'The perfect-round present' Time Out
'Brilliant.. .Murakami introduces all these stories with grace and lightness of touch, warm and informal in suggesting their essences and qualities without self-indulgence or writerly obsequiousness' Sunday Herald
What will you get for your birthday this year? A chance to see into the future? Or a reminder of an imperfect past?
In this enviable gathering, Haruki Murakami has chosen for his party some of the very best short story writers of recent years, each with their own birthday experiences, each story a snapshot of life on a single day. Including stories by Russell Banks, Ethan Canin, Raymond Carver, David Foster Wallace, Denis Johnson, Claire Keegan, Andrea Lee, Daniel Lyons, Lewis Robinson (included for the first time in this edition), Lynda Sexson, Paul Theroux, William Trevor and Haruki Murakami, this anthology captures a range of emotions evoked by advancing age and the passing of time, from events fondly recalled to the impact of appalling tragedy.
Previously published in a Japanese translation by Haruki Murakami, this English edition contains a specially written introduction.
'A genuine curiosity of an anthology. .. Charming.. . Tantalising' Scotland on Sunday
'Voices and settings as diverse as the authors, but they are all concerned with the arbitrary yet immensely significant way in which we mark the passing of our lives' Observer
'The quality of storytelling is exemplary... There's darkness enough here for the hardiest of cynics, but enough heart to charm' Word
Présentation de l'éditeur
Younis. Jonas. Deux prénoms pour deux vies distinctes réunies dans la même personne. Deux existences qui suivent leur cours, l'une dans la réalité d'un quotidien américain au coeur de la Pennsylvanie, l'autre, tout aussi réelle et palpable, dans la réminiscence des collines de son enfance, quelque part au Moyen-Orient. Car le passé trouble et tourmenté de Younis refuse de quitter le présent déraciné de Jonas.
À quinze ans, Younis a tout perdu - sa famille, son foyer, son insouciance - lorsqu'une nuit des militaires américains ont effectué un raid contre son village. Cette nuit-là, Younis s'est enfui dans les montagnes, suivi à son insu par un soldat, Christopher. Plus tard, une association humanitaire l'aidera à partir pour les États-Unis où il essaiera tant bien que mal de s'adapter et de se construire une nouvelle vie sous le nom de Jonas.
Le hasard ou le destin - peut-être les deux à la fois - lui fera rencontrer Rosé Henderson, la mère de Christopher, qui se bat pour connaître la vérité depuis que son fils a été officiellement porté disparu. Les souvenirs obsédants resurgiront alors avec toujours plus de force.
J. B.
Salué unanimement par la critique américaine, le premier livre de Christopher Coake annonce la naissance d'une voix singulière et puissante. Ce qui distingue cette voix, c'est son lyrisme et son art de susciter l'émotion. La compassion aussi, pour des personnages qui tentent, coûte que coûte, de faire face à des situations difficiles : ainsi, ce couple de jeunes marginaux incapable d'échapper à son destin et dont le voyage romantique se termine tragiquement dans Un sentiment d'abandon, l'une des nouvelles les plus bouleversantes du recueil.
L'amour, la mort, la force désespérée avec laquelle on s'accroche à la vie... Tout le talent de Christopher Coake est de sublimer la réalité et de surmonter la gravité des choses avec une élégance proche de la grâce.
«Lire Christopher Coake vous ferait presque oublier de respirer.» Nick Hornby
«Regarder, sans détourner les yeux, les instants les plus sombres de nos vies et réussir à en extraire ce sens profond et cette beauté ténébreuse qui sont les apanages de l'art : c'est ce que fait Christopher Coake avec ces débuts impressionnants.» Robert Olen Butler
Présentation de l'éditeur
La revue McSweeney's a été créée en 1998 par le romancier Dave Eggers, l'auteur de Suive qui peut. Il l'a conçue comme un laboratoire de formes et un lieu d'accueil pour des écrivains aventureux. On trouvera ici les figures majeures de la jeune génération américaine: Rick Moody, William T. Vollmann ou David Foster Wallace, mais aussi Zadie Smith (en visite amicale et transatlantique) et une pléiade de nouveaux talents.
