Tropismes vous invite à rencontrer Martine Wijckaert à l'occasion de la parution de Sfumato aux éditions l'arbre de Diane.
SFUMATO s'effeuille au fil de trois récits qui ont entre eux la persistance d'une fausse fratrie, une sorte de chambre d'écho en somme. Marqués de l'empreinte des différentes époques dont ils sont issus, les souvenirs en dessinent un croquis anamorphosé qui se fond peu à peu dans un présent incertain.
Tel un tableau ancien, paysage orageux dans les polders et bien de famille annexé au fil du temps sur de nombreux murs, il est le champ de liberté d'une écriture qui se souviendra mal, défait. (présentation de l'éditeur)
Tropismes vous invite à rencontrer Sarah Chiche à l'occasion de la parution, au Seuil, de son nouveau roman Les Alchimies.
En 2022, en pleine crise de l’hôpital, Camille Cambon, médecin légiste vaillante et brillante, reçoit un mail énigmatique. Il y est question du peintre Goya et de son crâne volé après son inhumation à Bordeaux en 1828, et dont on a depuis perdu la trace. D’abord portraitiste officiel de la cour, aimé des puissants, le maître espagnol devint, à la suite d’une maladie, l’observateur implacable et visionnaire des ténèbres de l’âme humaine.
Les parents de Camille et son parrain, neurologue, se sont passionnés pour l’oeuvre de Goya, avant de devenir des scientifiques de renommée internationale.
Camille part rencontrer à Bordeaux sa mystérieuse correspondante, une ancienne directrice de théâtre qui a bien connu ces trois-là, alors étudiants en médecine, dans les années 1960, et semble tout savoir de leur obsession partagée pour Goya. Une quête effrénée, entre passion scientifique et déraison, où chacun a pris toutes les libertés et tous les risques, au point de s’y brûler les ailes.
Du siècle des Lumières à la création d’une société secrète de médecins, Les Alchimies est une fresque captivante sur l’origine du génie, les amitiés qui ressemblent à l’amour, les pouvoirs obscurs et merveilleux de l’art.
Tropismes vous invite à rencontrer Chloé Delaume à l'occasion de la parution de Pauvre folle aux éditions du Seuil.
Dans toutes les histoires d’amour se rejouent les blessures de l’enfance : on guérit ou on creuse ses plaies.
Pour comprendre la nature de sa relation avec Guillaume, Clotilde Mélisse observe les souvenirs qu’elle sort de sa tête, le temps d’un voyage en train direction Heidelberg. Tandis que par la fenêtre défilent des paysages de fin du monde, Clotilde revient sur les événements saillants de son existence. La découverte de la poésie dans la bibliothèque maternelle, le féminicide parental, l’adolescence et ses pulsions suicidaires, le diagnostic posé sur sa bipolarité. Sa rencontre, dix ans plus tôt, avec Guillaume, leur lien épistolaire qui tenait de l’addiction, l’implosion de leur idylle au contact du réel.
Car Guillaume est revenu, et depuis dix-sept mois Clotilde perd la raison. Elle qui s’épanouissait au creux de son célibat voit son cœur et son âme ravagés par la résurgence de cet amour impossible. La décennie passée ne change en rien la donne : Guillaume est toujours gay, et qui plus est en couple. Aussi Clotilde espère, au gré des arrêts de gare, trouver une solution d’ici le terminus.
Venez découvrir deux très beaux albums pour enfants publiés par les éditions Versant Sud.
Sara Gréselle viendra dédicacer son nouvel opus "Le sourire d'Yvon Quokka", un livre au graphisme doux et expressif. Dans ce nouveau livre, Sara Gréselle aborde le sujet de la tristesse face aux injonctions au bonheur. Elle parle de norme, d’appartenance, et nous fait découvrir ce merveilleux animal qu’est le quokka !
Juliette Farges viendra signer son tout premier livre "Monsieur Cheval et ses amis" écrit par Stéphanie Demasse-Pottier. Cet album pour petits évoque la solitude, la tristesse et le sentiment d’abandon qui peut rendre mélancoliques petits et grands. Une histoire simple en apparence pour parler d’émotions qu’il n’est pas toujours facile de nommer, et de l’importance des amitiés.
