In his heyday, during the 1960s and early 1970s, B.S. Johnson
was one of the best-known young novelists in Britain. A passionate advocate for the avant-garde in both literature and film, he became famous - not to say notorious - both for his forthright views on the future of the novel and for his idiosyncratic ways of putting them into practice. His innovations included a book with holes cut through the pages and a novel published in a box so that its unbound chapters could be read in any order.
But in november 1973, Johnson's lifelong struggle with depression got the better of him, and he was found dead at his north London home. He had taken his own life at the age of forty.
Since then, a kind of myth has grown up around the figure of B.S. Johnson, whose personality was as large and energetic as that of his hero (and namesake), Samuel.
Jonathan Coe's long-awaited biography is based upon unique access to the vast collection of papers Johnson left behind after his death, and upon dozens of interviews with those who knew him best. Coe's words paint a remarkable picture - vivid, sometimes funny, often overwhelmingly sad - of a tortured personality : a man whose writing, in spite of its fierce commitment to truth and honesty, tragically failed to keep at bay the demons that pursued him.
Présentation de l'éditeur
C'était comme si nous étions là, parlant avec notre propre voix, et les mass-médias ne pouvaient pas nous contrôler, ils firent alors la meilleure chose, ils nous ont 'découverts'. Gregory Corso
Ils sont tous là, de William S. Burroughs à Carl Solomon et passant par Neal Cassady, Jack Kerouac ou Gary Snyder.
Des individus qui prennent leurs responsabilités et disent ce qu'ils ressentent vraiment représentent la seule issue - ce qui est une révélation humaine énorme dans n'importe quelle société. C'est tout ce que nous avons tenté de faire en tant que groupe. Qualifier cela de rébellion est le genre de baragouin d'assistance sociale sortie du lycée qui rate effroyablement l'essentiel. Allen Ginsberg
Un très beau choix orchestré par Gérard-Georges Lemaire... En attendant la publication prochaine du recueil de Lawrence Ferlinghetti Blind Poet aux éditions Maelström.
'Ma petite guerre' est un véritable brûlot antiguerre où, sous la forme de brefs tableaux vitriolesques, Boon montre que c'est le peuple qui fait les frais des conflits dont les enjeux le dépassent. En homme de gauche conséquent, il stigmatise les forces délétères qui rendent la Flandre si impuissante face à la bête immonde. Ce livre explosif n'a rien perdu de son impact. Il se conclut sur un appel qui résume ce que Boon s'acharna à faire toute sa vie :
Bottez le cul des gens jusqu'à ce qu'ils aient une conscience.
Quel programme !'
Jacques De Decker, Le Soir (7 juillet 2004)
Louis Paul Boon (1912-1979), romancier, poète, journaliste, auteur d'une oeuvre prolixe qui ne compte pas moins de septante livres, révélé par Willem Elsschot, lecteur de Céline et de Dos Passos, révolutionnaire des lettres admiré par Hugo Claus, fut un écrivain bouillonnant d'indignation qui ne put rester insensible au sort d'un prolétariat dont il était issu.
Pablo Neruda en noir et blanc est une révélation en images du riche itinéraire du grand poète chilien. Commenté par son ami et biographe, Volodia Teitelboim, ce recueil reproduit une centaine de photographies issues de la collection personnelle de Neruda, sélectionnées parmi plus de cinq mille clichés conservés par la Fondation Pablo Neruda à Santiago du Chili. Ces documents iconographiques permettent d'éclairer la figure du créateur - sa famille, ses amis, ses amours -, mettant en lumière les grands événements (la guerre civile espagnole, la guerre froide, la révolution démocratique chilienne) et les hommes (Pablo Picasso, Paul Eluart, Julio Cortazar, Salvador Allende...) qui marquèrent le XXe siècle et la vie du poète.
Présentation de l'éditeur
Six entretiens romains par Hervé Pons
Les spectacles de Pippo Delbono sont formidablement ludiques? chacun semble y faire ce qu'il a envie de faire. Mais nul besoin d'être un spectateur averti pour se rendre compte que si chacun est maître de son jeu? et pour que chacun puisse le rester? l'ensemble doit obéir à des règles strictes. La liberté? explique dans ce livre Pippo Delbono? est le fruit d'un long? d'un incessant? d'un rude travail.
Car son théâtre ne se compose pas d'une suite de numéros? mais d'un enchaînement de tension? de défoulement? d'attente? d'arrêts brusques et menaçants? de cris? de paroles? de silences? de gestes? de mouvements? d'attente? de rires? de regards? de tout ce qui fait la vie en commun des êtres humains. Autant dire le théâtre.
