Le roman policier de la lumière où l'on apprend que ce n'est pas l'éclairagiste qui a assassiné le metteur en scène
La Librairie Théâtrale avait publié en 1988 et en 1994 deux versions de Lumière pour le spectacle. Avec cette nouvelle version, à l'aube de ce troisième millénaire, version refondue et augmentée, qui offre aussi une réflexion sur les appareils automatisés et leur emploi théorique, F-E Valentin continue sa recherche sur ce qui est à la fois son métier et sa passion : le langage de la lumière. Par de nombreux exemples pratiques, il met ainsi trente ans d'expérience créatrice au service du lecteur.
Tout spectateur désireux de comprendre « comment ça marche » se plongera dans la lecture de ce livre, ni manuel réservé aux seuls spécialistes, ni livre de recettes pour apprentis sorciers, mais dans le même esprit que ses trois prédécesseurs, tous ouvrages considérés depuis longtemps comme la référence ; cette nouvelle version s'inscrit dans une démarche de réflexion sur l'essence même de tout spectacle, qu'il s'agisse de théâtre, de danse, de musique, de son et lumière, tous genres pour lesquels F.E.V. a conçu, pendant ces trente années, de nombreux éclairages, en complicité avec différentes équipes de création : metteur en scène, acteurs, décorateur, costumier...
Il essaie ainsi de situer l'éclairagiste au milieu des autres professionnels du théâtre. A côté de toutes les informations pratiques dont il aura besoin, le lecteur trouvera aussi les questions qui lui permettront d'inventer lui-même ses propres réponses lors de ses créations futures.
« François Eric Valentin sait que la lumière est le comédien qui ne figure pas dans la distribution... Derrière l'indispensable rigueur technique, il y a l'appétit d'un poète, et derrière les projecteurs, un dramaturge qui fait chanter l'espace. » Étienne Catallan in Le meridional Juillet 86.)
« Tout au long de ce brillant ouvrage passe un joli message chargé de la densité poétique du métier, de ses effets impalpables, réalité immatérielle et complémentaire du décor... (Journal de la Comédie-Française.)
« Parler de travailleur de l'ombre lorsqu'on évoque le nom de François Eric Valentin parait bien inapproprié tant ce créateur des paysages de l'âme maîtrise avec doigté et délicatesse ses pinceaux de lumière. » (Ouest France Juillet 2001)
À Tibhirine, un petit village près de Médéa en Algérie, une dizaine de trappistes français vivent dans une prieuré, une ancienne abbaye. Ils vivent en harmonie avec les Musulmans. Mais le GIA a proclamé que tous les étrangers doivent quitter l’Algérie avant la fin du mois en cours. Les Frères, lesquels se sentent à être de vrais Algériens, ont un problème de conscience: sortir ou rester en solidarité avec leurs chers Musulmans?
Ils décident de rester.
La veille de Noël 1993, une attaque est lancée contre le couvent par un chef du GIA, Sayyat Attiya, mais il trouve un accord avec le prieur, et les moines peuvent rester.
Après la mort de ce chef Attiya, au mois d’avril 1996, Zitouni, un chef concurrent d’Attiya, enlève sept moines du couvent et les cache dans une caverne des montagnes d’Atlas.
Le président de la France et son gouvernement font tout pour les retrouver. Ils entretiennent des contacts avec des agents secrets, mais officiellement le gouvernement français ne peut pas négocier avec les enleveurs. Ni les contacts secrets, ni les contacts diplomatiques réussissent, et Zitouni décide de tuer les moines…
Le directeur artistique du Workcenter de Pontedera évoque sa formation théâtrale et explique les objectifs du développement individuel dans le monde du théâtre, un concept appris et mis en pratique aux côtés de Jerzy Grotowski.
Journal tenu en 1982 par le philosophe lors des représentations au Théâtre national de Strasbourg de la tragédie d'Euripide Les Phéniciennes, mise en scène sous la direction de Michel Deutsch et Philippe Lacoue-Labarthe. Dans les coulisses de la représentation, un figurant observe l'envers du décor, rumine des pensées d'Aristote, entend la diction du poème et sa déclamation.
