Interbellum. Cahier. 16-17. Henry Van de Velde

Interbellum. Cahier. 16-17. Henry Van de Velde
Collectif
Ed. Interbellum

Rareté !

Cahiers Interbellum n°16-17 et n°18-19 consacrés à Henry Van de Velde.

'[...]publiés ici en fac-similé, et dans les langues de leur publication (français, néerlandais ou allemand)' ' Ces écrits que l'on ne trouvait plus que dans les bibliothèques spécialisées reprennent les grands thèmes chers au grand théoricien de l'Art Nouveau et de ce qui a suivi : synthèse des arts et de l'artisanat, conception rationnelle, regards nouveaux sur l'histoire générale de la création, signification contemporaine des deux grands pavillons dont Van de Velde s'est occupé - ceux de la Belgique aux expositions de Paris, en 1937, et de New York, en 1939. [...] En tout, vingt-cinq écrits, bien caractéristiques d'une pensée ferme sur le destin des arts plastiques. [...]

In A+. Revue belge d'architecture, n°224, juin-juillet 2010

 

 

Jardins de rue au Japon

Jardins de rue au Japon
Michel Butor, Olivier Delhoume, Christian Bernard
Ed. Notari

Les «jardins de rue» rassemblés dans cet ouvrage sont particulièrement saisissants du fait qu’ils marquent une distance considérable par rapport à l’image du jardin japonais tel que nous nous le représentons: un espace subtilement arrangé aux fins d’amener le contemplateur à fondre en lui-même toutes les valeurs du temps. Ici, c’est essentiellement l’éphémère, l’improvisé, le discret, l’insignifiant presque que transmet l’objectif du photographe. Il faut dire aussi que ces fragments de nature, déposés par des mains délicates dans les lézardes, les recoins, les «blancs» de la cité moderne, nous les voyons de notre regard formé à des modèles de jardins qui expriment «à l’anglaise», «à la française» etc., une esthétique marquée par l’équilibre, la maîtrise des formes et des couleurs. Ceux-ci nous surprennent donc d’abord par leur «pauvreté». Et c’est tout l’art d’Olivier Delhoume, allié à la poésie de Michel Butor, de nous en révéler la vigueur et la diversité (plutôt que la «richesse») dans le contexte de ces monstres urbains (Tokyo, Osaka, Kobe) qui, pour peu qu’ils fussent plus visibles, n’en feraient qu’une bouchée…

La présence de ces linéaments de fleurs et de verdure est signe de résistance de l’humain à l’inhumain; et par un renversement rendu possible par la seule force de cet art de l’ombre, ils sont un condensé de civilisation au cœur même de ce qui devrait en être la forme culminante, la ville, mais qui, par sa démesure, retourne à une nouvelle sauvagerie.

Woody Allen. Portrait d'un antimoderne

Woody Allen. Portrait d'un antimoderne
Dandrieu Laurent
Ed. CNRS

Je ne crois pas à une vie future, mais j'emporterai quand même des vêtements de rechange. » Woody Allen est-il seulement cet amuseur public, aux comédies pétillantes truffées de bons mots et de situations absurdes ? Ou bien faut-il d'abord prêter attention aux plaisanteries de celui qui confesse : « Les blagues en disent plus long que bien des livres de philosophie ». Dans cet ouvrage à la fois drôle, vivant et admirablement documenté, Laurent Dandrieu livre une analyse savoureuse des grands thèmes qui composent l'univers du cinéaste : la politique, Dieu, la morale, l'amour, le sexe et les femmes, la mort, la psychanalyse, la modernité, les intellos et les bobos... Où l'on découvre un Woody Allen d'un pessimisme flamboyant mais cherchant toujours à dresser des barrières contre la tentation du désespoir, farouchement individualiste mais soucieux de trouver malgré tout les sources d'un comportement moral, incapable de croire en Dieu mais refusant résolument le matérialisme. Et trouvant finalement, grâce aux femmes et à l'amour, les meilleures raisons de ne pas désespérer tout à fait.

Le portrait d'un Woody Allen inattendu, à la recherche de l'absolu, préoccupé de métaphysique et nostalgique d'un monde mieux ordonné, laissant toujours percer la gravité sous le rire, très loin de l'image du clown séducteur et libertin à laquelle on le réduit souvent.

Une immersion passionnante dans l'univers du plus tourmenté des cinéastes comiques, suivie d'une filmographie commentée de ses 42 films et d'un choix d'aphorismes.

La France de Raymond Depardon

La France de Raymond Depardon
Depardon Raymond
Ed. Seuil

Ce livre est né du désir très ancien de Raymond Depardon de photographier la France, avec vérité, en guettant les traces de l’homme sur le territoire, un peu à la manière dont le photographe Walker Evans - admiré de Raymond Depardon - a photographié les Etats-Unis au début du XXème siècle.

