'New European Poets thrillingly expands the view and widens the horizon for contemporary American poetry. It puts us into deep contact with other voices, other shores, and thereby extends our knowledge of other poetries, other countries. It is necessary reading.' Edward Hirsch
'Thank you for this feast. New European Poets achieves what has been due for a long time. To mine, not for gold - that can destroy our mother earth's skin - but for European poets. Vastly unexplored territory. If I were a young American poet, I would avidly read this book, discover new friends, fall in love with some new Pessoas, dig deeper and bring them into stronger light.' Tomaz Salamun
'New European Poets collects, for the first time, the work of poets form the latter twentieth century and the beginning of the twenty-first, together with new generations of translators of the poetry of Europe. For this impressive undertaking, for the knowledge, discernment and generosity of its editores, my gratitude is immense.' Caroly Forché
In compiling this landmark anthology, general editors Wayne Miller and Kevin Prufer enlisted twenty-two additional regional editors to select these 290 poets, whose writing was first publishd after 1970. These poets are from every country in Europe, and many of them are published her for the first time in English and in the United States. Poetry translated from more than forty languages is represented, including French, German, Italian, and Spanish, and more regional languages such as Basque, Irish Gaelic, and Sami. Nearly 200 translatores - among them John Ashbery, Marilyn Hacker, Michael Hamburger, Siri Hustvedt, Paul Muldoon, Charles Simic, and Derek Walcott - have contributed English version of more than 400 gathered here.
The range of styles in New European Poets is exhilarating - from the lyric intimacy of Portuguese poet Rosa Alice Branco to the profane prose poems of Romanian poet Radu Andriescu, from the surrealist bravado of Czech poet Sylva Fischerova to the survivor's cry of Russian poet Irina Ratushinskaya. This anthology collects some of the very best word of a new generation of poets.
Pendant près de huit siècles - de la conquête omeyyade en 711 à la chute de Grenade en 1492 -, la poésie arabe s'épanouit de façon admirable sur le sol andalou. Elle développe avec aisance son caractère propre ; ses poèmes en strophes, relevés par des termes dialectaux, invitent au chant. Il est aujourd'hui difficile de contester son influence sur l'art des troubadours. La poésie andalouse nous toucherait ainsi de la façon la plus directe.
Ce volume rassemble l'essentiel des chants d'al-Andalus. Les voix de quarante poètes, hommes ou femmes, princes ou gens du peuple, courtisans ou soufis, sont convoquées ; les différents genres poétiques sont déclinés à travers leur diversité régionale et leur évolution. Chaque période littéraire est précédée d'un résumé historique, et chaque poète d'une notice biographique et critique.
A côté de nombreuses odes classiques (qasida), le recueil propose à part égale des pièces lyriques en strophes (muwashsha et zajal), qui constituent la marque distinctive de la poésie andalouse. Une attention particulière a été donnée à la restitution des différents mètres et rimes.
Existe-t-il écrivain plus ancré dans sa terre natale et ses légendes, et en même temps plus ouvert au monde, que le poète irlandais ? Se tenir à la croisée de deux langues officielles, l'anglais et le gaélique, en préférer parfois une troisième, comme Samuel Beckett écrivant en français ou Joyce s'exprimant en italien, vous confère une identité de citoyen du monde et d'émigrant perpétuel qui nourrit l'imaginaire.
Initialement paru en 1928, ce présent recueil d’Ossip Mandelstam réunit une série d’essais parus en revue, écrits entre 1910 et 1923. Ils sont, comme l’indique Mandelstam, liés par une même pensée… ajoutons : de la poésie. À leur parution, ces textes avaient subi l’influence de la censure, le premier jet a été ici rétabli.
'De juillet 1934 à juillet 1938 a vécu, au deuxième étage de cette maison, la poétesse russe
Marina Tsvetaeva
1892 - 1941'
« Chaque fenêtre - un regard,
Et dans toutes - une personne !
Le fronton dans la glaise
Chaque fenêtre - une icône
Chaque regard - une fenêtre,
Les visages, des ruines,
Les arènes de l'histoire,
Marronniers du passé
Moi j'y chante et j'y vis. »
Marina Tsvetaeva (La maison, 1935)
Feng Feng. Un nom cuit comme de l'or.
À n'en pas douter Feng Feng c'est moi. Comme lui je ne sais si la langue du Chien est bien celle des Ombres, ou si celle de l'Ombre peut être du Chien. Nous n'en savons rien.
Ce qui est sûr c'est qu'il existe un pays où pousse la nuit comme les fleurs et où l'heure n'est pas celle qui avance mais une qui va loin, très loin, derrière. C'en est une autre. Elle file, libre, aile du coeur, anneau céleste tout à la fois. Avec elle je bénis la poussière, je murmure des prières et réinvente mon royaume. Il n'a, comme moi, pas de nom.
Un Post-it peut être «post-scriptum» lors d’un envoi postal, aide-mémoire, mot doux ou pas à son ami(e), indication précise sur le bureau de sa secrétaire. Les 43 Post-it de Sarah Riggs nous emmènent loin d’une matérialité liée au quotidien et sont malgré tout ancrés dans nos préoccupations philosophiques et politiques. Chaque page de ce livre fait réfléchir. Méditation, questionnement parfois violent de notre présence au monde et de son appréhension. 43 Post-it offre une lecture intime grâce à une traduction millimétrée.
Dans Ralentir Spider se dresse une archéologie du toon, à travers une typologie de personnages issus de l’entertainment. Spiderman est une figure générique raccourcie en Spider pour évoquer le terme anglais speed, speeder : vitesse accélérée. Entre addiction et aliénation, le monde virtuel imprègne l’imaginaire d’un adolescent, et produit d’autres modes d’exploration. Une collusion se produit entre ce monde artificiel et la réalité que l’on perçoit par bribes documentaires
qu'est-ce qui jettera sur nos épaules un pli de laine, nous sauvant du désastre ? la mère aux derniers jours laisse tomber une pensée en miettes entre les meubles, la lampe reste introuvable au sortir de la nuit, maintenant il faut s'appliquer à mieux tasser le temps sous les semelles, qu'on évite l'enfilade des faux-pas dans la parole de plus en plus trouble, sachant pousser plus souvent la porte à deux battants, laisser ce qui gît sur le bas-côté de la phrase, on retourne par saccades aux limites de la neige dans le ciel, les rochers bleus dressent leurs tables pour les nuages, on cesse de se précipiter sur tous les fronts, l'angoisse se détache presque dans l'eau d'un après-midi d'avril, le long d'un quai.