«Un drame familial, un roman sur la musique, et un portrait captivant des amours et des obsessions d'un jeune homme.»
Lars Saabye Christensen, auteur du Demi-frère.
La Société des Jeunes Pianistes, c'est le nom que se sont donné un groupe d'adolescents passionnés, à Oslo, à la fin des années soixante.
À la fois amis et rivaux, ils ont en commun l'amour de la musique ; pourtant, un seul remportera le concours du Jeune Maestro. Tous vont subir une terrible pression de leur entourage, mais surtout d'eux-mêmes.
La Société des Jeunes Pianistes est un roman initiatique, un concert émouvant, une mélodie grave et subtile sur le désir, la vie et la mort.
Présentation de l'éditeur
En répondant à cette mystérieuse annonce, les vingt-trois protagonistes d'À l'estomac s'imaginaient couler des jours tranquilles dans un endroit de rêve.
Oui mais voilà, l'endroit en question, un théâtre délabré, est... terrifiant.
Isolés du monde, maltraités, privés petit à petit de toute ressource - chauffage, lumière et surtout nourriture -, nos écrivaillons s'affolent.
Convaincus qu'ils sont l'objet d'une mise en scène propre à nourrir le best-seller de l'année ou le scénario d'un reality-show à succès, tous se lancent dans une compétition acharnée pour survivre. À mesure que se dégradent les conditions de vie, leurs manigances pour sortir indemnes de ce lieu infernal se font plus cruelles, et leurs écrits, qui composent le livre, plus déviants.
Présentation de l'éditeur
La scène se passe en Sicile dans les années 1850. Giacinta a neuf ans quand elle subit l'agression du jardinier de la famille. Parvenue à l'âge adulte, la jeune femme, qui ne parvient pas à retrouver l'origine de son trouble, cherche à s'affranchir d'une société bourgeoise baignée de morale catholique. Ce roman est une des plus belles réussites du vérisme italien et sans doute le chef-d'oeuvre de Capuana. En faisant le portrait d'une jeune femme blessée, piégée par son idéal, l'auteur a provoqué bien malgré lui un scandale comparable à celui de Madame Bovary...
Présentation de l'éditeur
Cet ouvrage présente la correspondance entre un écrivain anglais encore débutant, Eric Blair, et son traducteur français, René-Noël Raimbault qui, ayant découvert son premier roman, Down and Out in Paris and London, mettra tout en oeuvre pour faire connaître au public français cet auteur dont il pressent l'importance : George Orwell.
Grâce à René-Noël Raimbault et à la qualité du dialogue qui s'instaure entre les deux hommes de 1934 à 1935, le lecteur assiste à la naissance de l'auteur de 1984 et de La Ferme des animaux. Dès son premier livre, traduit par René-Noël Raimbault sous le titre de La Vache Enragée, George Orwell fait preuve d'une étonnante lucidité sur tout ce qui menace la société des hommes.
This book presents the correspondence between a budding English author, Eric Blair, and his French translator, René-Noël Raimbault who, after discovering his first novel, Down and Out in Paris and London, did everything he possibly could to introduce to French readers this author whose greatness he foresaw : George Orwell.
Thanks to René-Noël Raimbault and the quality of the dialogue arisen between the two men from 1934 to 1935, the reader can witness the birth of the author of 1984 and Animal Farm. Already in his first book, translated by René-Noël Raimbault under the title La Vache Enragée, George Orwell showed an astonishingly clear vision of all the threats looming over human society.
Présentation de l'éditeur
Quand Munich se réveille ce matin-là sous la neige, André Roi-Desaulneurs, le pape de la critique, le dieu omnipotent de la littérature, a disparu, ne laissant derrière lui que son cachemire et des traces de sang. Aussitôt Jean Ris est accusé de l'avoir assassiné, parce que le critique a éreinté son dernier roman, Une fille sans ongles aux orteils. Se hissant au statut de narrateur d'une histoire bien contemporaine, le voisin de Ris quitte les espaces solitaires de la recherche érudite et mène l'enquête : il veut se convaincre de l'innocence du romancier.
Roman polémique, Mort d'un critique a suscité des débats passionnels en Allemagne : comment écrire un livre sur la base d'une satire au vitriol du monde des lettres et sur le constat de la mort de l'art ? Entre méchanceté et humour, un regard extrême sur le pourrissement de la société du spectacle et ses institutions vénérées, dans une intrigue menée tambour battant qui invite aussi à entrer dans ce chaos d'âme obscur qu'est l'écrivain.
