Tropismes vous invite à rencontrer Jeroen Olyslaegers pour fêter la parution de son nouveau roman La femme sauvage, traduit du néerlandais par Françoise Antoine et à paraître chez Stock.
Août 1577. Installé depuis dix ans à Amsterdam où il tient une auberge, Beer vit avec sa fille adoptive Marie qui supporte de plus en plus mal son mutisme et sa mélancolie. Ces derniers soirs, comme chaque année au mois d’août, il s’isole dans sa chambre pour se remémorer sa vie passée à Anvers, ses trois épouses mortes en couches et son dernier amour, la Femme Sauvage, décédée durant leur fuite vers le nord. Il replonge dans la ville bruissante d’Anvers au XVIe siècle aux côtés des intellectuels éclairés de l’époque – cartographes, imprimeurs, commerçants, astrologues, peintres, etc. – qui fréquentent son auberge et y tiennent les réunions secrètes de leur confrérie, baptisée la Famille de l’Amour. Au retour d’une expédition maritime, des explorateurs lui demandent d’héberger une « femme
sauvage » et sa petite fille, toutes deux vêtues de peaux de phoque. Pour ne pas déplaire à ces hommes qu’il admire, Beer accepte à contrecœur. Il les enferme dans une chambre qu’il munit de
barreaux et commence à faire payer les curieux qui veulent découvrir « les créatures ». Ce comportement obtus et barbare lui aliène progressivement la sympathie de ses proches, à commencer par Margreet, la sage-femme qui vit avec lui, et son fils Ward, qui prend ses distances en lisant des livres ésotériques interdits par la censure. Alors que le pays est en proie aux luttes religieuses et aux révoltes ourdies contre l’occupant espagnol, que les exécutions publiques, les tortures, les destructions d’églises, les incendies et les massacres se multiplient, un félon du nom de Jan Grauwels tente de manipuler Beer pour infiltrer la Famille de l’Amour… (présentation de l'éditeur)
Tropismes vous invite à une rencontre exceptionnelle avec Jean-Christophe Rufin à l'occasion de la parution de D'or et de jungle aux éditions Calmann-Lévy.
Sur les rivages de la mer de Chine méridionale, le sultanat de Brunei, petit pays d’or (noir) et de jungle, mène, dans un décor des Mille et Une Nuits, une existence prospère et en apparence paisible. Pourtant, un coup d’État d’un nouveau type va s’y dérouler et le livrer « clefs en main » à une grande entreprise californienne du numérique. Flora est la petite-fille d’un célèbre mercenaire qui a passé sa vie à renverser des pouvoirs établis. Fascinée par son exemple, elle s’engage dans le milieu dangereux des agences de sécurité privées. Elle se retrouve plongée au cœur de cette opération de subversion sans précédent.
Ce grand roman d’aventures contemporain met en scène à la fois le basculement d’un pays et le parcours d’une femme, habitée par un irrépressible goût de l’action, de l’interdit et du danger.
Jean-Christophe Rufin déploie dans ce nouvel ouvrage toute la puissance narrative qui a fait son succès (Rouge Brésil, Le Parfum d’Adam, Check-Point…). Mais aussi son expérience internationale et sa capacité à saisir les enjeux de demain.
Dans un monde où l’inimaginable devient réalité, le destin de Brunei pourrait bien être un jour le nôtre… (présentation de l'éditeur)
Tropismes vous invite au lancement de La fin du sommeil, le premier livre de Paloma de Boismorel paru aux éditions de l'Olivier.
« Dormir, c’est ce que j’avais fait depuis le début. »
Entre deux phases de sommeil, Pierre-Antoine a acquis une solide réputation d’architecte grâce à ses cubes en verre, il est le père de trois enfants et l’époux d’une galeriste surmenée. Or, ses yeux s’ouvrent sur une réalité perfide : sa propre maison est défectueuse, les messages de ses clients s’accumulent sur son répondeur, ses enfants lui sont comme étrangers, son meilleur ami attend une réponse depuis des mois et sa femme est accaparée par un artiste serbe dont elle expose les sacs poubelles. Comment a-t-il pu être si absent à sa vie et aux siens ? Lorsqu’une simple allergie aux cyprès lui est diagnostiquée,
le narrateur annonce à son entourage avoir un cancer du larynx. Voilà ce qui devrait lui laisser le temps d’écrire un roman, de regagner l’amour de sa femme, la considération de ses enfants... (présentation de l'éditeur)
LA RENCONTRE AVEC COLUM MCCANN EST SOLD OUT.
