L'image de la ville. Bruxelles et ses photographes des années 1850 à nos jours

L'image de la ville. Bruxelles et ses photographes des années 1850 à nos jours
Leenaerts Danielle
Ed. CFC

L'Image de la ville. Bruxelles et ses photographes, des années 1850 à nos jours fait dialoguer l'évolution de l'urbanité bruxelloise et l'histoire de la photographie.

Vers la moitié du XIXe siècle, la jeune capitale belge s'est tout naturellement tournée vers la photographie, médium qui lui était rigoureusement contemporain, adressant à ses pionniers la demande de valoriser son patrimoine sous une forme résolument moderne. Réciproquement, les grands travaux urbanistiques et la modernisation de la ville sont vite apparus comme autant de sujets d'inspiration. Dès le siècle suivant, la réalité urbaine, inépuisable répertoire de formes pour les photographes, invitera ceux qui seront alors devenus des artistes à sans cesse redéfinir l'image de la ville.

Propice à tous les imaginaires, Bruxelles, ville-laboratoire, se retrouve au centre des préoccupations de nombreux photographes contemporains.

Bruxelles néoclassique. Mutation d'un espace urbain 1775-1840

Bruxelles néoclassique. Mutation d'un espace urbain 1775-1840
Loir Christophe
Ed. CFC

L'architecture néoclassique est omniprésente à Bruxelles. Quiconque parcourt la ville la côtoie en permanence : en empruntant la rue de Laeken, la rue Royale, la rue du Midi ou les boulevards de la 'petite ceinture', en se promenant au parc de Bruxelles, en traversant la place des Martyrs, en visitant le palais de Charles de Lorraine ou l'Institut Pacheco situé dans le Grand Hospice, en passant par la place Royale, en assistant à un spectacle au Théâtre royal de la Monnaie ou au Jardin Botanique, mais aussi en se rendant au siège de la plupart des institutions dépendant des autorités fédérales, régionales et communautaires.

Patrimoine architectural remarquable, ces édifices, rues, places et quartiers sont le fruit d'une vaste politique d'embellissement qui a bouleversé la physionomie de la ville et transformé les pratiques des citadins, entraînant une véritable mutation de l'espace urbain au tournant des XVIIIe et XIXe siècles.

Par le biais de promenades - une pratique dont le développement est contemporain de ces réalisations architecturales -, Christophe Loir nous restitue la modernité des ensembles néoclassiques bruxellois.

Pour compléter son analyse, il a inséré tout au long de l'ouvrage plus d'une trentaine de développements complémentaires. Le lecteur y trouvera l'étude de différents thèmes éclairant les aspects principaux de la mutation de l'espace urbain bruxellois entre 1775 et 1840 : du recours aux opérations de lotissement à l'évolution de la réglementation de l'espace public, en passant par la naissance du permis de bâtire ou l'aménagement des premiers trottoirs...

 

 

Down and out

Down and out
Loïc Delvaulx & Olivier Bailly
Ed. Husson

Pendant deux ans, Loïc Delvaulx a arpenté les rues de Mimi et Bibi, d'Alain et Elvis, de Michel. Il a partagé les verres de trop, des bouts de trottoir, quelques cafards, parfois un peu d'espoir. Il s'est fondu dans le bitume, le regard discret et honnête.

Au bout de ces deux années, il raconte trois portraits de vies: une famille relogée après une expulsion en hiver, un duo de galère, et un jeune homme alcoolique en rupture sociale. Ne cherchez pas la photo choc, elle ne se trouve pas dans le livre. Loïc Delvaulx a privilégié la torpeur du matin froid, les douches dans les vestiaires de l'ULB, ou les démarches administratives au CPAS.

A travers des images à la fois puissantes et quotidiennes, « Down&Out » raconte des chutes. Des virages mal négociées, une descente tantôt lente, tantôt subite. Une douce déchéance. La pauvreté extrême. Celle qui, quoi qu'on en dise, nous effraie tous, qui nous isole. Qui provoque l'exclusion du genre humain.

Au cours des prochaines années, Loïc Delvaulx sillonnera les capitales européennes pour évoquer l'Europe précaire, avec comme fil rouge la problématique du logement dans les différentes capitales.
Communiqué de presse

Encore aujourd'hui la photographie nous aide à voir ce qu'on ignore ou néglige. Loïc Delvaulx a photographié Alain, Elvis, Bibi, Mimi et Michel que nous n'avons sûrement pas vus... et Olivier Bailly raconte un peu de leurs vies.

