1902, chutes du Niagara. Tom Smith et Jerry Wesson rencontrent Rachel Green, une journaliste du sensationnel, prête à tout pour obtenir un scoop. Elle leur propose un projet insensé : être la première à survivre à un plongeon du haut des chutes du Niagara. Une pièce de théâtre en deux actes.
Rêves en caramboles, vérités secouées, pensées fantasques, éclats de songes, sursauts rieurs, tristes galipettes parsèment mes jours, les piquent, les picorent, jaillissent.
Pas de notes ou contre-notes pour les jeter en cage ou les épingler comme je ne sais quel papillon rare sur un liège mortuaire. Ils dansent et se mêlent libres dans la pièce la plus claire de ma mémoire d'où ils sortent parfois pour prendre l'air.
Etude sur l'oeuvre et la vie du metteur en scène français s'attardant sur son passage des spectacles hors les murs à ceux en salle et proposant une analyse de ses pièces de théâtre ou d'opéra qui ont été influencées par le cinéma.
Le théâtre le plus actuellement nécessaire et justifié est celui qui offre ce qui manque le plus au monde actuel, monde extraverti du tout-spectacle, adonné au vertige des apparences, de l'image et de l'extériorité : non pas un spectacle qui satisfait, une belle vue, mais un lieu de passage - il y en a si peu - vers la profondeur lente, obscure, imprévue, de nous, de l'autre, des relations humaines et sociales, des énigmes primordiales dont, pour le coup, on peut être certain de l'actualité. (présentation de l'éditeur)
Dans les années soixante du XXème siècle, le théâtre européen et mondial était secoué par la lame de fond de la contestation et de la rébellion politique. La culmination de ce phénomène, qui prenait racine dans le théâtre étudiant de l'immédiat après-guerre, se situait bien entendu en mai 1968 avec des effets secondaires et collatéraux qui se feront sentir jusque dans la fin des années soixante-dix. Ce furent si l'on peut dire, les années telluriques du jeune théâtre mondial : celui du combat politique, tout comme celui de l'avant-garde esthétique. Les deux se confondant souvent, s'alimentant aussi, car il est bien connu qu'en théâtre (comme en tout art du reste), les contenus nouveaux génèrent nécessairement de nouvelles formes. Et inversement. (...)
La rencontre entre Valérie Dréville et Anatoli Vassiliev a été inoubliable. À tel point que la comédienne décide de rompre son contrat avec la Comédie-Française, obtient une bourse de la Villa Médicis hors les murs et part étudier en Russie avec le maître de l'école stanislavskienne. Elle plonge alors dans la langue russe. Ils décident de créer ensemble le spectacle Médée-Matériau, adapté du texte d'Heiner Müller : Médée qui, après avoir aidé Jason à obtenir la Toison d'Or, se fait répudier. Après la fuite de son aimé avec une autre, Médée va enflammer la robe de la nouvelle mariée, ce qui provoquera un incendie et donnera la mort à ses propres enfants. Voici le prix de la trahison, à la hauteur de la souffrance due à l'amour perdu.
Marco Martinelli, né à Reggio Emilia en 1956 et cofondateur du Teatro delle Albe de Ravenne, est aujourd’hui l’un des auteurs majeurs du théâtre italien contemporain. Créateur de la « non-école », pratique théâtrale pédagogique reconnue dans le monde entier, il a reçu de nombreux prix internationaux, dont à cinq reprises le prix UBU.
Cette pièce de théâtre, dont le manuscrit était perdu, résulte de la rencontre du dramaturge avec Ulrike Meinhof, cofondatrice de la Fraction Armée rouge, alors qu'elle est incarcérée avec ses camarades et se livrent à une troisième grève de la faim. Le groupe avait commis des attaques contre des bases de l'armée américaine en pleine guerre du Vietnam.
Revient sur les moments clés du festival de performances artistiques Préavis de désordre urbain, qui a accueilli à Marseille, pendant dix ans, près de 300 artistes venus du monde entier. L'auteur met en lumière les approches artistiques et l'évolution des enjeux autour de la confrontation sensible de l'art à l'espace urbain et humain. (présentation de l'éditeur)