Berlin, Spring of 1195. While a group of neo-Nazis are preparing an anniversary basg of disastrous proportions, an old physics professor returns to Potsdam to atone for his sins, an Italian postdoc designs an experiment that will determine the fate of the universe, and, in a room in La Charité, a Holocaust survivor tells his tale to the willing ear of a young psychologist. Who is that talking cat, why do ghosts of SS soldiers roam the city, and what is Speer's favorite actress up to ? Moving back and forth between the main stages of the past century - Berlin united and divided, Boston, Los Alamos, Auschwitz - Omega Minor is a novel of big ideas, a tale of survival of the soul cast in a whirlwind plot that is in turns smart, inquisitive, funny, violent, nutty, pornographic, moving, deeply compassionate, and profoundly moral. Or not. Do scars ever heal ? Can history be transcended ? And will love, for once, save the world ? Welcome to Omega Minor, where nothing is ever what it seems and nothing ever ends.
In a quiet corner of rural Devon, six-year-old Joanna Mason witnesses an appalling crime.
Thirty years later the man convicted of the crime, Andrew Decker, is released from prison.
In Edinburgh, sixteen-year-old Reggie, wise beyond her years, works as an nanny for a GP. But Dr Hunter has gone missing and Reggie seems to be the only person who is worried.
Across town, Detective Chief Inspector Louise Monroe is also looking for a missing person, unaware that hurtling towards her is an old friend - Jackson Brodie - himself on a journey that is about to be fatally interrupted.
In an extraordinary virtuoso display, Kate Atkinson produces one of the most engrossing, brilliantly written and piercingly insightful novels of this or any year. When Will There Be Good News ? sheds new light on to the nature of fate, and on to the human condition itself.
Tandis que les prédictions concernant la fin de la lecture vont bon train, Ricardo Piglia s'intéresse au contraire à sa prolifération et en traque la présence dans la littérature : lecture-amie, lecture-ennemie, lecteurs en retrait du texte (Hamlet), lecteurs qui s'identifient (Anna Karénine, Madame Bovary), lecteurs qui lisent mal, qui perdent le sens (ceux de Joyce) ou le retrouvent (Borges). La lecture est une scène humaine comme une autre, elle ne se contente pas de réfléter le monde. Il lui arrive aussi de le rendre complexe. A l'extrémité de la chaîne, la fiction devient la seule réalité et ne se réfère plus qu'à elle-même (Borges). La lecture, scène de négociation perpétuelle entre l'imaginaire et le réel, devient alors l'ultime refuge de la subjectivité : 'Ma propre vie de lecteur y est présente et c'est pourquoi ce livre est, peut-être, le plus personnel et le plus intime de tous ceux que j'ai écrits.'
Le célèbre ténor Antonio di Malfitano est abattu d'un coup de pistolet sur la scène de l'opéra de Berlin, au beau milieu d'une représentation de Tosca de Puccini. Les enfants de l'assassin, des jumeaux, Patrice et Patricia, regagnent le foyer familial afin de comprendre ce qui a pu pousser leur père, accordeur de pianos réputé et piètre compositeur, à commettre cet acte pathétique. En sondant les profondeurs du passé, ils vont découvrir la cause de son désespoir et de celui de toute la famille.
Et si le crime avait finalement été orchestré par la musique ?
Pascal Mercier est né en 1944 à Berne et vit aujourd'hui à Berlin. Il est l'auteur de plusieurs romans et essais de philosophie. Son roman Train de nuit pour Lisbonne est paru en 2007 chez Maren Sell Éditeurs.
« L'Accordeur de pianos est un roman familial à la Thomas Mann, Les Buddenbrook de notre époque. » Die Welt
« Un suspens diaboliquement mené à la manière d'un John Le Carré combiné à l'art subtil d'un Marcel Proust. » Die Zeit
Un jeune homme accusé de meurtres s'est prétendu originaire du futur où ses victimes vivaient bel et bien. Il aurait commis ses crimes pour prouver l'existence de mondes multiples. La presse demande alors à Sebastian, jeune physicien de renom, d'expliquer cette théorie à ses lecteurs. Il s'affranchit de cette tâche sans prendre position.
Pour son ami Oskar, chercheur en physique fondamentale, cette 'compromission' est inacceptable. Il défie Sebastian, et lui propose un débat télévisé sur des questions cruciales : Qu'est-ce que la réalité ? Est-elle unique ? Existe-t-elle en dehors de notre perception ?
Quelques jours plus tard, un homme meurt et un enfant est enlevé. Les notions qui préoccupaient les deux hommes changent alors de signification.
Le commissaire Schilf se fraye un chemin à travers la jungle des indices présents ici-bas, dans le seul monde réel qu'il nous soit permis de connaître.
Mêlant métaphysique et physique quantique à la question de notre rapport au réel et au virtuel, le nouveau roman de Juli Zeh offre, de la première à la dernière ligne, suspense, intelligence et plaisir littéraire.
C'est l'automne dans le New Jersey, cet État cher à Bruce Springsteen et à Tony Soprano.
Nous sommes en 2000. Tandis que Thanksgiving approche - épreuve redoutable pour toutes les familles recomposées -, et qu'on attend le résultat de l'élection présidentielle opposant George W. Bush à Al Gore, Frank Bascombe, 55 ans, mesure la fragilité de son existence.