Grammaire du cinéma

Grammaire du cinéma
Marie-France Briselance & Jean-Claude Morin
Ed. Nouveau Monde
On ne peut pas aimer le cinéma sans vouloir en comprendre le langage. C'est le projet de cet ouvrage qui démonte bien des idées reçues.
Ainsi, ce ne sont pas les frères Lumière qui ont inventé le cinéma, c'est l'Américain Thomas Edison, dont le collaborateur Laurie Dickson tourne le premier film en 1891. En moins d'une génération, les cinéastes primitifs vont créer pas à pas un langage spécifique qui permettra à leurs films d'être vus et compris par les spectateurs du monde entier. Et si la naissance des six premiers arts majeurs se perd dans la nuit des temps, nous possédons en revanche tous les jalons de l'élaboration du langage du cinéma.
Aujourd'hui, c'est le même langage qui est utilisé, l'arrivée du parlant ne l'a nullement périmé, et pas davantage les autres avancées techniques. Les cinéastes actuels emploient de la même façon que Georges Méliès l'arrêt de caméra et la surimpression. Tels les cinéastes anglais de Brighton, ils ont recours au hors-champ et au plan subjectif. Ils pratiquent l'image par image à l'exemple du Français Émile Reynaud. De même qu'ils se servent des actions parallèles à la manière de David W. Griffith... Sont identifiés ici les « points de grammaire » dont les combinaisons multiples donnent les innombrables figures de style qui caractérisent le talent de chaque cinéaste.
Cet ouvrage est composé de deux parties. La première retrace comment les cinéastes ont inventé leur grammaire et la seconde étudie comment ils l'ont développée jusqu'à nos jours, et comment ils en redécouvrent la force dans des utilisations nouvelles. Se côtoient aussi bien Hitchcock, Godard, Sergio Leone, Welles, Eisenstein, Kubrick, Fritz Lang, que Jean-Pierre Jeunet ou Clint Eastwood... 314 films, de 1891 à nos jours, sont étudiés ou cités. Un album central de 1039 illustrations complète le texte.

L'anatomie du scénario. Cinéma, littérature, séries télé

L'anatomie du scénario. Cinéma, littérature, séries télé
Truby John
Ed. Nouveau Monde
Parmi les nombreux essais et manuels d'écriture, L'Anatomie du scénario est une référence incontournable pour les scénaristes débutants et confirmés.
John Truby entend mettre fin au dogme de la structure en trois actes qu'il juge artificielle. Il préconise les intrigues à multiples facettes, les réseaux de personnages et le mélange des genres. Il invite à tordre les règles qui régissent l'écriture de scénarios afin d'écrire des histoires originales qui doivent être abordées comme des organismes vivants, aussi changeants et complexes que ceux qui les imaginent.
Les préceptes développés dans ce livre complètent plus qu'ils ne concurrencent les ouvrages d'autres théoriciens de la dramaturgie. Ils exposent les bases d'une formation continue aussi populaire en France qu'aux États-Unis où elle a été mise en place il y a trente ans.
Cette Anatomie du scénario est issue d'un long travail d'analyse de centaines de films, de pièces de théâtre, de nouvelles et de romans, allant d'Ulysse de Joyce à La Guerre des étoiles en passant par Tootsie. Concret, pratique sans être simpliste, cet ouvrage s'impose comme la bible du scénariste.

Cinémas contemporains. Du film à l'installation

Cinémas contemporains. Du film à l'installation
Vancheri Luc
Ed. Aléas
L'art contemporain nous a habitués depuis plus d'une trentaine d'années à concevoir du cinéma en dehors de son espace esthétique et social légitime. De son côté, le cinéma ne s'est pas privé de se déclarer contemporain, à un moment où l'on pouvait penser la modernité épuisée. Cette situation a ceci de paradoxal, apparemment, qu'elle laisse l'expression cinéma contemporain flotter entre ce qui a pris la forme d'un cinéma d'installation exposé au musée et dans les galeries et un cinéma irréductiblement conforme à l'économie historique de son dispositif. Loin d'y voir une contradiction, cet essai se propose d'analyser leur expression respective à l'aune du régime contemporain de l'art les justifie.
En s'ouvrant au contemporain, le cinéma ne fait donc pas seulement valoir des valeurs stylistiques nouvelles, il caractérise désormais la manière dont un certain nombre de techniques et de propriétés visuelles, de formes de l'image et du film et, enfin, de pensées cinématographiques se trouvent désormais réglées par une tout autre idée de l'art.