Cette première anthologie, qui nous entraîne de l'Amérique profonde à la Bosnie et aux anneaux de Saturne, reflète la diversité d'approches et de thèmes de cette relève littéraire: satire sociale, croquis intimistes, rêveries scientifiques... mais aussi des textes à la frontière de la fiction et du reportage. On y croise aussi bien des hommes préhistoriques que le terroriste américain Unabomber, un hypnotiseur ou des indépendantistes hawaïens. Avec pour point commun une écriture inventive, un humour grinçant et un regard lucide sur la folie du monde. Dix-sept voix singulières qui offrent un panorama inestimable de la littérature américaine d'aujourd'hui et de demain.
Présentation de l'éditeur
Le deuxième volume vient également de paraître dans la collection Du monde entier et est vendu au prix de 23.50 ?.
Dans Nos belles années d'avant-guerre, on découvre une écrivaine qui, prenant la nourriture pour métaphore, écrit sur les myriades de faims et de satisfactions du coeur humain.
M. F. K. Fisher raconte qu'elle a d'abord 'goûté, puis eu envie de goûter encore' l'écume rose ôtée de la confiture de fraises de sa grand-mère, puis comment elle fit la connaissance des huîtres crues à l'école pour jeunes filles de Mrs Hutington, puis la première flambée de passion de sa vie conjugale, et le déclin qui s'ensuivit, sa vie d'étudiante à l'université de Dijon et enfin une grande histoire d'amour conclue par la mort du bien-aimé. Sa prose étincelante d'esprit nous comble en même temps qu'elle dessine pour nous les formes d'un bonheur possible.
'Pourquoi écrivez-vous sur la nourriture, sur ce qui se mange et sur ce qui se boit ? me demande-t-on. Pourquoi ne vous intéressez-vous pas à la lutte pour le pouvoir et la sécurité, ou bien à l'amour, comme tout le monde ?
'Ces questions, on me les pose sur un ton accusateur, comme si j'étais coupable de Dieu sait quelle énormité, comme si j'avais failli à l'honneur de mon métier.
'Le plus facile, c'est encore de répondre qu'à l'instar de la plupart des êtres humains, j'ai faim. Mais ce n'est pas tout. Il me semble, voyez-vous, que nos trois besoins fondamentaux, le pain quotidien, la sécurité et l'amour, sont si étroitement mêlés, enchevêtrés, imbriqués, qu'il nous est impossible de penser clairement à l'un sans penser aux autres. Donc, au fond, quand j'écris sur la faim, j'écris aussi sur l'amour et sa fringale, sur la chaleur humaine et l'amour qu'on lui porte, le besoin qu'on en a... et puis sur la chaleur, la richesse, la superbe réalité de la faim assouvie... et tout cela ne fait qu'un.'
Présentation de l'éditeur
«Depuis longtemps, le hic n'était plus que quelqu'un empêchât notre mariage comme cela pouvait être le cas cinq ans auparavant. Aujourd'hui, en ce printemps 1991, alors que Lucie dépassait bravement la quarantaine, ils auraient consenti à la marier à un cheval de brasserie, pour peu qu'il promît de ne pas répandre de crottin sur leur parquet. Le hic, donc, c'était que, moi, je n'arrivais pas à me décider. Mais maintenant, après la chute du communisme, en des circonstances et conditions bien changées et alors que les cartes étaient tout autrement distribuées, j'avais le sentiment que la famille n'avait plus sur moi aucun pouvoir et que ce qui s'était passé il y a trente-cinq ans, ce qui s'était passé dans mon enfance (mais aussi celle de Lucie), était mort depuis longtemps et que je pouvais désormais me rapprocher de la famille. Mais, bien sûr, je me trompais. Le passé restait toujours vivant et la famille s'était juste adaptée très habilement à ces circonstances et conditions bien changées, c'était un monstre fossile capable de se réveiller à tout moment. »
Le deuxième roman de Jirl Kratochvil à paraître en français nous plonge dans la vie du quadragénaire Ales Jordan, mouton noir de ce que l'on pourrait appeler «une grande famille ». Le romancier tchèque s'interroge ainsi sur la place de l'individu dans des structures collectives
- qu'elles soient familiales ou étatiques - mais son propos est servi par une drôlerie remarquable et un ton résolument ludique.
