Le docteur Hoffman est un savant fou. Dans une ville d'Amérique du Sud, il a transformé la réalité en y insérant des illusions. Desiderio, le seul à y être insensible, a reçu pour mission de le retrouver et de sauver la ville. Un voyage qui le mène à la rencontre des centaures, des peuples barbares, d'une troupe de carnaval, d'un comte lituanien et d'une bande de cannibales.
Un illusoire sac de pièces d'or entraîne la déchéance morale d'une ville de province. L'humour est ici poussé jusqu'à la tragédie et la conception pessimiste de l'homme, sous-jacente dans l'oeuvre de M. Twain, prend ici une forme particulièrement implacable. (présentation de l'éditeur)
Quels sont les avantages du système de santé français ?
Les méthodes éducatives d'antan sont-elles plus efficaces que celles de maintenant ? La viande à hamburger est-elle une nourriture appropriée pour des tortues de mer ? Faut-il se faire enlever un kyste bénin ? Comment présenter sa petite amie à sa grand-mère grecque, quand on a 11 ans et que la petite amie en question est noire et pèse plus de cent kilos ? Et surtout, comment faire pour trouver un hibou empaillé à offrir pour la Saint-Valentin ?
Né à Anvers en 1846, on peut dire que Paul van Ostaijen est resté largement inconnu du public francophone. Remercions le traducteur Jan H. Mysjkin qui a eu la sémillante idée de publier enfin ses "grotesques" avec la complicité de la maison d'édition belge Samsa. Ses "absurdités" sont d'une modernité inoxydable, peuplés d'idéalistes d'un monde "à l'envers". Il faut lire d'urgence "Le trust du patriotisme"!
Ça ne va pas très fort ces derniers temps pour Czelaw Przesnicki. À trente-cinq ans, cet autoproclamé « écrivain raté », ressortissant polonais d'expression antarctique, se retrouve interné dans un hôpital psychiatrique liégeois. Vétérinaire contrarié, auteur d'un premier roman qui s'est vendu à six exemplaires, tenaillé par une sévère disette sexuelle et l'angoisse de la page blanche, Czeslaw sent que ses nerfs vont bientôt lâcher... Il erre dans les couloirs d'une étrange institution dont les patients se nomment Nabokov, Beckett, Cioran ou encore Ionesco. Vol au-dessus d'un nid de génies - tous autant de grandes figures de l'exil qui, accusées d'avoir renoncé à leur idiome maternel, doivent se soumettre à une énigmatique « thérapie bartlebienne » censée les remettre dans le droit chemin linguistique.
De Ky(...)to à Venise, de Paris à Athènes en passant par Grenade et Genève, László Krasznahorkai nous entraîne dans un sublime voyage à travers les époques, au fil de dix-sept chapitres qui sont autant de variations et de réflexions sur l'art, la création et la quête du sacré. Aux côtés d'un visiteur égaré dans les ruelles vénitiennes découvrant avec éblouissement une oeuvre méconnue de la Scuola di San Rocco, d'un acteur de théâtre n(...) incarnant la déesse Seiobo, d'un gardien du musée du Louvre entretenant une relation quasi amoureuse avec la Vénus de Milo ou encore d'un architecte fanatique de musique baroque tâchant maladroitement de transmettre sa passion à quelques vieux villageois, László Krasznahorkai nous fait partager l'intensité de l'expérience artistique dans toute sa complexité.
En 1944, Lesley Blanch, issue d'une famille bourgeoise londonienne, épousa Romain Gary, qui ferait d'elle l'héroïne de Lady L. Cette aventurière spirituelle était alors illustratrice, décoratrice de théâtre et chroniqueuse pour l'édition britannique de Vogue. La carrière diplomatique de son mari la mena à Paris, Sofia, New York, en Bolivie et, enfin, à Hollywood, où elle côtoya quantité de stars. Quand Gary la quitta pour Jean Seberg, elle partit, en solitaire cette fois, visiter les pays dont elle rêvait : la Sibérie, la Mongolie, la Turquie, l'Iran, l'Afghanistan... Rien d'étonnant à ce que Georgia de Chamberet, sa filleule, l'ait incitée à rédiger ses Mémoires : aux souvenirs d'enfance de cette femme devenue une légende de son vivant s'ajoutent ici ses meilleurs articles de mode et
de voyage, des dessins ainsi qu'un récit très personnel sur sa vie avec Romain Gary. (présentation de l'éditeur)
Guy. Emily et Eric sont des agents secrets d'un genre nouveau. Leur mission : créer des coïncidences pour réinventer la vie des gens. Car, dans le monde de Yoav Blum. le destin ne relève pas d'une autorité divine ou d'un hasard désincarné, mais bel et bien d'une organisation invisible de travailleurs du réel. On y débute souvent comme tisseur de rêves, ami imaginaire, distributeur de chance. jusqu'à accéder, pour les plus zélés, à la fonction de faiseur de coïncidences. Leur rôle consiste le plus souvent à provoquer des rencontres, rassembler des familles, semer les graines de l'inspiration à l'origine d'une oeuvre d'art, d'une découverte scientifique.
Un hommage au roman de Cervantès. Tout en guidant le lecteur à travers les péripéties du Chevalier à la Triste Figure et de son écuyer Sancho Panza, l'auteur rappelle l'ambiguïté de ce livre fondateur de l'histoire de la littérature où le vrai et le faux sont irréductiblement liés.
L'importante nouvelle que Faye apprend dès les premières pages, c'est qu'un transit majeur doit se produire prochainement dans son ciel. De grands bouleversements sont à prévoir. Mais n'est-ce pas inévitable, quand on refait sa vie après une séparation ?
Elle vient d'emménager à Londres avec ses deux fils. Profitant d'un moment où ils sont chez leur père, elle se livre à la rénovation du nouvel appartement. Ce qui n'était qu'une étape très matérielle de l'existence prend des tours inattendus et débouche sur des questionnements bien plus profonds : comment habiter une nouvelle vie ? Est-il vraiment possible de transformer ce qu'on est ?