"Partages II reprend la deuxième année de mes chroniques sur Facebook, écrites entre juillet 2014 et juillet 2015."
Occupy Wall Street, Indignés, Nuit Debout - plus que jamais la question est posée de définir la vie que nous souhaitons choisir et vivre.
Une vie vécue est inséparable de ses formes, de ses modalités, de ses régimes, de ses gestes, de ses façons, de ses allures... qui sont déj à des idées. Le monde, tel que nous le partageons et lui donnons sens, ne se découpe pas seulement en individus, en classes ou en groupes, mais aussi en « styles », qui sont autant de phrasés du vivre, animé de formes attirantes ou repoussantes, habitables ou inhabitables, c'est-à-dire de formes qualifiées : des formes qui comptent, investies de valeurs et de raisons d'y tenir, de s'y tenir, et aussi bien de les combattre.
Salter par Salter réunit les trois dernières allocutions données par James Salter à l'université de Virginie en 2014, ainsi que l'entretien « Tout ce qui n'est pas écrit disparaît », paru dans la Paris Review en 1993. L'auteur d'Un bonheur parfait s'y confie et évoque les lectures qui l'ont inspiré, la genèse de ses romans, sa vie d'écrivain et ses rencontres, et tente d'analyser ce qui fait un « style ».
Ce recueil rassemble les conférences données par l'auteur à l'université d'Oxford. Sur les questions sans réponses, les énigmes insolubles et les ambigüités nécessaires qui font l'essence du roman et placent le lecteur en son centre : le point aveugle.
En 1861, dès l'âge de 17 ans, Henry James étudie la peinture avec son frère aîné William dans l'atelier de William Morris Hunt. Troublé par l'intimité que cela implique avec le modèle, il découvre qu'il n'est pas fait pour « une attaque aussi directe de la réalité ». Il décide de « rempocher son crayon », et de traiter la réalité par le roman. Cependant, l'exercice de l'oeil, l'acuité du regard posé sur les choses visibles masquant des vérités cachées, est resté un des fondements de son art littéraire, se mettant sciemment en rivalité avec l'art pictural, en puisant dans une sorte de musée intérieur constitué d'expériences vécues et de réflexions théoriques. Durant toute sa carrière, James n'a cessé de visiter galeries et musées, se liant avec des peintres, et rédigeant des chroniques qui le placent dans la lignée de Baudelaire ou de Zola, en particulier lorsqu'il traite d'artistes français, Daumier ou Delacroix. Un choix inédit de ces textes est proposé en annexe, ainsi que de nombreuses reproductions des tableaux commentés.
Hommage à Claudette Oriol-Boyer
N° consacré à l'oeuvre foisonnante et 'décloisonnée' du grand critique littéraire Jean Starobinski.
Comprend également un inédit de Jean Starobinski : Mémoire de Troie
Direction : Patrizia Lombardo
Contributions de Françoise Balibar, Jean-Claude Bonnet, Bernard Böschenstein, Jean-Loup Bourget, Martine Broda, Françoise Coblence, Danièle Cohn, Antoine Compagnon, Yves Hersant, Jackie Pigeaud, Jean-Yves Pouilloux, Michel Schneider
Ce numéro de Critique propose trois études sur l'écriture de l'histoire, le temps et le passé dans l'oeuvre du romancier Pierre Michon, ainsi que des commentaires critiques d'ouvrages d'H. Atlan, C. Prigent, M. Surya, J.-P. Luminet et J. Lichtenstein.