Tropismes vous invite à rencontrer Jean-Philippe Toussaint à l'occasion de la parution de L'échiquier et de sa nouvelle traduction du livre de Stefan Zweig Les échecs aux éditions de Minuit.
« Je voulais, écrit Jean-Philippe Toussaint, que ce livre traite autant des ouvertures que des fins de partie, je voulais que ce livre me raconte, m’invente, me recrée, m’établisse et me prolonge. Je voulais dire ma jeunesse et mon adolescence dans ce livre, je voulais débobiner, depuis ses origines, mes relations avec le jeu d’échecs, je voulais faire du jeu d’échecs le fil d’Ariane de ce livre et remonter ce fil jusqu’aux temps les plus reculés de mon enfance, je voulais qu’il y ait soixante-quatre chapitres dans ce livre, comme les soixante-quatre cases d’un échiquier. »
Tropismes vous invite à rencontrer le philosophe Laurent de Sutter à l'occasion de la parution de Superfaible : penser au XXIème siècle aux éditions Flammarion.
« Nous sommes devenus superforts. Rien ne peut nous résister : la plus grande œuvre d’art, l’action la plus héroïque, l’entreprise la plus noble, la figure la plus impeccable – elles ne le sont que pour autant que nous le voulions bien. Chacun d’entre nous, partout dans le monde, et quoi qu’il en soit de sa richesse ou de sa pauvreté, de sa culture ou de son ignorance, nous sommes plus forts que tout. La superforce est la condition contemporaine de l’être humain. Pour nous, humains du XXIᵉ siècle, plus de réalité qui ne soit bornée par un “Oui, mais”. Qui, aujourd’hui, sauf un abruti ou un niais, oserait dire qu’il n’est pas critique ? Qu’il ou elle n’a pas d’esprit critique ? La raison moderne, la raison critique, parce qu’elle est d’abord une interrogation sur elle-même, comme l’avait dit Emmanuel Kant, ne peut connaître d’autre limite ni d’autre alternative qu’elle-même. De sorte qu’elle a fini par dévorer la totalité du champ du pensable.
Il est temps de faire le point sur le programme critique et de se poser la question de ce qu’il a laissé de côté. Et la réponse que je propose est : il a laissé de côté le futur. Il n’y a pas d’après de la critique, parce que l’idéal de la critique est le champ de ruine où survivrait une luciole, où pousserait une pâquerette. »
C'est la rentrée !!! Tropismes vous invite à découvrir le nouvel album de Christophe Gillet et Jean-Luc Englebert paru chez Abc Melody.
Madame Aline, la maîtresse de Marcel, a toujours de bonnes idées. Ce matin, elle annonce aux élèves sa nouvelle trouvaille :Inviter les parents en classe le temps d’une journée ! Une journée originale qui s’appellerait, dit-elle, « Mes parents ont un incroyable talent ». Chouette, le petit Marcel va inviter son papa, le meilleur chocolatier de la ville ! Les invitations sont lancées. Le programme s'annonce génial: le papa d'Anna collectionne les plaques de voitures, la maman de Pablo détient le record du lancer de crêpes, Youssouf a un papa ex-champion de boxe, les parents de Carmen roulent en Harley-Davidson...Le jour J arrive, la classe se transforme en salle de spectacle avec une surprise de taille pour Marcel pour clôturer cette journée mémorable.
Tropismes vous invite à rencontrer Olivier De Schutter à l'occasion de la parution de Changer de boussole : la croissance ne vaincra pas la pauvreté aux éditions Les Liens qui libèrent.
Olivier De Schutter lance un avertissement. Non, la croissance ne résoudra en rien la question des inégalités ni celle des multiples crises environnementales. Au contraire, elle ne fera que les aggraver. Chiffres à l'appui, il démontre l'urgence d'un changement de boussole pour bâtir collectivement la société post-croissance.
