A mi-chemin entre littérature et philosophie, la losophie réunit les deux savoirs et, par la même occasion, réconcilie les deux facettes de Raymond Queneau, l'écrivain, bien connu, et le philosophe, élève d'Alexandre Kojève, souvent oublié. Selon Jean-Pierre Martin, Queneau mit la losophie en pratique tout au long de sa carrière littéraire d'auteur, d'éditeur et de fondateur de l'Oulipo.
Les années récentes ont vu plusieurs publications importantes concernant Charles Maurras, qu’il s’agisse de sa correspondance avec l’abbé Penon, ou d’une biographie chez Flammarion.
Il manquait à cette redécouverte un ouvrage à la fois généraliste et introductif, qui permette au lecteur d’avoir un accès représentatif du corpus maurrassien et des problématiques qui se rattachent à cette figure.
Après un « faux-départ » en novrembre 1908, le premier « vrai » numéro de La Nouvelle Revue française paraît en février 1909, sous la seule autorité d'André Gide et de ses amis. C'est le début d'une grande aventure collective vouée à la littérature de création et à son dévoilement critique, « sans prévention d'école ni de parti », sans esprit de sérieux ni relâchement. Histoire littéraire et histoire éditoriale se mêlent ici pour appréhender, à travers de nombreuses archives inédites, Cent ans de littérature à la nouvelle revue française un siècle extraordinairement riche en oeuvres majeures. La NRF, « rose des vents » de la littérature (Mauriac), fut certes la revue de Gide et de ses grands directeurs, mais aussi celle, entre autres, de Claudel et de Valéry, de Proust et de Martin du Gard, d'Alain-Fournier et de Jouhandeau, de Supervielle et de Ponge, de Saint-John Perse et de Michaux, de Malraux et de Sartre, d'Alain et de Blanchot... Et l'aventure se prolonge aujourd'hui, tant à La NRF qu'au sein des Éditions Gallimard qui en sont nées en 1911. Cent ans de NRF : une invitation à un voyage au plus près de la littérature en train de s'écrire.
Le premier écrivain que, derrière une porte vitrée, il a vu au travail, c'était son père, dont il a raconté la fin précoce et tragique dans La chute de cheval. Depuis, Jérôme Garcin n'en finit pas de s'introduire chez les auteurs qu'il aime et qui lui ouvrent leur maison comme on ouvre un livre, pour quelques confidences et beaucoup de souvenirs.
De Vézelay à Saumur, de Thiercelieux à Trouville, du Paris rive droite de François Nourissier au Paris rive gauche de Jean-Jacques Sempé, de la terrasse angevine de Julien Gracq à la lande bretonne de Jean-Marie Gustave Le Clézio, et du jardin londonien de Julian Barnes, où il attend de mystérieuses oies, à un rez-de-chaussée de Francfort-sur-le-Main, où il guette des écureuils en compagnie de Gabrielle Wittkop, Jérôme Garcin poursuit, quinze ans après Littérature vagabonde, son voyage littéraire par mots et par vaux. En avion, en voiture, à pied, et parfois même à cheval.
On ne cesse d'évoquer l'influence des écrivains et des artistes sur leurs successeurs, sans jamais envisager que l'inverse soit possible et que Sophocle ait plagié Freud, Voltaire Conan Doyle, ou Fra Angelico Jackson Pollock.
S'il est imaginable de s'inspirer de créateurs qui ne sont pas encore nés, il convient alors de réécrire l'histoire de la littérature et de l'art, afin de mettre en évidence les véritables filiations et de rendre à chacun son dû.
C'est avec l'invention du codex, cet ensemble de cahiers de parchemin plies et cousus succédant au rouleau de papyrus que commence l'histoire du livre, aux premiers siècles de notre ère. Dans la longue tradition médiévale de copie manuscrite, l'irruption de l'imprimerie, grâce à Gutenberg, ne constituera qu'une rupture technique, tant les premiers livres imprimés s'efforceront d'imiter la magnificence des manuscrits. Mais la diffusion du livre ne pourra plus être arrêtée.
Stimulé par le développement des universités, il part à la conquête de nouvelles classes sociales, participe au rayonnement de l'humanisme et de la Renaissance, aux batailles de la Réforme et des Lumières. En France, à la veille de la Révolution, 2 000 titres sont enregistrés au dépôt légal ; il y en aura 15 000 en 1889. La scolarisation et l'essor des bibliothèques, qui, au XIXe siècle, ont mis le livre à la portée de tous, ne suffisent pas à expliquer une telle croissance. Si l'usage du livre se généralise, c'est aussi parce que les conditions de sa fabrication connaissent les mêmes progrès que le monde industriel. Surtout, un nouveau métier est apparu : l'éditeur, qui chasse, dépiste, découvre le manuscrit, en contrôle la publication et la distribution, relayé par des commis voyageurs et des libraires, présents dans les plus petites villes.
Avec plus de 60 000 titres publiés en 2007 et 470 millions d'exemplaires vendus la même année, le livre poursuit son essor, bientôt accompagné par celui de nouveaux supports, tel le livre électronique, qui étendront la diffusion de l'écrit.
Ce document propose 500 recettes végétariennes pour toutes les occasions avec des informations pour équilibrer ses menus. Au sommaire notamment : chausson géant au potimarron, cheese-cake végétalien sans cuisson, flans de fromage de chèvre aux petits pois, gnocchis au quinoa, pain au lait d'amande et au muesli, orge à la menthe et à la feta, riz au lait d'amande et aux framboises.