Présentation de l'éditeur
L'amour est la découverte du nouveau monde.
«L'émerveillement que le roman suscite tient à une idée unique, dont la banalité a par ailleurs éclipsé la richesse potentielle.
De quoi s'agit-il en l'occurrence?
De la toute-puissance de l'amour.
Parmi les rares entreprises qui ne répandent pas sur l'amour les cendres du déclin, de la mort et de la corruption par l'esprit, je ne vois, hormis l'oeuvre de Dante, de Blake, de Hölderlin, de Fourier, d'autres «diamants de l'herbe» que ce Peter Ibbetson dont la frêle composition fait songer aux spores traversant le cosmos pour ensemencer la terre. Mais le cosmos est, ici, l'être humain en sa substance spécifiquement terrestre et en sa créativité sidérale.»
Extrait de la postface par Raoul Vaneigem
Présentation de l'éditeur
À Toronto, Masao, Canadien d'ascendance japonaise, veille sur sa fille, Miyo, affligée de difformités. Lorsque Miyo tombe amoureuse de David, son père se met à dépérir, puis s'éteint, emportant dans la tombe les secrets de sa jeunesse en Mandchourie et d'un sacrifice à l'empereur Hirohito qui pourrait bien être un crime de guerre. Masao mort, Miyo apprend l'existence d'une demi-soeur installée à Tokyo et part pour le Japon où, en proie aux cruautés de l'Histoire qui imprime ses stigmates dans les esprits et sur la chair par-delà les générations, elle rencontrera le fantôme du jeune lieutenant Masao qui but un jour le saké d'adieu à la manière des héros suicidiares.
Présentation de l'éditeur
Une jeune femme arrive à Bombay, attirée en Inde par l'histoire d'Olivia, la première épouse de son grand-père qui avait, en 1923, bravé toutes les conventions et ses propres peurs pour rejoindre un prince indien, le Nawab décadent d'une province musulmane. Faut-il que cette aventure face écho à la vie de la voyageuse...
Les amoureux de James trouveront ici le magnifique portrait croisé de deux femmes en quête d'elles-mêmes, de générations différentes mais que semble animer une même soif de liberté. C'est la vaste rumeur d'incendie de l'Inde telle que la grande Ruth Prawer Jhabvala sait nous la faire entendre qui nous parvient, terre d'accueil dont les hôtes tentent si souvent de panser leurs plaies d'Occidentaux désenchantés.
Présentation de l'éditeur
Le Jeune Homme retrace l'apprentissage intellectuel et sentimental d'un fils de bonne famille venu s'installer à Tôkyô dans l'espoir de devenir écrivain. Koizumi Jun.ichi est plongé au coeur des débats esthétiques de l'époque Meiji, une période de grands bouleversements, où la culture japonaise subit l'influence de la modernité occidentale. Parallèlement, le jeune homme va connaître ses premiers émois amoureux et une véritable initiation sentimentale à travers trois figures féminines : sa voisine, une jeune fille douce et respectable ; une geisha des quartiers de plaisirs ; enfin la veuve d'un professeur de français, à la réputation trouble, à qui il va emprunter des livres...
Texte hybride, au carrefour de diverses influences, Le Jeune Homme relève à la fois du «roman du moi» japonais et du roman de formation européen. Il livre aussi un document important sur le bouillonnement culturel du Japon du début du XXe siècle.
Présentation de l'éditeur