The Enchantress of Florence is the story of a woman attempting to command her own destiny in a man's world. It brings together two cities that barely know each other - the hedonistic Mughal capital, in which the brilliant emperor wrestles daily with questions of belief, desire and the treachery of sons, and the equally sensual Florentine world of powerful courtesans, humanist philosophy and inhuman torture, where Argalia's boyhood friend 'il Machia' - Niccolo Machiavelli - is learning, the hard way, about the true brutality of power. These two worlds, so far apart, turn out to be uncannily alike, and the enchantments of women hold sway over them both.
But is Mogor's story true ? And if so, then what happened to the lost princess ? And if he's a liar, must he die ?
One of the lost classics of the 1960s - and a legendary experiment in form - is here reissued for the first time in thirtu years.
A sports journalist, sent to a Midlands town on a weekly assignment, finds himself confronted by ghosts from the past when he disembarks at the railway station. Memories of one of his best, most trusted friends, a tragically young victim of cancer, begin to flood through his mind as he attempts to go about the routine business of reporting a football match.
B. S. Johnson's famous 'book in a box', in which the chapters are presented unbound, to be read in any order the reader chooses, in one of the key works of a novelist now undergoing an enormous revival of interest. It is a book of passionate honesty and dark, courageous humour : a meditation on death and a celebration of friendship which also offers a remarkably frank self-portrait of its author.
With an introduction by Jonathan Coe
Proposition de lecture en relation avec ce livre Like a Fiery Elephant. The story of B. S. Johnson
Saadat Hasan Manto, né en 1912 dans le Pendjab indien, mort en 1955 à Lahore, au Pakistan, est le maître indo-pakistanais de la nouvelle, et l'auteur ourdou le plus lu aujourd'hui de part et d'autre de la frontière entre le Pakistan et l'Inde.
Qu'elles soient inspirées par la riche mais violente histoire du sous-continent indien, par les mouvements de désobéissance civile prônés par Gandhi contre la domination britannique, par les tueries sauvages entre hindous et musulmans lors de la partition catastrophique de 1947, par le destin tragique des courtisanes, par la sensualité inépuisable des femmes ou par le cinéma de Bollywood, les nouvelles de Manto confinent à de véritables mises en scène de la cruauté comme de la compassion dont l'homme peut être capable.
Elles se caractérisent par une concision aussi redoutable qu'efficace, par une ironie mordante, mais aussi par un immense lyrisme. Ces nouvelles admirables, aiguisées comme la lame d'un poignard, sont autant de traversées d'une humanité dont on ne sort pas tout à fait indemne.
Elles sont réunies pour la première fois en France par les éditions Buchet/Chastel et, à ce titre, constituent un événement littéraire exceptionnel.
Toscane, 1960. Amanda Lashe, jeune veuve américaine, s'installe quelques mois à Florence avec sa fille. Mais lors d'une excursion dans les collines environnantes un terrible orage éclate, les obligeant à s'établir provisoirement dans un village isolé : Rocca al Sole.
Elles y font la connaissance du marquis Eduardo Carleone. Quinze ans auparavant, il avait perdu sa femme, sauvagement assassinée par les nazis qui, envahissant les collines, avaient massacré femmes et enfants. Depuis ce jour, la rancoeur des villageois envers les Allemands n'a jamais connu de repos. Lorsque le matin de l'orage ils identifient un de leurs tortionnaires parmi un groupe de touristes allemands, les villageois décident de faire justice eux-mêmes. Dès lors, ce village coupé du monde devient le théâtre de toutes les tensions.
Jours d'orage marque le retour de Kressmann Taylor sur ses terres de prédilection : la possibilité d'un pardon pour les crimes de guerre. Mais ce dernier roman nous offre aussi pour la première fois une magnifique histoire d'amour.
Intrigues familiales, morts suspectes, vengeance, un personnage injustement suspecté de meurtres sordides, un autre, véritable incarnation du Mal que rien ni personne ne semble pouvoir arrêter, une femme ignominieusement trahie... La jeune Mary Elizabeth Braddon avoua avoir laissé libre cours à son imagination, et rarement un roman victorien aura en effet combiné autant d'éléments mélodramatiques, de rebondissements, dans la plus pure tradition du roman à suspense, l'ironie à la Charles Dickens en plus. À cela s'ajoute la présence d'un type de personnage quasi inconnu dans le roman victorien : celui du détective, dont le rôle sera fondamental pour dénouer les fils d'une histoire particulièrement machiavélique.
Planète Terre, XXIe siècle. La fin du monde approche, le chaos est partout. Alors que l'économie s'effondre, le pétrole vient à manquer, les communications sont coupées, les villes croulent sous les déchets et la famine s'étend, aggravée par l'explosion d'une centrale nucléaire russe. Des hordes de miséreux sillonnent les continents. La troisième guerre mondiale est sur le point d'éclater...