Présentation de l'éditeur
Pour la première fois proposés en traduction française, les textes présentés dans cet ouvrage sont tirés de deux recueils d'essais, Second Words et Moving Targets, qui rassemblent des écrits publiés respectivement de 1971 à 1982 et de 1982 à 2004. On retrouve dans ces deux recueils des textes de différentes natures : comptes rendus de livres récemment publiés, textes de conférences ou d'allocutions, présentations et préfaces, commentaires destinés aux journaux. À travers les nombreux sujets abordés (le Nord, les campagnes napoléoniennes, le jardinage, pour n'en nommer que quelques-uns), la romancière se plaît à explorer, au fil des années, des thèmes et des questions qui la préoccupent tout particulièrement, et qu'elle reprend pour les examiner sous une lumière chaque fois un peu différente. C'est ainsi qu'elle se penche sur l'identité canadienne et son rapport à l'Amérique, cherche à mettre au jour les liens qu'entretiennent passé, mémoire, et fiction, s'interroge sur les difficultés propres au fait d'être une femme écrivain et sur la nature même de l'écriture, tour à tour décrite comme un métier, une technique, un art, une vocation. Ces essais dont la rédaction s'étend sur plus de trois décennies permettent ainsi de suivre l'évolution de Margaret Atwood à travers ses lectures, ses interrogations, ses réflexions sur des questions qui, quelque éloignées qu'elles semblent les unes des autres, finissent par se rejoindre en ce qu'elles touchent à notre fondamentale humanité. Parfois graves, parfois légers, d'une justesse toujours implacable, ils jettent un éclairage neuf et privilégié sur une oeuvre qui figure parmi les plus importantes de la littérature non seulement canadienne, mais mondiale.
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'Un livre d'une beauté presque insoutenable et d'une sensibilité telle qui peut rivaliser sans complexe avec le mystère de la vie. ' Michael Cunningham
La Mère des chagrins retrace l'histoire d'une famille américaine après la Deuxième Guerre mondiale, dans les faubourgs de Washington D.C. : un univers de maisons de briques et de pelouses brûlées par le soleil, un monde d'où la honte et le deuil semblent avoir été bannis. Deux frères vivent avec leur mère, une femme très belle au caractère complexe, à laquelle le plus jeune fils voue une véritable adoration. Il l'imagine en 'Notre Mère des soupirs, Notre Mère des séances de cinéma tardives, Notre Mère aux attentions subites, Notre Mère aux colères soudaines.'. Le narrateur est le seul survivant d'un monde qu'il cherche â enfermer â jamais dans les mots, un monde de chagrin qui l'obsède alors même qu'il s'efforce de bâtir sa vie. Pressante, pensive, rageuse et révélatrice, la voix élégante de La Mère des chagrins bouleverse par son honnêteté.
Présentation de l'éditeur
Dans un port de la mer du Nord, deux silhouettes bravent la nuit : une très jeune femme et son petit garçon à la poursuite du père fugitif. Tandis que William le séducteur fait tonner tous les orgues de Scandinavie, Alice le talonne et gagne sa vie en tatouant sur des épidermes consentants des coeurs brisés, des fleurs voluptueuses et des serments de fidélité.
Déçus dans leur quête, mère et fils s'embarquent pour le Nouveau Monde où l'enfant grandit hanté par le fantôme de ce père auquel il redoute, et s'efforce pourtant, de ressembler, par son nomadisme amoureux et son besoin d'envoûter un public. Car à vingt ans Jack Burns est bien décidé à tirer parti de son patrimoine personnel - visage d'ange et mémoire prodigieuse - pour briller au firmament de Hollywood.
Or, cette mémoire n'est-elle pas sous influence ? La belle Alice, si habile aux fioritures, a-t-elle dit toute la vérité, et rien que la vérité ? Est-il encore possible de retrouver la trace de l'organiste accro de l'encre au fond de la Vieille Europe ?
John Irving signe ici son roman le plus abouti et le plus personnel sur l'accession à l'âge d'homme et ses droits de passage. La fable est tonique, et infernale la ronde qui entraîne Jack Burns chez les filles à matelots et les chastes institutrices, les imprésarios douteux et les stars du porno, les lutteurs trapus et les frêles violoncellistes, pour découvrir au-delà de son roman familial une vocation d'écrivain.
Présentation de l'éditeur
Mon père et moi sommes silencieux à présent. Le silence qui s'installe entre un père et une mère et un enfant, le bruissement dans tout notre être d'émotions anciennes, la cacophonie de nos malentendus, les bribes chaotiques de phrases d'explication ou de déclarations d'intention qui n'ont jamais été prononcées : je ne ressens rien de tout cela.
Durant les jours, les semaines et les mois qui vont suivre la mort de mon père, je rêverai souvent de lui, plus souvent que je n'aurais pensé.
Ma mère, quand elle mourra, mettra longtemps à surgir dans mes rêves ; quand elle finira par y apparaître, ce sera le plus naturellement du monde, sans faire de manières ; elle semble souvent me sourire depuis l'espace de mon rêve. C.K.W
Présentation de l'éditeur
'Nous restâmes assis en silence, comme de braves frère et soeur, et pour la première fois de ma vie, je pressentis que les morts ne mouraient pas, que ce qui avait un jour été vivant sur cette terre, sous quelque forme que ce soit, était indestructible.'
Les morts demeurent : Rue Katalin en donne une magistrale illustration. A Budapest, des années après la disparition de la jeune Henriette, les membres de trois familles vivent sous l'emprise ténue de sa présence. Et, d'outre-tombe, la jeune fille nous introduit dans la vie naufragée de ceux qui furent ses amis : Balint, Irén, Blanka, M. et Mme Elekes...
Que s'est-il passé pendant la guerre, rue Katalin ? Quels évenements ont acculé ses habitants à la détresse et au désespoir ?
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