Otto et Sophie vivent sans enfants dans une belle maison bourgeoise, où l'on remarque les ?uvres complètes de Goethe, une cuisine ultramoderne et une Mercedes garée dans l'allée.
Un soir Sophie se fait mordre la main par un chat errant alors qu'elle tentait de l'apprivoiser. C'est le début d'une série de petits désastres tout-puissants qui viennent gâcher leur vie, révélant les fractures et les erreurs d'un mariage, et celles d'une société qui s'effondre.
Publié en 1970, Personnages désespérés constitue l'un des exemples les plus étonnants du talent que montrent les écrivains américains pour raconter des histoires.
Paula Fox, née en 1923, est américaine. Elle a vécu à Cuba, en Californie et au Québec et demeure maintenant à New York. Elle a été redécouverte à la fin des années 80, grâce, entre autres, à Jonathan Franzen, Frederick Busch et Andrea Barrett qui la considèrent comme l'un des plus importants écrivains de ce siècle.
Les Éditions Joëlle Losfeld publieront l'intégralité de son ?uvre à l'exception de ses livres pour la jeunesse.
Set against the backdrop of the Millenium celebrations
and Britain's increasingly compromised role in America's war against terrorism', The Closed Circle lifts the lid on an era in which politics and presentation, ideology and the media have become virtually indistinguishable. Darkly comic, hugely engaging, and compulsively readable, it is the much-anticipated follow-up to Jonathan Coe's bestselling novel The Rotters' Club, and reintroduces us to the characters first encountered in that book. But whereas The Rotters' Club was a novel of innocence, The Closed Circle is its opposite: a novel of experience.
Note de l'éditeur
Disponible en édition Hardback et Paperback
Ecrire ses mémoires à l'âge de quarante ans peut sembler
un projet bien étrange. A moins que le but ne soit de découvrir, à travers l'autobiographie, le sens d'une identité collective. C'est ce que tente Rick Moody, dans ce livre étonnant qui est à la fois une auto-analyse, un traité de la mélancolie, un essai sur l'Amérique et sa littérature et une Lettre au père. S'il entreprend de raconter certains moments-clés de sa propre vie - sa liaison avec une jeune femme alcoolique, son enfermement volontaire dans un hôpital du Queens, sa toxicomanie, ses tendances dépressives et ses phobies -, c'est pour mieux les faire entrer en résonance avec une autre histoire, celle de son ancêtre Joseph Moody, qui inspira à Nathaniel Hawthorne Le Voile noir du pasteur, ce conte dans lequel un prêcheur décide de dissimuler pour toujours son visage derrière un voile noir.
Au terme de son enquête, après avoir lui-même porté le voile, Rick Moody découvre que 'la généalogie est un rêve, comme la famille'. Car 'la dissimulation est essentielle à l'identité. Tout livre de mémoires est une fiction, un récit arrangé, un Bildungsroman, comme toutes les fictions ne sont que des mémoires voilés.'
Brillant, provoquant, alternant l'humour et la dramatisation, ce texte est unique en son genre.
Avec Histoire d'une vie, Aharon Appelfeld nous livre quelques-unes des clés qui permettent d'accéder à son oeuvre : souvenirs de la petite enfance à Czernowitz, en Bucovine. Portraits de ses parents, des juifs assimilés, et de ses grands-parents, un couple de paysans dont la spiritualité simple le marque à jamais. Il y a aussi ces scènes brèves, visions arrachées au cauchemar de l'extermination. Puis les années d'errance, l'arrivée en Palestine, et le début de ce qui soutiendra désormais son travail : le silence, la contemplation, l'invention d'une langue. Et le sentiment de l'inachèvement lié au refus obstiné de l'autobiographie, dans son acception la plus courante : histoire d'une vie. Comme si le dévoilement de ce que chacun a de plus intime exigeait une écriture impersonnelle.
Présentation de l'éditeur
' Ceci n'est pas un roman...Plus qu'un journal décousu, j'aimerais le considérer comme lui cri du c?ur ; un message d'espoir lancé dans le vaste univers, un bout de papier enfermé dans une bouteille lancée à la mer, mon espoir étant que mon frère Johnny, qui se trouve quelque part dans le monde, je crois, puisse le lire et décrocher le téléphone le plais proche. '
Depuis quinze ans, Imogen refuse de croire que Johnny est mort noyé. Depuis quinze ans, Imogen pense qu'il a préféré partir pour échapper à la pesanteur asphyxiante d'une famille prisonnière de ses secrets et de ses mensonges. Aujourd'hui, Imogen est décidée à explorer le passé pour comprendre ce qui, à force de non-dits, de désirs inavouables, de violence contenue, a conduit à une tragédie... Dans un texte d'une vertigineuse intelligence, Jennifer Johnston, de ses phrases ciselées, questionne la frontière ténue qui sépare le réel de l'imaginaire, les faits de la fiction.
Présentation de l'éditeur
Jennifer Johnston est née à Dublin en 1930. Après Petite musique des adieux, Ceci n'est pas un roman est son deuxième livre à paraître chez Belfond.
Une maison de campagne quelque part en Toscane. Un mois d'août caniculaire de la dernière année du XXe siècle. Tristano, un homme qui a combattu pour la liberté de son pays sous ce nom emprunté à un personnage de Leopardi, fait venir à son chevet un écrivain qui, apparemment, s'est inspiré de lui autrefois pour un roman. Mais est-il possible d'inscrire dans le cadre d'un récit la géométrie ambiguë de la vie, faite de contradictions, de doutes, d'omissions, de désirs inaccomplis, de souvenirs faux ou présumés ? Le destin personnel d'un héros comme Tristano, chargé d'espoir et de désespoir, de générosité et d'amertume, peut d'ailleurs tenir à des nuances imperceptibles : un centimètre à gauche ou à droite dans le viseur d'un fusil...