Pourtant, quelque part au fin fond des forêts du Kainuu, dans l'Est de la Finlande, un étrange havre de paix et de prospérité demeure. C'est là que, quelques années plus tôt, au seuil de la mort, un vieux communiste militant, grand bouffeur de curés, a chargé son petit-fils Eemeli Toropainen de construire sur ses terres, pour le rachat de son âme, une église en bois copiée sur un modèle du XVIIIe siècle. Autour d'elle, une communauté de joyeux et délirants Finlandais s'est peu à peu formée : ensemble ils revisitent les techniques de subsistance de leurs ancêtres et la vie en autarcie, loin d'un monde en déconfiture.
Avec l'humour qu'on lui connaît, Arto Paasilinna plaide pour un certain retour au bon sens paysan, à une vie plus simple et plus proche de la nature, loin des diktats de la société de consommation.
Après une tentative de suicide, Hikmet Bey essaie d'oublier celle qui fut à l'origine de sa tristesse, son épouse, la superbe Mephare Hanim. Dans un hôpital religieux proche d'Istanbul, cet aimable bourgeois reprend lentement ses esprits.
Pendant ce temps, les choses changent dans la capitale ottomane. Le règne du sultan est menacé, la révolte gronde, les rues d'Istanbul sont devenues le théâtre de toutes les violences. Nous sommes à la veille d'un épisode de la fin de l'Empire : la contre-révolution du 31 mars 1909.
Alors que Hikmet Bey reprend goût à la vie et s'installe dans une belle demeure à l'écart de la ville, le lecteur se trouve soudain entraîné au coeur d'une fresque hallucinante où la grande histoire se déploie à travers le portrait et le destin d'une multitude de personnages hauts en couleur et de quelques figures inoubliables aux prises avec l'inexorable fatalité de la passion et du pouvoir. Leurs amours, leurs espoirs, l'éternelle petitesse de leur comportement, mais aussi l'émouvante fragilité de leur humanité, font de ce livre un beau roman d'amour et d'aventures, le percutant récit de cette révolution peu connue en Europe.
Lilly, née de parents anglais globe-trotters, se retrouve orpheline au Maroc et se voit confiée à un maître soufi qui l'élève dans l'amour de l'islam.
Quelques années plus tard, elle se réfugie en Éthiopie à Harar, la quatrième ville de l'Islam. Confrontée au rejet et à la méfiance, la jeune Blanche musulmane ne cessera de chercher une place qu'elle devra se créer sur mesure, puisant chaleur auprès des enfants auxquels elle enseigne le Coran, et tendresse auprès d'Aziz qu'elle fréquente discrètement.
C'est de Londres que Lilly fait le récit de ses exils, tissant un cocon d'odeurs et de saveurs évoquant l'Éthiopie.
Entre déracinements incessants et constance spirituelle, Lilly traverse les espaces religieux et politiques et entrelace les atmosphères dans le passionnant récit de sa vie.
Écrit par une romancière canadienne qui a vécu elle-même en Éthiopie, ce roman permet une immersion saisissante dans un monde musulman aux multiples facettes.
Dans les années 80, Alison a connu son heure de gloire comme mannequin à New York. Mais le rêve a tourné court et s'est transformé en ballade de la dépendance. La drogue, l'argent facile et les succès éphémères l'ont détruite.
Vingt ans plus tard, Alison subsiste à New York en faisant quelques heures de ménage chez un ancien amant. Elle replonge dans le tourbillon de ses souvenirs. L'enfance, les relations avec son père, l'amitié rédemptrice avec l'excentrique Veronica, morte du sida... Tout revient, tout s'entremêle. Alison nous entraîne à sa suite dans ce « conte de fées pour adultes » brillant et pervers.
Annie Proulx a le don pour condenser en quelques pages la matière de tout un roman. Christophe Mercier, Le Point
On connaît l'attachement d'Annie Proulx pour les populations rurales d'Amérique du Nord, les habitants isolés du Wyoming, contrée majestueuse mais âpre. Pris au piège de leur propre destin, victimes des caprices de la nature, ils se sentent impuissants, mais à leur résignation forcée se mêle toujours un orgueil, une fierté qui ne veut pas s'avouer vaincue. Ces cow-boys à peine sortis de l'adolescence et déjà burinés par la vie, ces femmes des ranchs pleines d'abnégation et de rudesse, ces vieux pionniers en rupture de ban continuent de clamer : « C'est très bien comme ça ! »
Avec une rare puissance d'évocation, avec tendresse, violence et humour, Annie Proulx fait revivre les paysages et les personnages de cette Amérique mythique.