Un essai sur la vision du théâtre du metteur en scène et sur sa volonté de donner une représentation crédible du réel sur scène analysées du point de vue de l'art, de l'histoire et de la politique.
De dimension encyclopédique, cet ouvrage retrace l'histoire du théâtre japonais classique, depuis ses origines jusqu'à son inscription dans la société contemporaine.
Il en examine avec méthode et clarté toutes les composantes, s'attachant à expliciter les textes aussi bien que les mises en scène, les costumes, masques, maquillages, les styles, genres, personnages, les acteurs et les marionnettes, élucidant le sens des pièces du répertoire autant que leur place dans la société japonaise au cours de ses diverses métamorphoses.
Conçu dans un ordre chronologique, il ordonne une matière foisonnante sur plusieurs siècles et en explore les dynamiques et les mutations.
À travers son théâtre et ses formes diverses, c'est aussi bien toute l'histoire du Japon qui se trouve ici revisitée, considérée selon le prisme d'un art qui en reflète les multiples et rayonnants visages.
Charles Dullin (1885-1949), remarqué pour ses talents d'acteur au début du XXe siècle, se forme auprès de grands metteurs en scène (Antoine, Rouché, Copeau et Gémier). En 1921, il crée une troupe et une école, l'Atelier, et toute sa vie a enseigné et réfléchi à la formation de l'acteur, mais aussi à l'entreprise collective qu'est une mise en scène de spectacle. Joëlle Garcia, directrice du service chargé des archives, manuscrits et imprimés au département des Arts du spectacle de la BnF, a choisi et introduit plusieurs textes épuisés ou inédits de Dullin sur sa conception de la mise en scène.
C'est ça qui est bien dans la vie : on subit des influences qui ne sont pas numérotées, qui ne sont pas marquées, et qui vont avec le flux de la vie.
Présentation de l'éditeur
A partir d'une dizaine d'entretiens avec l'acteur et metteur en scène belge, évocation de son parcours : le théâtre, la scène, le jeu d'acteur, la mise en scène, l'enseignement. Avec un CD audio comprenant un portrait radiophonique, des extraits de deux de ses films et de bandes sonores de ses spectacles.
Retrouver Michel Bouquet dix ans après un premier livre-récit. L'avoir quitté à 76 ans, le redécouvrir à 86. Mémoire d'acteur s'est enrichi d'autres aventures, d'autres joies et d'autres inquiétudes.
Comment un immense acteur comme lui affronte-t-il le temps ? Pour la première fois de sa vie, Michel Bouquet a durant cette décennie obtenu deux césars, lui qui croyait avoir raté sa carrière au cinéma... Le comédien, qui n'a cessé une seconde de travailler, a-t-il changé avec les ans ? Comment parvient-il à faire de son âge une force, un défi ? Et de ses réflexions, de ses souvenirs, un terreau de plus en plus en fertile ?
C'est une mémoire bien singulière que la sienne, d'une acuité terrible, que seuls partagent les êtres d'exception. Elle est nourrie d'une résistance intérieure édifiée dans une solitude, où se mêlent l'imaginaire incandescent de l'enfance, la conscience aiguë et inquiète de l'homme, la passion douloureuse et insatisfaite de l'acteur. Ses rencontres avec Gérard Philipe, Jean Vilar, Blaise Cendrars, Jean Anouilh, Harold Pinter, Albert Camus, ou avec les cinéastes Jean Grémillon, Claude Chabrol, François Truffaut, Anne Fontaine, Robert Guédiguian l'auront juste aidé à creuser sa trace, sans la dévier.
Le parcours de Michel Bouquet est une oeuvre, comme le montre le théâtre, le vrai théâtre, dont il se veut le fidèle serviteur.
En 600 entrées qui mêlent biographies de personnages, évocation de lieux et explications techniques, une exploration du tango, à la fois danse, musique et art de vivre, dans ses dimensions géographiques, métaphoriques, historiques et sociétales.
Numéro consacré au sujet de l'amitié, élément qui a fait avancer le développement de la création théâtrale contemporaine (la mise en scène, critique théâtrale, projets culturels, etc.). Une seconde partie analyse la relation tendue et nécessaire entre le théâtre et l'argent.
Eclairages sur la carrière du chorégraphe à travers la présentation de 30 ballets, des focus sur les costumes de ses créations et une riche iconographie. Des entretiens avec des personnalités, comme L. Mauvignier, E. Bilal ou J.-P. Gaultier enrichissent la perception de ce grand artiste.
Un ouvrage qui témoigne du spectacle de l'auteur, dédié au vin. Les anecdotes et les souvenirs forment une ode à l'ivresse, comme une dégustation commentée.
Comédien mythique, Laurent Terzieff, malgré son intense activité théâtrale, n'a cessé d'écrire : sur son expérience, ses idées, sa vie intime, sur son engagement politique et sur les contemporains avec qui il a travaillé.
À propos de son art, il démonte dans ces Cahiers tous les ressorts du théâtre, prenant des exemples dans Brecht ou Pirandello, dans Mrozek ou Albee. Il n'y cache pas son admiration pour Vilar, Vitez, Roger Blin et quelques autres. Il y évoque aussi sa carrière cinématographique avec Clouzot, Bunñuel, Pasolini.
Laurent Terzieff, dans sa passion pour la poésie, accorde la plus haute place à Claudel. Mais cela ne l'empêche pas d'être habité par un sentiment du néant proche de celui de Beckett. Si l'on peut renoncer au bonheur, renoncer au malheur est plus difficile.