Tropismes vous invite à une rencontre exceptionnelle avec Colum McCann à l'occasion de la parution de son livre American Mother écrit avec Diane Foley. (traduit de l'anglais par Clément Baude par les éditions Belfond)
Comment se confronter à la violence, à l’horreur ? Comment regarder dans les yeux celui qui vous a enlevé ce que vous aviez de plus précieux ? Comment pardonner à l’assassin d’un des siens ? Comment garder la foi quand tant d’atrocités sont commisesau nom de la religion ? Toutes ces questions qui nous assaillent dans une actualité toujours plus tragique,Colum McCann y a été confronté en suivant, aux côtés de Diane Foley, le procès de l’assassin du fils de celle-ci. Cette mère courage a puisé dans sa foi et son humanisme la force de rencontrer un de ceux qui ont torturé, tué et décapité son fils, le journaliste américain James Foley.
De cette rencontre hors normes, Colum McCann a tiré un texte puissant. Avec humanité et compassion, il a donné une voix à James et Diane Foley et, au-delà, à tous ceux qui souffrent au nom du fanatisme.
Tropismes vous invite à rencontrer Nathalie Azoulai à l'occasion de la parution de Python aux éditions POL.
« Les machines du monde tournent grâce à des programmes informatiques qu’on appelle le code. Cette révolution technique ressemble à celle de l’électricité à la différence près qu’elle se compose de langages, de grammaires, de traductions, toutes choses qui devraient nous concerner mais dont nous ignorons tout. Je suis une femme, j’ai plus de cinquante ans, je suis écrivain et, malgré tous ces handicaps, je veux apprendre à coder. Je veux comprendre ce qui se passe sous les doigts des jeunes codeurs qui pianotent jour et nuit, font défiler sur leurs écrans noirs des lignes de signes multicolores, véloces, écrites dans notre alphabet mais que nous autres ne décodons pas. Ils sont là, à côté de nous, silencieux et puissants, et nous ne les voyons pas.
Mes proches se moquent de moi, me rappellent que je panique au moindre bug et ils ont raison, alors que faire ? Par où commencer ?
Python est bien le nom d’un langage de programmation mais c’est surtout ici une autofiction écrite comme un conte initiatique, mythologique, au cours duquel je croise Boris, Chloé, Margaux, Enzo, des jeunes gens qui codent et tentent de m’expliquer comment ils font. Je n’y comprends rien, je laisse tomber, je n’ai plus l’âge, je retourne à mes livres, à quoi bon ? Mais Python m’obsède et je m’obstine. Je m’y remets, intriguée par ces bataillons de geeks tournés vers des fonds où ils descendent entre eux, entre hommes. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Que cachent-ils ?
J’enquête et Python s’écrit en images sur mon mur à coups de visages, de scènes, de mots, de tableaux, de films, comme dans la série Homeland. Et brusquement, le visage de mon suspect affleure. Je remonte le temps, je retrouve Simon qui, le premier, m’a guidée dans le monde des jeunes hommes entre eux, Simon qui planquait ses magazines porno sous mon lit de jeune fille… »
Python est le récit fascinant d’une séduction contrariée pour le « nouveau monde » informatique, son langage, la puissance et la jeunesse qui lui sont associées. L’enquête se fait progressivement plus intime et trouble, jusqu’à révéler une autre séduction.
Tropismes vous invite à rencontrer les bruxelloises Victoire de Changy et Fanny Dreyer à l'occasion de la parution de leyur album Collections aux éditions La Partie.
Sept enfants nous présentent tour à tour leurs trésors. Au-delà du plaisir de trouver l’objet rare, il y a pour le collectionneur celui d’organiser, de prendre soin des objets. Omar, par exemple, dispose ses trouvailles sur l’appui de la fenêtre de sa chambre. Avec Cléo qui poursuit une collection de mains commencée par sa grand-mère puis agrandie par sa mère, Victoire de Changy raconte aussi de quel désir, de quel manque, ou de quelle transmission peut naître une collection. Fanny Dreyer mixe la gouache, le feutre et les crayons de couleur pour réaliser des images envoûtantes où alternent natures mortes et scènes de vie.
Tropismes vous invite à rencontrer Santiago H. Amigorena à l'occasion de la parution de "La justice des hommes" aux éditions POL.
Alice et Aurélien sont un jeune couple qui, comme tant de couples, ne trouve pas de réponses aux questions qu’ils se posent. Parfois ils s’adorent, parfois ils se détestent, et, pour préserver leurs enfants, ils tentent en vain de séparer l’amour de la haine. Une dispute, une trahison, vont confronter le couple à cette impossibilité. Alice court un soir rejoindre un amant, et provoque une crise dramatique qui entraînera le couple et leurs deux enfants, Loup et Elsa, devant la justice. Celle des hommes, de la société, trop souvent inhumaine. Aurélien sera condamné pour des faits de violence sur des policiers et purgera sa peine en prison, séparé de ses enfants et de la femme qu’il continue d’aimer. Ce qui pourrait être un mélodrame ordinaire sur la rupture amoureuse devient ici une méditation romanesque sur l’au-delà du bien et du mal, sur le silence intérieur de chacun, le lieu inviolable de chaque personne humaine : « cet endroit perdu de notre corps, écrit le romancier, cet endroit où la mémoire et l’oubli sont une seule et unique chose, cet endroit que nous ne savons pas nommer mais où nous reconnaissons notre humanité et notre enfance. » Mais comment oublier les guerres et les déchirures, accueillir une justice débarrassée des inutiles jeux de pouvoir et de jalousie, et d’une morale culpabilisatrice ?