Présentation de l'éditeur
Du même auteur :Mon théâtre
Mon théâtre, c'est le livre d'un artiste qui fait du théâtre à la première personne. Il suit le parcours de cet aventurier épris du voyage qui le conduit de Bolivie à Pina Bausch et de Grèce à Eugenio Barba. Le théâtre de Pippo Delbono porte la marque des expéditions dont il se nourrit et qu'il intègre sans cesse. Ses choix de vie, il se les remémore et les commente ici avec une liberté propre à son identité. Pippo Delbono ne dissocie jamais l'expérience de son utilisation scénique : elles se confondent. Mon théâtre, un livre concret où ce 'baladin du théâtre occidental' parle de maladie et de déroute, de Pasolini et de l'Albanie, de sa mère et de ses amis. C'est d'un autoportrait en acte qu'il s'agit, d'une parole qui saisit le réel et en jouit, d'un théâtre qui se fait en mouvement. Théâtre direct, vital, choral. 'Théâtre brut', pour rappeler la célèbre formule de Peter Brook. Mon théâtre, récit de la constitution d'une équipe où se retrouvent des personnages marginaux, handicapés et rejetés, indispensables à Pippo Delbono, ce Dubuffet des temps modernes. Il raconte, sans impudeur ni complaisance, comment un artiste se met à l'écoute, parle, agit au sein de cette communauté qui réunit les exclus du monde. C'est elle qui sert d'assise à son théâtre. Mon théâtre, un livre qui se lit comme un poème de François Villon.
Présentation de l'éditeur
Du même auteur :Le corps de l'acteur
Sur un ilôt perdu de l'Atlantique sud, deux hommes barricadés dans un phare repoussent les assauts de créatures à la peau froide. Ils sont frères par la seule force de la mitraille, tant l'extravagante culture humaniste de l'un le dispute au pragmatisme obtus de l'autre. Mais une sirène aux yeux d'opale ébranle leur solidarité belliqueuse.
Dans la droite lignée de ses prédecesseurs - Conrad, Lovecraft ou Stevenson - l'auteur de la Peau froide mêle aventure, suspense et fantastique tandis qu'il se penche sur les contradictions et les paradoxes du comportement humain. Les protagonistes pensent être au 'coeur des ténèbres' quand les ténèbres sont dans leur coeur. Civilisation contre barbarie, raison contre passion, lumière contre obscurité sont autant de pôles magnétiques qui s'attirent et se repoussent dans une histoire parfaitement cyclique, car l'homme obéit depuis toujours aux mêmes craintes, aux mêmes désirs ataviques. Et depuis la nuit des temps c'est la peur de l'autre qui constitue la plus dangereuse des menaces, le plus monstrueux des ennemis.
D'après l'éditeur
Albert Sanchez Pinol est né à Barcelone en 1965. Anthropologue, il est l'auteur d'un essai et d'un recueil de nouvelles. La peau froide sera bientôt traduit dans une quinzaine de langues, après avoir obtenu une distinction littéraire en Espagne.
Rapports maître-esclave dans l'Amérique sudiste
C'est le roman de Manon, propriétaire d'esclaves dans le sud des Etats-Unis en 1828. Elle confie au lecteur son histoire, ses aspirations et ses déboires conjugaux, tandis que Sarah, son esclave, prend dans sa vie une place de plus en plus importante... au point d'intervertir les rôles, car qui de la maîtresse et de l'esclave, de la victime ou du bourreau, possède ou est possédée ? C'est dans ce paradoxe que le roman de Valerie Martin puise toute sa force.
Portrait saisissant et démythifié de l'Amérique sudiste et du bonheur conjugal, récit pénétré d'une rage universelle, Maîtresse a été couronné aux Etats-Unis.
par le prestigieux Prix Orange.
Sang impur est une autobiographie sous forme de roman : né d'un père irlandais nationaliste et d'une mère allemande, l'auteur y relate son enfance dans le Dublin pauvre des années 50 et 60. La violence est partout : dans la rue, où les croix gammées stigmatisant l'ascendance maternelle fleurissent sur les murs, à l'école où les gamins de la famille sont traités en parias, à la maison, où sévissent les lubies d'un père frappeur, exigeant de ses enfants qu'aucun mot d'anglais ne soit prononcé sous son toit.
Transfiguré par une énergie irrésistible, ce magnifique roman consacre Hugo Hamilton comme un des plus grands auteurs irlandais de ce temps.
Hugo Hamilton (né en 1953) vit à Dublin. Peu connu du grand public jusqu'à la parution de 'The Speckled People' (Sang impur), on n'avait guère pu lire en français qu'un récit publié aux éditions du Rocher sour le titre de Berlin sous la Baltique.
En 1941, Helen Bynum quitte pour la première fois le domicile familial pour gagner le quartier français de la Nouvelle-Orléans, et rejoindre sa tante, une actrice aux charmes entamés par l'alcool et la vie. Elle y découvre la vie dans ce qu'elle a de passionné et d'aventureux. Confrontée à divers réalités et dilemmes jusqu'alors insoupçonnés, elle connaît en compagnie de ses amis, des intellectuels bohèmes, le désir et l'amour, l'amitié et ses déboires. Son univers se mêle au mystère étouffant d'une ville dont la sensualité est ici magnifiée par une écriture au plus près du Plaisir.
Du même auteur voir Personnages désespérés