L'Image de la ville. Bruxelles et ses photographes, des années 1850 à nos jours fait dialoguer l'évolution de l'urbanité bruxelloise et l'histoire de la photographie.
Vers la moitié du XIXe siècle, la jeune capitale belge s'est tout naturellement tournée vers la photographie, médium qui lui était rigoureusement contemporain, adressant à ses pionniers la demande de valoriser son patrimoine sous une forme résolument moderne. Réciproquement, les grands travaux urbanistiques et la modernisation de la ville sont vite apparus comme autant de sujets d'inspiration. Dès le siècle suivant, la réalité urbaine, inépuisable répertoire de formes pour les photographes, invitera ceux qui seront alors devenus des artistes à sans cesse redéfinir l'image de la ville.
Propice à tous les imaginaires, Bruxelles, ville-laboratoire, se retrouve au centre des préoccupations de nombreux photographes contemporains.
L'architecture néoclassique est omniprésente à Bruxelles. Quiconque parcourt la ville la côtoie en permanence : en empruntant la rue de Laeken, la rue Royale, la rue du Midi ou les boulevards de la 'petite ceinture', en se promenant au parc de Bruxelles, en traversant la place des Martyrs, en visitant le palais de Charles de Lorraine ou l'Institut Pacheco situé dans le Grand Hospice, en passant par la place Royale, en assistant à un spectacle au Théâtre royal de la Monnaie ou au Jardin Botanique, mais aussi en se rendant au siège de la plupart des institutions dépendant des autorités fédérales, régionales et communautaires.
Patrimoine architectural remarquable, ces édifices, rues, places et quartiers sont le fruit d'une vaste politique d'embellissement qui a bouleversé la physionomie de la ville et transformé les pratiques des citadins, entraînant une véritable mutation de l'espace urbain au tournant des XVIIIe et XIXe siècles.
Par le biais de promenades - une pratique dont le développement est contemporain de ces réalisations architecturales -, Christophe Loir nous restitue la modernité des ensembles néoclassiques bruxellois.
Pour compléter son analyse, il a inséré tout au long de l'ouvrage plus d'une trentaine de développements complémentaires. Le lecteur y trouvera l'étude de différents thèmes éclairant les aspects principaux de la mutation de l'espace urbain bruxellois entre 1775 et 1840 : du recours aux opérations de lotissement à l'évolution de la réglementation de l'espace public, en passant par la naissance du permis de bâtire ou l'aménagement des premiers trottoirs...
Pendant deux ans, Loïc Delvaulx a arpenté les rues de Mimi et Bibi, d'Alain et Elvis, de Michel. Il a partagé les verres de trop, des bouts de trottoir, quelques cafards, parfois un peu d'espoir. Il s'est fondu dans le bitume, le regard discret et honnête.
Au bout de ces deux années, il raconte trois portraits de vies: une famille relogée après une expulsion en hiver, un duo de galère, et un jeune homme alcoolique en rupture sociale. Ne cherchez pas la photo choc, elle ne se trouve pas dans le livre. Loïc Delvaulx a privilégié la torpeur du matin froid, les douches dans les vestiaires de l'ULB, ou les démarches administratives au CPAS.
A travers des images à la fois puissantes et quotidiennes, « Down&Out » raconte des chutes. Des virages mal négociées, une descente tantôt lente, tantôt subite. Une douce déchéance. La pauvreté extrême. Celle qui, quoi qu'on en dise, nous effraie tous, qui nous isole. Qui provoque l'exclusion du genre humain.
Au cours des prochaines années, Loïc Delvaulx sillonnera les capitales européennes pour évoquer l'Europe précaire, avec comme fil rouge la problématique du logement dans les différentes capitales.
Communiqué de presse
Encore aujourd'hui la photographie nous aide à voir ce qu'on ignore ou néglige. Loïc Delvaulx a photographié Alain, Elvis, Bibi, Mimi et Michel que nous n'avons sûrement pas vus... et Olivier Bailly raconte un peu de leurs vies.