, est en passe de devenir un des plus grands savants de son pays mais ne supporte pas la rivalité imposée par son ennemi d'enfance.
Un rouleau compresseur arrivé dans un village pour en aplanir les routes se trouve lancé dans une course folle que les habitants ne parviennent pas à interrompre, provoquant de tragiques dégâts.
L'éditeur d'un écrivain peinant à finir son livre missionne un intermédiaire pour le pousser à finir son ouvrage. L'auteur mécontent du stratagème décide de changer radicalement de style et rencontre un succès inattendu.
À New York où il enseigne la littérature arabe, l'auteur dit avoir rencontré un certain Adam Dannoun, mystérieux marchand de falafel israélien ; il aurait réussi à acquérir des cahiers en partie calcinés trouvés dans l'appartement après la mort de ce dernier. Il s'agit de deux romans inachevés. Le premier raconte l'histoire d'un poète arabe de l'époque omeyyade, Waddâh al-Yaman, amant de la femme du calife. Celle-ci le cachait dans un coffre du palais ; l'ayant appris, le calife ordonna de déposer le coffre au fond d'un puits, où le poète mourut noyé sans avoir pu ou voulu prononcer un mot. Le second manuscrit, bien plus ample, se présente comme un récit autobiographique. Il rapporte en détail, en retraçant la destinée d'une foule de personnages, les événements tragiques survenus à Lod en 1948, quand presque tous les habitants de la ville furent expulsés ; ceux qui y étaient restés, dont Adam, encore nourrisson, furent regroupés dans un camp sordide auquel les vainqueurs donnèrent cruellement le nom de ghetto...
Deux frères qui s'ignorent depuis cinquante ans se trouvent confrontés à la mort imminente de leur père. Professeur à l'université, Robert était encore étudiant quand il s'est engagé dans l'armée en 1967. Affecté au Sud-Vietnam, il a connu là-bas son premier amour et y a commis un acte qui le hante encore un demi-siècle plus tard. Quant à son frère Jimmy, farouchement opposé à la guerre, il a choisi un itinéraire différent en s'expatriant au Canada, après une violente altercation avec leur père, lui-même vétéran de la Seconde Guerre.
Au début des années 1970, le narrateur de ce roman découvre à Majorque une contre-culture nourrie des prémisses de la révolution sexuelle et du rock'n'roll. C'est l'avènement d'un monde où la poésie serait reine, où vivre sans entraves dans l'exaltation des sens conduirait à la liberté. Devenu étudiant à Barcelone, il prend conscience qu'elle se déploie aussi dans une révolte politique qui peut s'avérer dangereuse. De ce temps de l'insouciance et de la ferveur, de la camaraderie et de l'amour, Llop fait un chant porté par les poèmes d'Ezra Pound, scandé par les tubes des sixties et des seventies, de Neil Young et de Bob Dylan en passant par les Stones, Léonard Cohen et bien d'autres, magnifié par la découverte du sexe et des paradis artificiels. Mais les rois d'Alexandrie sont des rois qui jamais ne régnèrent et, avec le désenchantement marqué par la fin d'un monde où tout semblait possible et l'apparition du sida, cet éther doré va se ternir et disparaître. Certains mourront, la plupart rentreront dans le rang, seule demeurera une nostalgie lumineuse dont se nourrira l'oeuvre naissante de Llop.
Dakota du Nord, 1999. Un vent glacial souffle sur la plaine et le ciel, d'un gris acier, recouvre les champs nus d'un linceul. Ici, des coutumes immémoriales marquent le passage des saisons, et c'est la chasse au cerf qui annonce l'entrée dans l'automne. Landreaux Iron, un Indien Ojibwé, est impatient d'honorer la tradition. Sûr de son coup, il vise et tire. Et tandis que l'animal continue de courir sous ses yeux, un enfant s'effondre. Dusty, le fils de son ami et voisin Peter Ravich, avait cinq ans.
Des nouvelles situées dans le canton nord-est de Gaomi, sur les chemins de la terre natale de l'auteur, qui prennent place dans un monde outré, violent et souvent décalé, et où le comique grossier fait paradoxalement surgir une finesse de sentiments.