Tropismes vous invite à une séance de dédicaces avec l'illustratrice Giulia Vetri à l'occasion de la parution de son album documentaire Une si longue vie aux éditions La Partie.
Le saviez-vous ? Un éléphant vit en moyenne 60 ans. Cela représente 100 vies d’un papillon. La poule, elle, vit en moyenne 12 ans, soit 3 vies de renard mais aussi 3 vies de lombric…
Dans des compositions colorées, Giulia Vetri compare les longévités des animaux, avec une présence humaine en repère. Elle part des plus brèves, avec le célèbre éphémère, jusqu’aux plus longues : cétacés bicentenaires, arbres, coraux millénaires et la méduse immortelle… Certaines planches regroupent des animaux qui partagent la même longévité, d’autres posent des équivalences ludiques qui créent parfois des surprises. Une partie documentaire captivante explique les facteurs qui influent sur la durée de vie d’un être vivant : s’agit-il d’un mâle, d’une femelle ? d’un animal sauvage, domestique, en captivité ? son milieu naturel connait-il des bouleversements ?
Tropismes vous invite à rencontrer Clara Inglese à l'occasion de la parution de Linea Alba, son premier recueil de poèmes aux éditions du Chat Polaire, illustré par Helena Da Silva Casquilo.
Femme de lettres et soprano, Clara Inglese, se produit sur de nombreuses scènes européennes, de la Belgique à l'Italie (ses pays d'origine), en passant par la France, la Suisse, l'Allemagne et les Pays-Bas. Sa carrière, tant sur scène qu'au disque, se déploie dans l'art de la mélodie et la création de musiques d'aujourd'hui.
Elle a enseigné le cours de diction et orthophonie et de méthodologie spécialisée du chant à ARTS² (Conservatoire royal de Mons) et enseigne actuellement le cours de diction française au Koninklijck Conservatorium Brussel.
Tropismes vous invite à rencontrer Michèle Rakotoson et Fabienne Jonca, deux autrices originaires des îles de l'Océan Indien à l'occasion de la parution de leurs romans aux éditions l'Atelier des nomades.
Michèle Rakotoson viendra nous parler de Lalana. Dans les années 1990, Naivo et Rivo étouffent à Antananarivo, une ville enveloppée de poussière rouge et de gaz d’échappement. Copains d’infortune, ils sont rongés par le malheur, une vie sans rien, sans avenir, sans rêve. Pour s’en sortir, ils bricolent avec des petits boulots et des combines. Rien ne leur est épargné. Rivo, qui autrefois rêvait de jouer au saxophone dans les bars de Paris et de New York, est dévoré par le sida. Impuissant, Naivo regarde son ami se consumer sur son lit d’hôpital jusqu’à ce que celui-ci lui demande une dernière faveur : « emmène-moi à la mer ». « La mer leur a été toujours interdite. Comment peut-on rêver de la mer quand on gagne cent francs par mois ? » Avec l’aide de Saroy, Naivo extirpe Rivo d’Antananarivo, de sa touffeur et de son désespoir. Lalana, la route. Ils traversent les routes sinueuses de la campagne, les collines et les rizières, baignés de la lumière ocre de la latérite. Ce voyage s’accompagne de la mémoire paysanne, de ses croyances et légendes qui ont déserté peu à peu la capitale. Michèle Rakotoson nous livre un voyage intime avec une force d’émotion, un voyage sur le chemin de la dignité pour être là, en vie, présent au monde.
Michèle Rakotoson est née en 1948 à Madagascar. Elle a été journaliste et responsable des manifestations littéraires à RFI et directrice littéraire de la Revue noire. Depuis 2008, elle vit à Madagascar où elle a fondé une association qui favorise l’émergence de jeunes écrivains. Avec une production littéraire importante, Michèle Rakotoson est une figure incontournable de la littérature francophone. En 2012, elle a reçu pour l’ensemble de son œuvre, la grande médaille de la Francophonie, décernée par l’Académie française.
Tropismes vous invite à rencontrer Krystel Wanneau, Eric Fabri et Virgine Arantes à l'occasion de la parution du livre Rendre le vivant politique aux éditions de l'ULB.
Présent dans toute politique environnementale et pourtant s'en distinguant précisément parce qu’il n’est pas ce qui nous entoure mais ce qui existe pour et par lui-même, le vivant ne se laisse pas enfermer par les humains – pas si facilement, dirait-on avec nuance – et c’est cet acte de résistance qui le rend politique.