Le roman est celui d’un homme bon et aimant mais soudain dépouillé de toute image sociale, hanté par des idées noires et suicidaires, et comme rendu à sa « prison intérieure ». Car il y a, en chacun de nous, « un lieu où rien ne peut séparer ce qui est juste de ce qui est injuste. Il y a, enfoui dans notre cœur, un lieu si reculé qu’il ne connaît ni le bien ni le mal. C’est ce lieu que la justice ne peut pas toucher, qu’elle ne doit pas toucher : c’est un lieu qui ne la concerne pas. »
Tropismes vous invite à rencontrer deux illustratrices bruxelloises pour fêter la parution de leurs albums.
Dans Nuit de chance, Sarah Cheveau nous offre une promenade en forêt envoûtante pour éprouver la vie palpitante de la nuit.
Une enfant courageuse pénètre un soir dans la forêt et raconte ce qu’elle a vu. Dans sa promenade nocturne, elle traverse des fourrés, frôle de grands arbres, croise le chemin d’un écureuil, d’un lièvre, d’un blaireau, d’un renard et d’une famille de cerfs… Soudain surgit la silhouette massive d’un sanglier. Une rencontre dont l’issue surprenante provoque rire et soulagement ! Dans le cahier final, Sarah Cheveau explique comment fabriquer du fusain, présente un nuancier inédit des différentes essences de bois ainsi que deux doubles pages d’herbier. Le lecteur découvre alors toute la subtilité et la richesse de cette technique.
Tropismes vous invite à rencontrer le poète Guy Goffette à l'occasion de la parution de l'anthologie L'oiseau de craie parue dans la collection Espace Nord.
Entre la publication de Quotidien rouge (1971) et les inédits de Paris à ma porte (2021), un demi-siècle de poésie a passé, et c’est pourtant toujours avec la même alacrité que Guy Goffette, recueil après recueil, écrit ses poèmes. Le parcours – chronologique – que dessine cette anthologie, la première à lui être consacrée, le démontre indéniablement : la vigueur du poète se caractérise par une qualité d’écriture et d’inspiration d’une remarquable et constante homogénéité. C’est sans doute l’une des clefs de la grandeur de Guy Goffette, ce qui fait de lui l’un de nos écrivains essentiels. Les obsessions, les thèmes, les mots pour les exprimer forment un univers reconnaissable entre mille auquel chaque nouveau livre vient ajouter une dimension supplémentaire sans en bouleverser les lignes de forces. C’est un monde d’une cohérence rare dont il urgeait d’offrir aux lecteurs une synthèse, pour lui donner ou redonner l’envie de s’en aller sur des chemins qui sans être jamais les mêmes sont pourtant faits d’une même terre.
Tropismes vous invite à rencontrer Gaya Wisniewski pour une dédicace de son livre le Voyage de Chnourka paru aux éditions Memo.
Dans la forêt, l’automne s’est installé. Chnourka et ses amis sont convié·es chez l’étonnant professeur Crumbski. Mirko ne tient pas en place : c’est sûr, le professeur aura des histoires incroyables à leur raconter. Et en effet, il est question de voyages, de fouilles archéologiques, de mystères et… d’une véritable carte au trésor ! Rapidement, la bande s’enthousiasme et un voyage se prépare. Sauf Chnourka, qui devra surmonter ses peurs et quitter sa maison, mais entourée de ses amis, une aventure inoubliable se profile.
Dans ce nouvel album, Gaya Wisniewski fait voyager sa petite troupe dans des contrées lointaines. Pour chacun·e, ce sera l’occasion de se confronter à l’inconnu, de découvrir de nouveaux lieux et de se faire des ami·es aux cultures différentes. Et surtout, de rentrer plus riches d’expériences !
11, Galerie des Princes
Galerie Royale Saint-Hubert
B-1000 Bruxelles
T. +32 (0)2 512 88 52
Ouvert tous les jours
Lundi : 10.00 - 18.30
Mardi : 10.00 - 18.30
Mercredi : 10.00 - 18.30
Jeudi : 10.00 - 18.30
Vendredi : 10.00 - 18.30
Samedi 10.30 - 19.00
Dimanche : 13.30 - 18.30