Le narrateur revient dans la maison de ses grands-parents, où son oncle Salomon vivait avant de se noyer à l'âge de 5 ans dans le lac Amatitlan. Le récit mêle des souvenirs épars pour reconstruire le puzzle de l'histoire familiale avec, en toile de fond, une analyse des mécanismes de la construction identitaire et des relations fraternelles.
A Royston, Massachusetts, Julia et Cassie sont deux amies inséparables jusqu'à leur entrée en cinquième qui donne un nouveau tournant à leur amitié. Les deux jeunes filles s'éloignent peu à peu. Julia, élève studieuse, prépare le concours d'éloquence tandis que Cassie entame de mauvaises fréquentations. Quand cette dernière disparaît, Julia se retrouve désemparée.
L'histoire d'une famille juive qui émigra aux Etats-Unis au XIXe siècle. A travers ses fuites, ses migrations et ses conquêtes, elle incarne tous les aspects d'une Amérique qui, à partir d'un peuple ancien, façonna un peuple nouveau.
Une mère demande à ses enfants d'oublier leur prénom. Ils doivent, dit-elle, ne plus jamais le prononcer ni même y penser, mais en choisir un autre afin d'échapper au danger qui menace leur vie. Dans une villa ayant appartenu à leur père, au milieu d'un vaste jardin cerné de hauts murs, les trois enfants vont passer un temps infini, enfermés, coupés du monde mais heureux. Leurs nouveaux prénoms sont issus d'une encyclopédie des sciences : des noms de pierres choisis au hasard - prénoms sous le signe desquels ils reconstruisent leur identité.
Arbres immenses, ruisseau ténu et chants d'oiseaux : les saisons passent, les vêtements cousus par leur mère sont trop petits, les ailes de coton et de laine qu'elle a fixées dans leur dos ne les gênent pas. Opale, Ambre et Agate grandissent en harmonie mais la dissonance vient de l'extérieur, un colporteur entre dans le jardin.
Finkle, Sobel, Rosen, Feld... Ils sont cordonnier, tailleur, étudiant. Tous sont immigrés ou enfants d'immigrés, aspirant à un destin qui réparerait les souffrances vécues en Europe et laisserait enfin place à la lumière. Bernard Malamud donne à ces vies minuscules une dimension mythique. Tendres, parfois cruels, mais toujours profondément émouvants, ces treize contes prouvent son incroyable puissance pour sonder l'âme humaine. Tels Les Dublinois de James Joyce, les gens de New York qui peuplent Le Tonneau magique ont marqué de leur empreinte la littérature. Considéré par Philip Roth comme un chef-d'oeuvre fondateur, ce recueil est un classique en Amérique, couronné en 1959 parle National Book Award. (présentation de l'éditeur)
À l'approche du Nouvel An 1991, Jack Burroughs découvre dans son jardin les restes de son chien déchiqueté par un animal sauvage. Il n'en faut pas plus pour le faire dérailler. Ce vétéran australien du Viêtnam, aux accès de violence imprévisibles, est coutumier des abandons de domicile. Mais cette fois-ci il ne reviendra pas. Au cours des jours suivant son départ, ses proches prennent tour à tour la parole. Chacun révèle ses craintes, ses rêves, ses souvenirs et peu à peu se dessine le portrait en creux du père adoré/abhorré, cet homme resté prisonnier de la jungle. Observatrice perplexe du chaos semé autour d'elle par les adultes, Ruby, la cadette, évoque une enfance rythmée par les éclats de voix et les bris d'assiettes. Lani, sa soeur aînée, ne pense qu'à fuir l'atmosphère claustrophobe de l'Australie rurale. Evelyn, leur mère, considère la vie qui aurait pu être la sienne si elle n'avait pas rencontré Jack, tout en espérant son retour... Quant à l'énigmatique oncle Les, il s'interroge sur le contenu d'une malle que lui a confiée son frère, dans le plus grand secret, quelques mois plus tôt. Jack préparait-il déjà sa sortie ?
La vie sourit à Frank van Luijn, du moins de son point de vue : à bientôt quarante ans, séduisant, séducteur, célibataire endurci, sans soucis d'argent, il a tout pour être heureux. Ou presque : las de tant de liaisons éphémères, il est à la recherche d'une relation durable. Cette fois, il s'inscrit sur un site de rencontres, un de ces réseaux « d'élite » réservés aux personnes ayant fait des études supérieures. Vite déçu, il est sur le point de renoncer lorsqu'il s'arrête sur le regard profond, le visage lumineux d'une jeune femme, d'autant que l'autoportrait qu'elle a posté sur ce site est exempt des lieux communs d'usage.
De fait, la personnalité de Jessica, mélange de réserve et de spontanéité désarmante, attire, attache et captive Frank immédiatement. Dès les premiers instants d'intimité du couple, elle révèle néanmoins une fragilité, une fêlure. Frank l'homme à femmes se fait fort de la désinhiber, mais découvre avec étonnement que Jessica reste de marbre ou simule entre ses bras. Et lui, où est passé son désir ?
Ils se sont aimés, ont eu un enfant, puis se sont séparés. Trente ans plus tard, elle lui propose de reconstituer leur première rencontre.
Short Creek, Arizona, 1974. Loretta, quinze ans, vit au sein d'une communauté de mormons fondamentalistes et polygames. Le jour, elle se plie à l'austérité des siens, la nuit, elle fait le mur et retrouve son petit ami. Pour mettre un terme à ses escapades nocturnes, ses parents la marient de force à Dean Harder, qui a trente ans de plus qu'elle, une première femme et déjà sept enfants...
Que se passe-t-il quand on enferme huit scientifiques - quatre hommes et quatre femmes - pendant deux ans dans une gigantesque biosphère sous verre, plantée quelque part dans l'immensité de l'Arizona, pour tester la résistance de l'être humain et sa capacité à vivre en autarcie ? T.C. Boyle pose son regard caustique sur cette expérimentation réellement mise en place aux États-Unis dans les années 90 pour recréer une comédie humaine sous une loupe grossissante. On apprend à se jauger, s'appréhender ou s'éviter. Les complicités se font et se défont, les amitiés naissent et les haines, parfois, explosent. Il faut tenir, car rien ne doit ni entrer ni sortir, et faire parfois le spectacle pour les sponsors du projet. Mais que faire lorsque la faim, le désir et le sexe s'invitent dans la bulle ?