C'est ça qui est bien dans la vie : on subit des influences qui ne sont pas numérotées, qui ne sont pas marquées, et qui vont avec le flux de la vie.
Présentation de l'éditeur
A partir d'une dizaine d'entretiens avec l'acteur et metteur en scène belge, évocation de son parcours : le théâtre, la scène, le jeu d'acteur, la mise en scène, l'enseignement. Avec un CD audio comprenant un portrait radiophonique, des extraits de deux de ses films et de bandes sonores de ses spectacles.
Retrouver Michel Bouquet dix ans après un premier livre-récit. L'avoir quitté à 76 ans, le redécouvrir à 86. Mémoire d'acteur s'est enrichi d'autres aventures, d'autres joies et d'autres inquiétudes.
Comment un immense acteur comme lui affronte-t-il le temps ? Pour la première fois de sa vie, Michel Bouquet a durant cette décennie obtenu deux césars, lui qui croyait avoir raté sa carrière au cinéma... Le comédien, qui n'a cessé une seconde de travailler, a-t-il changé avec les ans ? Comment parvient-il à faire de son âge une force, un défi ? Et de ses réflexions, de ses souvenirs, un terreau de plus en plus en fertile ?
C'est une mémoire bien singulière que la sienne, d'une acuité terrible, que seuls partagent les êtres d'exception. Elle est nourrie d'une résistance intérieure édifiée dans une solitude, où se mêlent l'imaginaire incandescent de l'enfance, la conscience aiguë et inquiète de l'homme, la passion douloureuse et insatisfaite de l'acteur. Ses rencontres avec Gérard Philipe, Jean Vilar, Blaise Cendrars, Jean Anouilh, Harold Pinter, Albert Camus, ou avec les cinéastes Jean Grémillon, Claude Chabrol, François Truffaut, Anne Fontaine, Robert Guédiguian l'auront juste aidé à creuser sa trace, sans la dévier.
Le parcours de Michel Bouquet est une oeuvre, comme le montre le théâtre, le vrai théâtre, dont il se veut le fidèle serviteur.
En 600 entrées qui mêlent biographies de personnages, évocation de lieux et explications techniques, une exploration du tango, à la fois danse, musique et art de vivre, dans ses dimensions géographiques, métaphoriques, historiques et sociétales.
Numéro consacré au sujet de l'amitié, élément qui a fait avancer le développement de la création théâtrale contemporaine (la mise en scène, critique théâtrale, projets culturels, etc.). Une seconde partie analyse la relation tendue et nécessaire entre le théâtre et l'argent.
Eclairages sur la carrière du chorégraphe à travers la présentation de 30 ballets, des focus sur les costumes de ses créations et une riche iconographie. Des entretiens avec des personnalités, comme L. Mauvignier, E. Bilal ou J.-P. Gaultier enrichissent la perception de ce grand artiste.
Un ouvrage qui témoigne du spectacle de l'auteur, dédié au vin. Les anecdotes et les souvenirs forment une ode à l'ivresse, comme une dégustation commentée.
Comédien mythique, Laurent Terzieff, malgré son intense activité théâtrale, n'a cessé d'écrire : sur son expérience, ses idées, sa vie intime, sur son engagement politique et sur les contemporains avec qui il a travaillé.
À propos de son art, il démonte dans ces Cahiers tous les ressorts du théâtre, prenant des exemples dans Brecht ou Pirandello, dans Mrozek ou Albee. Il n'y cache pas son admiration pour Vilar, Vitez, Roger Blin et quelques autres. Il y évoque aussi sa carrière cinématographique avec Clouzot, Bunñuel, Pasolini.
Laurent Terzieff, dans sa passion pour la poésie, accorde la plus haute place à Claudel. Mais cela ne l'empêche pas d'être habité par un sentiment du néant proche de celui de Beckett. Si l'on peut renoncer au bonheur, renoncer au malheur est plus difficile.
De Friedrich Nietzsche à Stéphane Mallarmé, de François Delsarte à Emile Jaques-Dalcroze, de Nijinski à Merce Cunningham, cette anthologie, sous la direction de Christine Macel et Emma Lavigne, rassemble des textes historiques et contemporains, qui permettent de comprendre combien la danse est un fait social total, intéressant tout à la fois les champs de l'anthropologie, de la philosophie, de l'histoire de l'art mais aussi de la poésie.
« Moi » et « Mon amie » doivent quitter leur pays. Émigrer signifie quitter une vie confortable, mais surtout être jeté loin de tous ses repères. Pour faire face, tout au long de leur fuite, Moi et Mon amie s'inventent d'étranges jeux de rôles et se projettent dans d'autres vies que les leurs. Pour mieux s'approprier leur propre réalité ?
Dans la détresse, à quoi sert l'imaginaire ? À quel moment commence-t-on à s'effacer derrière son ombre ? L'écriture d'Arne Lygre intrigue. Les thématiques abordées - la peur, la solitude, la famille, la maladie - posent aussi la question du bonheur. Une ambiance règne dans ce texte, mystérieuse, suspendue, qui touche au jamais vu, ou au contraire, à l'universel. Arne Lygre est l'auteur de Homme sans but créé en France par Claude Régy.
Le kabuki est l'une des plus anciennes formes du théâtre
traditionnel japonais. Apparu au début de l'époque d'Edo, cet art dramatique, toujours très vivant, se fonde sur un répertoire de pièces codifiées, écrites spécifiquement ou bien adaptées du théâtre nô, de récits traditionnels, et surtout du bunraku, théâtre de marionnettes. Ces représentations sont exclusivement jouées par des acteurs masculins, dont les fameux onnagata spécialisés dans les rôles de femmes, auxquels les spectateurs japonais vouent un véritable culte.
Les costumes, extravagants dans leur conception, somptueux dans le choix des motifs et des tissus, et richement colorés, occupent une place centrale. Ils répondent à une symbolique très précise, révélatrice de la personnalité du rôle. Présentant les plus beaux costumes de kabuki accompagnés de leurs accessoires, illustré d'estampes anciennes et de photos d'acteurs, cet ouvrage rend hommage à cet art dramatique qui élève le théâtre et la danse à leur plus haut niveau. Il a été publié à l'occasion de l'exposition Kabuki – Costumes du théâtre japonais, présentée à la Fondation Pierre Bergé - Yves Saint Laurent.