En tant que moyen de lutter contre la pauvreté et les inégalités, la croissance économique a franchi le pic de son utilité : dans les pays riches, elle est devenue contre-productive.Elle nous a conduit à franchir une série de limites planétaires : la Terre ne peut plus continuer à fournir des ressources à ce rythme, ni à absorber les déchets et la pollution causés par notre culture du jetable et notre désir infini de consommer. Mais la quête de croissance a aussi conduit à augmenter les inégalités et l’exclusion sociale. Au nom de cette quête, on a flexibilisé le marché du travail, et on a encouragé l'émergence d'un précariat mondial. On a abaissé les obstacles aux échanges commerciaux et à l'investissement, ce qui a fragilisé les travailleurs et travailleuses les moins qualifiés et affaibli le pouvoir de négociation des syndicats. On a encouragé la marchandisation de pans entiers de l’existence, au risque d’augmenter encore la mise à l’écart de celles et ceux qui ont le moins.
Depuis quarante ans, la quête de croissance a ainsi créé de l'exclusion, et elle a conduit à une augmentation massive des inégalités. Il nous faut autre chose : il nous faut imaginer la prospérité sans croissance. C’est à cette condition qu’on pourra réconcilier la population, y compris les plus précarisés, avec la transformation écologique : faire en sorte que celle-ci soit vue comme une opportunité plutôt que comme un fardeau.
Tropismes vous invite à une rencontre exceptionnelle avec Éric Reinhardt à l'occasion de la parution de Sarah, Susanne et l'écrivain aux éditions Gallimard.
Sarah a confié l’histoire de sa vie à un écrivain qu’elle admire, afin qu’il en fasse un roman. Dans ce roman, Sarah s’appelle Susanne.
Au départ de ce récit, Susanne ne se sent plus aimée comme autrefois. Chaque soir, son mari se retire dans son bureau, la laissant seule avec leurs enfants. Dans le même temps, elle s’aperçoit qu’il possède soixante-quinze pour cent de leur domicile conjugal. Troublée, elle demande à son époux de rééquilibrer la répartition et de se montrer plus présent, en vain. Pour l’obliger à réagir, Susanne lui annonce qu’elle va vivre ailleurs quelque temps. Cette décision provoquera un enchaînement d’événements aussi bouleversants qu'imprévisibles…
Réflexion sur le lien troublant et mystérieux qui peut apparaître entre lecteurs et écrivains, ce roman puissant, porté par la beauté de son écriture, fait le portrait d’une femme qui cherche à être à sa juste place, quelque périlleux que puisse être le chemin qui y mène.
Tropismes vous invite à rencontrer la traductrice et romancière Corinne Atlan le vendredi 22 septembre à 19h.
Après des études de japonais à l’Inalco, Corinne Atlan a passé une quinzaine d’années au Japon et au Népal, où elle enseigne le français langue étrangère avant de se consacrer, à son retour en France, à la traduction littéraire puis à l’écriture.
Elle a traduit plus de soixante oeuvres japonaises dans des domaines variés, notamment de nombreux titres de Haruki Murakami, Ryû Murakami, Yasushi Inoue, ou encore de Hitonari Tsuji et Fumiko Hayashi. Traductrice de poésie et de théâtre, elle est lauréate du prix Konishi de la traduction (pour Chroniques de l’oiseau à ressort, de Haruki Murakami, publié au Seuil en 2001), ainsi que de la Villa Kujoyama de Kyôto, en 2003, où elle écrit son premier roman : Le Monastère de l’aube (Albin Michel, 2006), qui sera suivi par Le Cavalier au miroir (L’Asiathèque, 2014), également situé dans la sphère géographique et culturelle qui lui est chère : Japon, Népal, Tibet.
Corinne Atlan a aussi publié plusieurs essais et récits, notamment Japon, L’Empire de l’harmonie (Nevicata, 2016), Un automne à Kyôto (Albin Michel, 2018), et Petit éloge des brumes (Gallimard, collection folio, 2019).
11, Galerie des Princes
Galerie Royale Saint-Hubert
B-1000 Bruxelles
T. +32 (0)2 512 88 52
Ouvert tous les jours
Lundi : 10.00 - 18.30
Mardi : 10.00 - 18.30
Mercredi : 10.00 - 18.30
Jeudi : 10.00 - 18.30
Vendredi : 10.00 - 18.30
Samedi 10.30 - 19.00
Dimanche : 13.30 - 18.30