Qu'est-ce que l'héroïsme ? Qu'est-ce que la lâcheté ? Et le courage ? Et la trahison ? Au cours de son agonie, tenaillé par la gangrène et les céphalées, en proie aux effets de la morphine qu'on lui administre, Tristano recompose un incernable passé et brosse la fresque de soixante ans d'histoire de l'Italie...
Dans ce roman à la fois testamentaire et visionnaire, parfois halluciné, et souvent d'une inquétante drôlerie, des motifs reviennent, en variations, des femmes se superposent ou entrent en collision, et toute certitude est finalement congédiée dans une scène abyssale qui redistribue les cartes et plonge le lecteur dans une profonde interrogation sur ce qui fait une vie et sur la possiblité de la raconter. Car une question traverse tout le livre : qui témoigne pour le témoin ?
Bernard Comment
Peter Hook, auteur de best-sellers pour enfants, raconte en une nuit à un petit garçon l'histoire de sir James Matthew Barrie, l'auteur de Peter Pan. Il évoque le Londres de l'ère victorienne, les jeunes années de Barrie marquées par la mort de son frère David, ses pièces de théâtre, sa célébrité et sa relation très étroite avec les enfants Llewelyn Davies, modèles de Peter Pan. Mais, en double maléfique de Barrie, Peter Hook met en scène sa propre vie à l'époque des Swinging Sixties, des Beatles et des beatniks, et celle de son jeune personnage, Jim Yang, qui voyage dans le temps pour ne pas grandir.
Biographie romancée explorant la naissance de l'enfance au début du XXe siècle, récit torrentiel, halluciné et inquiétant sur les années psychédéliques, Les Jardins de Kensington est une vision sauvage et fantasmatique de l'enfance comme territoire limitrophe avec la mort. C'est aussi la tentative de saisir le moment exact où un personnage réel se transforme en personnage de fiction, où l'écrivain se désintègre, dévoré par l'éternelle jeunesse de ses créatures.
Avec ce roman inclassable, puissant, transgresseur, Rodrigo Fresan s'impose bel et bien comme un auteur incontournable.
Présentation de l'éditeur
Comment vit-on avec les livres ? La réalité du commerce avec les livres est avant tout prosaïque : les mains dans l'encre et le papier, les bras surchargés de piles à déplacer, les valises lourdes d'ouvrages dont on ne saurait se séparer...
Fervente amoureuse de la littérature, Anne Fadiman nous confie toutes les petites histoires savoureuses de son existence : comment son mariage fut mis en péril lorsqu'elle décida enfin avec son mari de rassembler leurs deux bibliothèques ; comment, jeune fille, elle choisit ses petits amis en fonction d'une typologie toute littéraire ; comment son mari la comble, à chaque anniversaire, en lui offrant des livres d'occasion plutôt que du caviar... Elle se remémore les joies des lectures enfantines et des jeux de mots auxquels on s'adonnait en famille ; elle raconte la stupéfaction de son frère, quand, enfant, il lut le mot laissé par une femme de chambre, offusquée par un livre resté ouvert sur la table de chevet : « On ne fait jamais ça à un livre »...
Lectrice « ordinaire » et passionnée, Anne Fadiman nous donne un livre léger, vivant et plein d'humour.
Présentation de l'éditeur
Anne Fadiman est écrivain et critique littéraire. Elle collabore à divers journaux américains. Ex-libris est son premier livre traduit en français.
Cyril Parks, quatorze ans, habite Morecambe, petite ville balnéaire du nord de l'Angleterre plongée au c?ur de la Première guerre mondiale.
Il partage son temps entre ses amis, toujours prêts à faire les quatre cents coups sur la plage, et son travail : il aide sa mère, propriétaire de l'Hôtel de la Baie ? et faiseuse d'anges à ses heures - à accueillir clients et vacanciers, tous ouvriers ou mineurs phtisiques. Son don pour le dessin lui ouvre les portes de l'atelier d'un étrange tatoueur, ivrogne, bagarreur, violent.
Cyril tente alors, comme des milliers d'émigrés, sa chance en Amérique. Devenu tatoueur à Coney Island, dans cette fête foraine permanente peuplée de phénomènes de foire et de fous, il tombe amoureux de Grace ? une jeune artiste de cirque qui lui demande d'encrer sur son corps un seul et même motif : un ?il?
Entre excès et désespoir, grâce et désarroi, Le Michel-Ange Electrique est un roman baroque à l'écriture flamboyante et débridée, aux personnages hors du commun.
Présentation de l'éditeur
Le paradoxe de Francesco est composé de récits, d'essais et de poèmes. Stefan Hertmans dévoile ici son côté le plus intime en le projetant sur d'autres figures de l'histoire de l'art. Sensuel, affectueux et caustique, il fait de Pétrarque son contemporain et se glisse dans la vision de Cézanne, la folie de Nijinski, les méditations d'un promeneur solitaire dans le Vaucluse. Néanmoins, sa démarche n'est jamais encyclopédique, mais radicalement existentielle ; pour l'écrivain, l'art est un mode de vie, pas une théorie. Stefan Hertmans nous ouvre l'atelier de l'artiste : grâce à des récits, des notes et des réflexions proposées en regard des poèmes, il nous guide dans la beauté labyrinthique et obstinée de son univers.
Présentation de l'éditeur