Atteint d'un cancer, quitté par sa femme, Sally, il affronte la solitude et procède à l'état des lieux : qu'a-t-il fait de sa vie ? Est-il prêt à mourir ? Hanté par un passé qui ne passe pas - l'échec de ses mariages, la mort de son fils Ralph -, Frank tente de maîtriser les courants contraires du destin.
Frank Bascombe est une vieille connaissance. Tous les dix ans, il nous donne des nouvelles, des siennes et de l'Amérique. Il a vieilli avec nous. Ce journaliste sportif devenu agent immobilier est, avec Harry « Rabbit » Angstrom (John Updike) et Nathan Zuckerman (Philip Roth), l'un des héros les plus attachants du roman américain contemporain. On retrouve dans L'État des fieux tout ce qui fait le charme de ce personnage : le sens de la dérision, l'amour de la vie, et une certaine propension à nous faire partager ses hésitations, ses ruminations et ses doutes. D'une puissance et d'une virtuosité exceptionnelles, L'État des lieux est l'oeuvre la plus aboutie de Richard Ford.
Avec ce roman planétaire et foisonnant qui débute par l'Exposition universelle de Chicago, en 1893, pour s'achever au lendemain de la Première Guerre mondiale, à Paris, Pynchon réussit son oeuvre la plus ambitieuse et la plus émouvante. S'attachant à dépeindre aussi bien les luttes anarchistes dans l'Ouest américain que la Venise du tournant du siècle, les enjeux ferroviaires d'une Europe sur le point de basculer dans un conflit généralisé, les mystères de l'Orient mythique ou les frasques de la révolution mexicaine, l'auteur déploie une galerie de personnages de roman-feuilleton en perpétuelle expansion - jeunes aéronautes, espions fourbes, savants fous, prestidigitateur, amateurs de drogues, etc. -, tous embringués dans des mésaventures dignes des Marx brothers.
Au coeur du livre, la famille Traverse: Webb, mineur et as de la dynamite, exécuté sur ordre du ploutocrate Scarsdale Vibe, ses enfants, tous hantés par la mort de leur père, certains bien décidés à le venger, d'autres déjà avalés par les contradictions du siècle naissant. Et gravitant autour d'eux, tels des astres égarés, quelques figures hautes en couleur, qui toutes ont un compte à régler avec le pouvoir. Veillant sur ce 'petit monde', quelque part dans les airs: les Casse-Cou, bande de joyeux aéronautes qui, avec le lecteur, suivent non sans inquiétude la lente montée des périls.
Empruntant avec jubilation à tous les genres - fantastique, espionnage, aventure, western, gaudriole -, rythmé par des incursions dans des temps et des mondes parallèles, écrit dans une langue tour à tour drolatique et poignante, savante et gourmande, Contre-jour s'impose comme une épopée toute tendue vers la grâce.
Tout avait pourtant débuté comme un conte de fées moderne: un grand reporter de guerre rencontre à Kaboul une journaliste américaine et commence à écrire un best-seller. De retour à Londres, après un dîner en ville où il a donné une définition très personnelle de la guerre, il a démissionné de son journal, est parti pour New York en première classe, sans bagages, en veste de lin noir, signer son contrat d'édition puis rechercher l'insaisissable Astrid, et il s'est retrouvé sur les territoires les plus sombres de l'imagination.
La descente a vraiment commencé lorsqu'il a appris que la grande maison d'édition avait été rachetée, que son contrat ne serait jamais signé, qu'Astrid habitait à la campagne, à l'autre bout du pays, et que la neige s'est mise à tomber sur sa vie brûlée et son compte en banque à sec.
James Meek écrit un roman de folie et de poursuite de l'espoir et de l'amour au milieu des convulsions politiques internationales.
'Meek est un observatuer doté d'un réel talent de narrateur. Il n'a pas son pareil pour écrire un roman à la croisée du thriller, de la littérature, du mythe et du journalisme documentaire, si captivant qu'on le dévore en quelques heures.' The London Review of Book
'Cette magnifique histoire est prête à être filmée !' The Times
Si, derrière la fusillade fantasque de la presse, l'auteur sentait qu'il existe une autre sorte de critique, l'opinion de gens qui lisent par amour de la lecture, lentement et pour le plaisir, et font preuve dans leur jugement d'une grande compréhension mais aussi d'une grande sévérité, cela ne pourrait-il pas améliorer la qualité de son travail ? Et si grâce à nous les livres pouvaient devenir plus forts, plus riches et plus variés, cela vaudrait le coup d'atteindre pareil but.
'A work of startling originality and distinction, narrated with an irresistible, manic energy.' Observer
Things have never been easy for Oscar. A ghetto nerd living with his Dominican family in New Jersey, he's sweet but disastrously overweight. He dreams of becoming the next J. R. R. Tolkien but keeps falling hopelessly in love. Meanwhile his punk sister Lola wants to run away, and his enduring mother Belin can't seem to let either of them go.
This warm, completely original and hugely acclaimed first novel tells the wondrous story of Oscar and his family, and their attempts to find love and belonging in America.
'Celebratory and heartbreaking... and filled with something many novels lack: an enormous amount of love, and heart.' Time Out
'Remarkable'. F. T.