Dans le secret d'une photo

Dans le secret d'une photo
Grenier Roger
Ed. Gallimard/L'un et l'autre
Si j'ouvre mes vieux albums, les compagnons d'autrefois, la plupart disparus, me regardent. C'est un plaisir un peu triste et puis, d'autres jours, un face-à-face avec le néant. Certains, certaines étaient jeunes et séduisants, vraiment beaux. Ils n'auront jamais été vieux. Au bout d'un moment, il est intolérable de se dire qu'ils sont dans une tombe, ou réduits en cendres. Je referme l'album.
Devant ces photos d'autrefois, j'ai l'impression que le présent est un pays étranger. J'y vis en exil. R. G.

Contre l'architecture

Contre l'architecture
La Cecla Franco
Ed. Arléa
Contre l’architecture est une charge, souvent très virulente, contre l’esprit dans lequel travaillent actuellement les grands architectes. À travers une multitude d’exemples (New York, Tirana, Barcelone, ou encore les banlieues parisiennes), l’auteur stigmatise les fourvoiements d’une profession qui, selon lui, a épuisé sa fonction. L’architecture, affirme-t-il, est devenue un pur jeu formel, où l’on a perdu de vue le bien public, ce qui est désastreux pour la ville et ses habitants.

La Cecla n’hésite pas à dénoncer l’incompétence et la culture superfielle des « archistars », lesquels rejettent toute responsabilité en se réfugiant derrière la composante prétendument artistique de leur travail.

Érigés en « marques », au même titre que n’importe quelle griffe à la mode, ils sont accusés ici de servir les grandes opérations de marketing de leurs puissants clients et d’avoir perdu – vendu – leurs âmes.

Franco La Cecla insiste sur la nécessité urgente de repenser la ville et les pratiques architecturales afin de protéger ou d’améliorer nos conditions de vie. La crise des banlieues, la détérioration de l’environnement, l’épuisement des ressources, tout laisse à penser que, faute de réaction, les villes deviendront inhabitables.

L’architecture n’a jamais été autant à la mode. Elle suscite la curiosité, l’engouement d’un public toujours plus nombreux. Ce livre, qui entend recentrer le débat sur une question essentielle – l’impact social de l’architecture contemporaine –, nous offre un contrepoint salutaire : la voix discordante d’un anthropologue passionné, qui a pris le parti des populations contre les architectes, contre cette architecture-spectacle vidée de sa mission première.

Sortons enfin du labyrinthe !

Sortons enfin du labyrinthe !
Corboz André
Ed. Infolio
La notion de labyrinthe, comme celle de destin, s'est compliquée au fil des millénaires. D'une trajectoire directe on est passé à une multiplicité de cheminements, puis à la complexité des systèmes ouverts. Aujourd'hui, le labyrinthe n'a plus ni entrée ni sortie.
À partir de ces réflexions et des analogies qu'elles suscitent, André Corboz résume son expérience et ses réflexions en quelques brefs essais percutants, qui abordent des thèmes aussi variés que la contemporanéité, l'histoire de saint Marc, les Lumières, l'hyperville ou l'environnement.

Aspects de Chopin

Aspects de Chopin
Cortot Alfred
Ed. Albin Michel
Alfred Cortot fut sans doute le plus inspiré des grands pianistes français du XXe siècle. Musicien et pédagogue d'exception, mais aussi écrivain militant, il brosse ici avec passion le portrait de Chopin, un homme à qui tout l'apparentait et qu'il connaissait sur le bout des doigts. Images, légendes, amitiés, amours malheureuses, analyses techniques, savoir-vivre et savoir-faire, Alfred Cortot passe un à un en revue les aspects les plus décisifs de la vie et de l'oeuvre de son compositeur préféré.
Défini par Stefan Zweig comme « la tendresse dans la grandeur », l'art d'Alfred Cortot trouve aujourd'hui en Hélène Grimaud, grande pianiste et ambassadrice émérite de Chopin, une préfacière pour laquelle le compositeur - dont on célèbre le bicentenaire de la naissance - n'appartient pas au passé, mais engage le temps de la méditation et de l'amour avenir. Un homme qui n'en finit pas de nous séduire avec ses valses et de nous plonger, le coeur inquiet, au plus profond de ses Nocturnes.

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