Dans un monde entré dans l'ère anthropocène, où il serait facile d’adopter des politiques environnementales centrées sur l’humain, l’enjeu de ce livre est d’interroger la portée ontologique de l’agentivité, de l’hybridité et des lieux du vivant de deux manières : à travers la théorie et des cas concrets de politiques du vivant.
Les contributions emmènent les lecteurs dans un voyage où les imaginaires du vivant se construisent ou sont à construire. Faisant dialoguer philosophie et sciences sociales, l’ouvrage s’inscrit dans le tournant du vivant et entend y apporter des leçons tirées des terrains de recherche et des réflexions critiques.
Avec les contributions de Virginie Arantes, Philippe Caumières, Emmanuel Charreau, Eric Fabri, Marc-Antoine Sabaté et Krystel Wanneau.
Tropismes vous invite à rencontrer Blandine Rinkel à l'occasion de la parution de La Faille aux éditions Stock.
« Quand j’écris le mot famille, allez savoir pourquoi, je mange le m – on lit faille.
C’est depuis cette fêlure que j’ai écrit ce livre. D’aussi loin que je me souvienne, sortir de chez moi allait avec un immense soulagement et, plus secrète, une profonde joie. L’extérieur était une promesse. Là où certains voient un refuge, d’autres voient une prison. Ceux-là préfèrent la fuite à l’ancrage, et s’inquiètent d’une vie trop normée. C’est à ces personnes que je m’intéresse ici : celles qui, par instinct, se méfient du familier. Celles qui se sentent fauves, désaxées, intimement exilées. Celles que le groupe a expulsé, ou qui le rejettent, pour des raisons intimes, politiques ou métaphysiques - tout à la fois. Celles qui, tout en aimant leur foyer, s’y sentent parfois piégées. Celles qui refusent, ne parviennent pas, ou n’aspirent pas, à s’établir.
Toutes celles qui doivent couper pour rester vivantes. » B.R
Tropismes vous invite à une soirée hommage à l'écrivain belge Pierre Mertens disparu ce 19 janvier 2025.
Parmi les curieux du monde, il étati toujours un des premiers. Son regard et ses amitiés littéraires faisaient fi des préjugés et des frontières, et, à l'entendre parler d'écrivains inconnus, on croyait presque qu'il connaissait toutes les langues... Pour nous il était une Europe, au moins qui savait être proche. En beaucoup il avait la générosité des amoureux et la rigueur des combattants.
Il nous a laissé un dernier livre "Paysage sans Véronique" paru juste avant sa mort aux éditions des Impressions Nouvelles. Un texte juste auquel il tenait beaucoup, qui rend hommage à Véronique Pirotton morte de façon mystérieuse dans une chambre d'hôtel d'Ostende aux côtés de son mari.
Nous vous invitons à rendre hommage à ce grand auteur des lettres belges en compagnie de son éditeur Benoît Peeters et d'autres de ses amis et amies.
Tropismes vous invite à une rencontre exceptionnelle avec Pascal Quignard à l'occasion de la parution de son nouveau roman Trésor caché aux éditions Albin Michel.
Une femme perd son chat. En l'enterrant dans son jardin, elle met au jour un trésor. Elle voyage. Elle rencontre un homme en Italie. En l'espace d'un an, sa vie est entièrement transformée.
« J'avais sept ans. J'ai toujours pressenti qu'une douleur lumineuse me toucherait un jour. Je savais que cette douleur inexplicable proviendrait de cette heure où tout, quand j'étais petite, s'était perdu. Il y avait une sorte de neige à la fin de mon enfance qui tombait en silence. Tout devait sortir du fond du monde comme le soleil sort de la nuit. »
Tropismes vous invite à rencontrer In Koli Jean Bofane à l'occasion de la parution de Nation cannibale aux éditions Denoël.
D’Haïti à la République démocratique du Congo, autour d’un écrivain médiocre et d’un sculpteur génial, In Koli Jean Bofane met en scène une météorologue américaine, un journaliste haïtien, un ancien combattant congolais et quelques poètes aux prises avec les multiples prédations géopolitiques et économiques du XXIe siècle.
Le retour très attendu du formidable auteur de Mathématiques congolaises, Congo Inc. et La Belle de Casa (Actes Sud), qui dissèque la réalité capitaliste et post-coloniale d’un monde contemporain en guerre – froide ou chaude, selon les lieux –, armé de sa plume affutée et de son humour acide.