Les photographies sont prises, comme au tout début de l’histoire de cet art, à l’aide d’une chambre posée sur un pied, contrainte qui a aidé l’artiste à ne faire qu’ « une » photographie de chaque lieu, à assumer l’angle de vue, à voir frontalement.

Raymond Depardon a visité presque toutes les régions de France, dans un fourgon aménagé. Il s’est totalement imprégné des lieux. Il s’est concentré sur les sous-préfectures ? espace jusque-là fui par l’artiste, désormais saisi du désir de le comprendre, afin de voir quelle était la relation de l’homme à son espace de vie.

L’album regroupe trois cents photographies en couleurs, grand format. Il est assorti d’une préface de Raymond Depardon.

C’est la France réelle. Le livre est coédité avec la BNF. Les photographies y feront l’objet d’une grande exposition.

Histoire de l'habitat idéal. De l'Orient vers l'Occident

Histoire de l'habitat idéal. De l'Orient vers l'Occident
Berque Augustin
Ed. Le Félin

« & C’est l’histoire des raisons pour lesquelles la société urbaine des pays riches en est venue à idéaliser le modèle de l’habitation individuelle au plus près de la nature.& »

De ses plus anciennes expressions mythologiques jusqu’à l’urbain diffus contemporain, cette histoire couvre plus de trois millénaires. Elle aboutit aujourd’hui à un paradoxe insoutenable& : la quête de « la nature » détruit son objet même : la nature. Associée à l’automobile, la maison individuelle est effectivement devenue le motif directeur d’un genre de vie dont l’empreinte écologique démesurée entraîne une surconsommation, insoutenable à long terme, des ressources de la nature.

Les deux premières parties de l’ouvrage sont historiques. Elles portent principalement sur l’Asie orientale, où est apparue la notion de paysage, tout en opérant de multiples recoupements avec l’Europe, et en montrant la confluence, à partir du xviiie& siècle, des diverses filiations d’où est issu l’idéal de l’habitation hors de la ville, au sein de « la nature ».
La troisième partie porte sur les tendances générales de l’habitat contemporain dans les pays riches (Amérique du Nord, Europe occidentale, Japon…) en soulignant leur double effet sur la nature : externe (sur l’environnement) et interne (sur les fondements ontologiques de l’être humain).

Dépassant le clivage Orient-Occident, ce livre montre les analogies profondes qui, là comme ailleurs, instituent d’un même mouvement la personne et l’écoumène, la relation de l’humanité à l’étendue terrestre.

Géographe et orientaliste, Augustin Berque est directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales. Auteur de nombreux ouvrages sur la relation des sociétés humaines à leur environnement, au Japon en particulier, il a été en 2009 le premier occidental à recevoir le Grand Prix de Fukuoka pour les cultures d’Asie.

Des plantes auxquelles se fier

Couverture non disponible
Jacques Falquet et Bertrand Graz
Ed. Payot-Lausanne

Hors de la vaste jungle des herbes incertaines

Il y a d'un côté les adeptes des plantes et des tisanes, qui apprécient la relative innocuité des médecines douces et se satisfont d'une tradition souvent millénaire quant à l'usage et aux effets de telle ou telle espèce.
D'autres à l'opposé se vantent de ne pas y croire, et refusent fermement d'ingérer tout ce qui n'a pas la forme d'un comprimé : un biochimiste et un médecin vont ici les réconcilier. C'est sous une livrée bicolore modeste que se présente Des plantes auxquelles se fier, ouvrage dont Jacques Falquet et Bertrand Graz ont eu l'idée après des années de coopération dans des pays où le prix des médicaments dépasse souvent considérablement les possibilités économiques des malades.
Regroupant une petite trentaine de plantes aux possibilités thérapeutiques éprouvées (tests en double-aveugle, vérification approfondie de l'innocuité, prise en compte de la marge du dosage), ce petit livre jaune et vert propose au lecteur ordinaire une synthèse tirée d'articles médicaux parus en français, allemand et anglais, avec une première sélection de plantes courantes (menthe poivrée, eucalyptus, camomille?), pouvant figurer dans le traitement rationnel de quelques symptômes courants (acné, maux de tête et migraines, rhumes, troubles du sommeil, nausées?). Les auteurs décrivent leurs caractéristiques, les espèces avec lesquelles elles pourraient être confondues, et la meilleure façon de les cultiver au jardin ; le temps de traduire et de vérifier d'autres sources, ils publieront en principe un deuxième volume, jetant enfin la base d'une pharmacopée végétale fiable et sans danger.
(Anne de Bardzki)

Du nomadisme

Couverture non disponible
Maffesoli Michel
Ed. Poche/biblios essais

Le vent des steppes

Couverture non disponible
Ollivier Bernard
Ed. Phébus

Chemins aux vents

Couverture non disponible
Sansot Pierre
Ed. Rivages/Petite bib

Typograaf, typographiste, book designer

Couverture non disponible
Baudin Fernand
Ed. De Buitenkant

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