1914 : Bedros Arevchadian débarque de sa lointaine province afin de poursuivre ses études dans le meilleur lycée de Constantinople. Seul survivant de sa famille en 1918, il devient un des « vengeurs » de l'opération Némésis qui vise à éliminer les responsables du génocide arménien. Un siècle plus tard, ses petits-fils, Thierry, le commissaire européen, et Tigrane, le douanier, tentent de récupérer des documents qui rendraient impossible le négationnisme de l'État turc, lorsque, à deux pas de Thierry, une balle tue le patron de la Stolz qui produit un pesticide accusé d'empêcher la reproduction des abeilles.
Un frère et une soeur vivent reclus depuis des années dans leur maison familiale, qu'ils ont baptisée « Notre Château ». Seule la visite hebdomadaire du frère à la librairie du centre-ville fait exception à leur isolement volontaire. Et c'est au cours de l'une de ces sorties rituelles qu'il aperçoit un jour, stupéfait, sa soeur dans un bus de la ligne 39. Le cocon protecteur dans lequel ils se sont enfermés depuis vingt ans commence à se fissurer.
Vingt minutes, c'est le temps qu'il a fallu à une femme et à son fils pour prévenir le médecin après la mort du père de famille. Inspiré d'un fait divers, ce roman s'articule autour de ces deux personnages, tour à tour accusés. Sans réel décor ni intrigue, le récit détourne l'enquête, remettant en questions les indices, les lois et les évidences, et finalement tous les codes du roman policier.
Au Canada, Jean Iritimbi, un Centrafricain sans papiers, rencontre, dans l'hôtel où il travaille au noir, Patricia, une cliente blanche qui s'éprend de lui. Pour le ramener avec elle à Paris, elle vole le passeport d'un Afro-Américain. Mais Jean Iritimbi n'a pas dit à Patricia qu'il a une famille au pays, une femme et deux filles. Il apprend en les appelant qu'elles sont en route pour le rejoindre. Hélas, le bateau qui les transporte fait naufrage. On annonce peu de survivants.
Parfois, il suffit de quelques jours pour dire toute une vie... Franz Schubert, compositeur déjà reconnu mais désargenté, a été invité comme maître de musique de deux jeunes filles de la haute aristocratie viennoise, dans leur somptueuse résidence d'été en Hongrie. Franz reconnaît bientôt en l'une des deux comtesses, Caroline, la plus jeune et la plus talentueuse, son âme soeur. Cet amour, cependant, va se briser sur les conventions et les interdits de caste.
E. Vuillard retrace les événement et les coulisses de l'Anschluss, lorsque la Wehrmacht entre triomphalement en Autriche, et s'interroge sur les fondements des premiers exploits de l'armée nazie, entre rapidité, modernité, marchandages et intérêts.
Le révérend Simeon Pease Cheney a noté tous les chants des oiseaux qui venaient pépier dans son jardin, dans les années 1860-1880. Passionné par les sons, il portait un amour absolu à sa femme disparue.
Un agent immobilier vend des parcelles de la Lune aux particuliers, un homme invente l'autopsie en self-service, des bourreaux racontent les exécutions qu'ils ont pratiquées, un directeur de prison sadique fait vivre ses prisonniers sous la chaleur écrasante du désert...
L'amour est-il un microbe ? Comment subir des parents bornés ? Fumer des pétards rend-il mou ? À quel âge doit-on coucher ? Faut-il réagir quand on reçoit un message de son père adressé à sa maîtresse ? Combien de mois vit une dreadlock ? Peut-on fuguer légalement ?
Le cyclisme, c’est Poulidor, Richard Virenque et Lance Armstrong, ça sent le camphre et la chicorée, les fautes de syntaxe et l’EPO. Le cyclisme, c’est le Tour de France, devant lequel vous ne cessez de vous ennuyer qu’en vous endormant.