Tropismes vous invite à rencontrer Vanessa Springora à l'occasion de la parution de Patronyme aux éditions Grasset.
Attendue sur le plateau de La Grande Librairie pour parler de son livre, Le Consentement, l’autrice est appelée par la police pour venir reconnaître le corps sans vie de son père, qu’elle n’a pas revu depuis dix ans. Dans l’appartement de banlieue parisienne où il vivait, et qui fut jadis celui de ses grands-parents, elle est confrontée à la matérialisation de la folie de cet homme toxique, mythomane et misanthrope, devenu pour elle un étranger. Tandis qu’elle s’interroge, tout en vidant les lieux, sur sa personnalité énigmatique, elle tombe avec effroi sur deux photos de jeunesse de son grand-père paternel, portant les insignes nazis. La version familiale d’un citoyen tchèque enrôlé de force dans l’armée allemande après l’invasion de son pays par le Reich, puis déserteur caché en France par celle qui allait devenir sa femme, et travaillant pour les Américains à la Libération avant de devenir « réfugié privilégié » en tant que dissident du régime communiste, serait-elle mensongère ?
C’est le début d’une traque obsessionnelle pour comprendre qui était ce grand-père dont elle porte le nom d’emprunt, quelle était sa véritable identité, et de quelle manière il a pu, ou non, « consentir », voire collaborer activement, à la barbarie. Au fil de recherches qui s’étendront sur deux années, s’appuyant sur les documents familiaux et les archives tchèques, allemandes et françaises, elle part en quête de témoins, qu’elle retrouvera en Moravie, pour recomposer le puzzle d’un itinéraire plausible, auquel il manquera toujours des pièces. Comment en serait-il autrement dans une Tchécoslovaquie qui a changé cinq fois de frontières, de nationalité, de régime, prise en tenaille entre les deux totalitarismes du XXème siècle ? À travers le parcours accidenté d’un jeune homme pris dans la tourmente de l’Histoire, c’est toute la tragédie du XXème siècle qui ressurgit, au moment où la guerre qui fait rage sur notre continent ravive à la fois la mémoire du passé et la crainte d’un avenir de sauvagerie.
Dans ce texte kaléidoscopique, alternant fiction et analyse, récit de voyage, légendes familiales, versions alternatives et compagnonnage avec Kafka, Gombrowicz, Zweig et Kundera, Vanessa Springora questionne le roman de ses origines, les péripéties de son nom de famille et la mythologie des figures masculines de son enfance, dans une tentative d’élucidation de leurs destins contrariés. Éclairant l’existence de son père, et la sienne, à l’aune de ses découvertes, elle livre une réflexion sur le caractère implacable de la généalogie et la puissance dévastatrice du non-dit.
Tropismes vous invite à rencontrer Sandra de Vivies à l'occasion de la parution de La Femme du lac aux éditions Cambourakis.
Fascinée par une boîte de négatifs dont elle a fait l’acquisition sur un marché à Berlin, une femme s’efforce d’en deviner les motifs. À travers les ombres et les contrastes, elle guette les signes qui lui permettent de les dater et y distingue la silhouette d’une autre femme, dont elle imagine l’existence : celle d’une personne ayant grandi sous le régime nazi, formatée par cette idéologie de la « normalité » et de la performance.
Mais à cette réflexion sur le conditionnement social, sur la valeur des images, ce qu’elles fabriquent et transmettent, vient se greffer une interrogation sur la propre trajectoire de la narratrice : pourquoi a-t-elle été attirée par cette femme et ces photos ? N’a-t-elle pas elle-même été considérée comme « différente », inapte à interagir avec les autres ? Si les dictatures sont connues pour contraindre les trajectoires individuelles, au nom d’un idéal supérieur, les sociétés contemporaines sont-elles exemptes de critiques quant aux catégorisations qu’elles créent et aux modalités qu’elles imposent ? Au fil de cette double enquête historique et sensible, Sandra de Vivies traque les trajectoires perçues comme non conventionnelles et interroge les possibilités de leur existence.
11, Galerie des Princes
Galerie Royale Saint-Hubert
B-1000 Bruxelles
T. +32 (0)2 512 88 52
Ouvert tous les jours
Lundi : 10.00 - 18.30
Mardi : 10.00 - 18.30
Mercredi : 10.00 - 18.30
Jeudi : 10.00 - 18.30
Vendredi : 10.00 - 18.30
Samedi 10.30 - 19.00
Dimanche : 13.30 - 18.30