Propos provoqués et recueillis par Stéphane Lambert.
Metteur en scène, je n'avais rien pour l'être, aucune préparation, aucun ancêtre, rien, le désert.
Ce désert sans doute a été mon meilleur allié.
Claude Régy, né en 1923 à Nîmes, après une formation d'acteur auprès de grands maîtres de la scène (Dullin, Balachova, Vitold), s'est consacré à la mise en scène d'auteurs contemporains depuis les années 1950, créant pour la première fois en France certains textes de Pirandello, Kleist, Duras, Pinter, Saunders, Stoppard, Arrabal, Bond, Sarraute, Handke, Botho Strauss, Jon Fosse... ouvrant considérablement le répertoire des uvres contemporaines. Il a aussi fait découvrir des acteurs, comme Gérard Depardieu en 1971, Martial Di Fonzo Bo, Laurent Cazanave, entre autres. Il laisse résonner ici les échos de ses lectures, de ses rencontres et de ses nombreuses mises en scène.
Après le succès du Manuel d'improvisation théâtrale plus de 300 exercices d'improvisation et d'exploration théâtrales sont ici répertoriés. Partie intégrante de l'histoire du théâtre, ils s'adressent aux débutants, aux spécialistes, aux animateurs de troupe, aux curieux et pratiquants de théâtre et d'improvisation théâtrale. Ils sont mis en perspective par thème et par origine afin d'en tirer le meilleur parti. Les troupes de théâtre y puiseront des possibilités inédites pour leurs répétitions. Les improvisateurs aguerris découvriront de nouvelles pistes à explorer.
L'improvisateur est capable de réciter d'un seul trait un bréviaire de quatre cents pages... blanches !
Leonore Franck, veuve du célèbre écrivain Karl Amadeus Franck, a transformé la vie du maître en légende avec la complicité de Bürstein, son biographe. C'est alors qu'entre en scène une mystérieuse femme qui fut l'amour d'enfance du grand écrivain, à qui il a écrit des dizaines de lettres enflammées et dédié une pièce de théâtre que tout le monde croyait perdue.
Histoire de famille et de jalousie ? Pas seulement ; tout le génie de Zweig est de glisser du vaudeville à une pièce métaphysique sur la création, sur les pouvoirs, les devoirs des héritiers d'un grand personnage disparu : tout publier, censurer, couper, rectifier ?
Légende d'une vie se lit comme une longue nouvelle dialoguée, un petit bijou de psychologie et de critique sociale. Chaque mot est pesé, travaillé dans le sens de l'efficacité ou de l'ambivalence. Elle a été créée en 1919 à Hambourg, à une date où Zweig avait déjà une réputation bien établie.
« Je me souviens du clown russe Popov et du clown suisse Grock. » Georges Perec
Présentation de l'éditeur
Cette adaptation du texte d'Edouard Behrens explore le monde du cirque à travers le récit d'un homme qui réalise son rêve. Dans une succession de farces et de pitreries, l'ascension de Grock est retracée, de ses débuts d'acrobate amateur à ses numéros de clown musical sur les scènes internationales.
Le théâtre nô a longtemps fasciné les Occidentaux, même s'ils le tenaient pour hermétique. Sans aucune fioriture, Armen Godel a su pour sa part accéder à cet art. Disciple du maître Kizuki Takayuki, avec lequel il entretient une amitié de plus de trente ans, il décrit avec précision et simplicité à la fois les textes et les représentations, tout en évoquant le jeu, les masques ou le décor sans oublier le quotidien des acteurs.
Si le plus clair du récit a lieu au Japon, son couronnement se situe à Genève, où des représentations de nô ont été organisées en décembre 2002.
La rencontre de la maison de nô Kizuki est complétée entre autres par celles du marionnettiste de Bunraku Yoshida Tamao, du grand écrivain Inoue Yasushi, ou encore de la comédienne Sugimura Haruko.
Compte rendu des rencontres avec Peter Brook qui se sont tenues à Paris les 10 et 11 mars 1991. Les grands thèmes qui lui sont chers sont abordés : le théâtre et la vie, la liberté et la rigueur au théâtre, le théâtre sacré, l'alibi culturel, etc.