Travels in the Scriptorium

Travels in the Scriptorium
Auster Paul
Ed. Faber and Faber

'You have to hand it to Auster - he's still the most compelling fortune teller in the post modernist carnival.' Daily Telegraph

An old man sits in a room, with a single door and window, a bed, a desk and a chair. Each day he awakes with no memory, unsure of whether or not he is locked into the room. Attached to the few objects around him are one-word, hand-written labels and on the desk is a series of vaguely familiar black-and-white photographs and four piles of paper. Then a middle-aged woman called Anna enters and talks of pills and treatment, but also of love and promises.

Who is this Mr Blank, and what is his fate ? What does Anna represent from his past - and will he have enough time to ever make sense of the clues that arise ?

After the huge success of The Brooklyn Follies, Travels in the Scriptorium sees Auster return to more metaphysical territory. A dark puzzle, and a game that implicates both reader and writer alike, it is an ingenious exploration of language, responsibility and the passage of time.
Présentation de l'éditeur

La Bibliothèque, la nuit

La Bibliothèque, la nuit
Manguel Alberto
Ed. Actes Sud

Qu'elle soit constituée de quelques livres ou de volumes par milliers, qu'elle obéisse à une classification rigoureuse ou aléatoire, qu'elle soit 'de Montaigne' ou d'Alexandrie, qu'on veuille la détruire (comme, si près de nous, à Sarajevo, à Kaboul, à Bagdad) ou l'ériger, qu'elle soit mentale, comme chez Borges, ou institutionnalisée - avec heures d'ouverture et réglementations -, qu'elle ait pour résidence de vastes bâtiments aux allures de nefs ou de temples ou qu'elle joue les passagères clandestines dans des cartons, entre deux déménagements, que les livres qui la composent soient alignés sur des étagères de bois blanc ou d'acajou massif, qu'est-ce qu'une bibliothèque, sinon l'éternelle compagne de tout lecteur - son rêve le plus cher ?
Pourtant, entre les plaisirs offerts par le chaos généreux d'une caverne d'Ali Baba ou ceux, plus austères, que procure le classement, entre infini et rayonnages, faut-il nécessairement choisir ? Et n'y a-t-il pas quelque présomption à vouloir sédentariser, non les livres mais les textes, par définition nomades ? Existe-t-il un ordonnancement idéal du grand thésaurus livresque de l'humanité ? Pour peu que, à l'instar d'Alberto Manguel, on ait affronté en combat singulier, et toute une vie durant, la nature profonde de la bibliothèque, telles sont bien les insondables questions que soulève, in fine, cet espace prétendument banal - voire, pour certains, parfaitement démodé !
Après Une histoire de la lecture, Alberto Manguel offre donc ici un essai 'contigu', au propos lumineusement complémentaire, d'où il appert que construire une bibliothèque, privée ou publique, n'est rien de moins qu'une mise à l'épreuve d'ordre philosophique dont l'avènement annoncé de la bibliothèque électronique ne saurait réduire la portée.
Voyage au c?ur de nos livres et histoire de leurs demeures, La Bibliothèque, la nuit, en faisant la part belle aux heureuses ténèbres que l'imaginaire de tout lecteur se plaît à hanter, nous rappelle à quel point les livres, réinventant sans fin la 'bibliothèque' qui les accueille, sont seuls maîtres de la lumière dans laquelle ils nous apparaissent - ces livres qui en savent décidément sur nous bien davantage que nous sur eux.
Présentation de l'éditeur

Tours et détours de la vilaine fille

Tours et détours de la vilaine fille
Vargas Llosa Mario
Ed. Gallimard

Que de tours et de malices chez cette «vilaine fille», toujours et tant aimée par son ami Ricardo, le «bon garçon». Ils se rencontrent pour la première fois au début des années cinquante, en pleine adolescence, dans l'un des quartiers les plus huppés de Lima, Miraflores. Joyeux, inconscients, ils font partie d'une jeunesse dorée qui se passionne pour les rythmes du mambo et ne connaît d'autre souci que les chagrins d'amour. Rien ne laissait alors deviner que celle qu'on appelait à Miraflores «la petite Chilienne» allait devenir, quelques années plus tard, une farouche guérillera dans la Cuba de Castro, puis l'épouse d'un diplomate dans le Paris des existentialistes, ou encore une richissime aristocrate dans le swinging London. D'une époque, d'un pays à l'autre, Ricardo la suit et la poursuit, comme le plus obscur objet de son désir. Et chaque fois, il ne la retrouve que pour la perdre. Et, bien entendu, ne la perd que pour mieux la rechercher.

Il n'est jamais facile d'écrire l'histoire d'une obsession. Mais la difficulté est encore plus grande quand il s'agit d'une obsession amoureuse et quand l'histoire que l'on raconte est celle d'une passion. Mario Vargas Llosa avait déjà affronté ce défi par le passé dans La tante Julia et le scribouillard (1980), l'un de ses romans les plus populaires. Et voici qu'il le relève encore vingt-cinq ans plus tard et nous offre ce cadeau inattendu : une superbe tragi-comédie où éros et thanatos finissent par dessiner une autre Carte de Tendre entre Lima, Paris, Londres et Madrid. Car Tours et détours de la vilaine fille est bien cela : la géographie moderne d'un amour fou.
Présentation de l'éditeur

Dans tes yeux

Dans tes yeux
J. Hyland M.
Ed. Actes Sud

A douze ans, John Egan est déjà presque aussi grand que son père et sa voix a commencé à muer. Mais le plus exceptionnel, selon lui, est le don qu'il possède de reconnaître à coup sûr un mensonge, talent dont il est convaincu qu'il lui vaudra un jour de figurer dans le Guinness Book des Records, son livre de chevet et son seul compagnon dans un monde illisible.

Car à Gorey, petite bourgade rurale du Sud de l'Irlande, où il vit avec ses parents et sa grand-mère, John, objet de la méfiance et des moqueries de ses camarades en raison de sa stature impressionnante et de sa gaucherie, mène une vie solitaire de fils unique que vient illuminer la relation fusionnelle qu'il veut à tout prix entretenir avec sa mère, la seule personne au monde à ne jamais mentir...

Prenant peu à peu conscience des conflits qui hantent la scène familiale, le jeune garçon pose les questions qui dérangent et refuse de se satisfaire des faux-fuyants et des demi-vérités « adultes » qui font office de réponses. De plus en plus exorbitante, son exigence de transparence envenime la situation au point de contraindre la famille à s'exiler à Dublin, ce dont sa mère conçoit un terrible ressentiment. Au douzième étage d'une tour de banlieue sordide, John tente de se construire une nouvelle vie, mais son obsession de la vérité vient à nouveau distiller son dangereux poison et John passe à deux doigts de commettre l'irréparable...

Dépouillée et sans concession, la prose de M. J. Hyland confère à son jeune héros une inquiétante ambivalence. Jouant avec maestria sur la puissance dramatique du non-dit et sur le mystère des gestes inachevés, l'écrivain met en scène l'évolution de la relation entre une mère et un enfant en perte de repères, au seuil de la névrose, qui comprend très vite tout ce qu'on lui cache mais ne détient encore aucun des instruments qui lui permettraient de laisser dans l'ombre les vérités les plus difficiles à entendre.
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Métamorphoses d'un mariage

Métamorphoses d'un mariage
Marai Sandor
Ed. Albin Michel

Roman d'amour, roman de moeurs, fresque sociale, Métamorphoses d'un mariage s'impose comme une oeuvre maîtresse de l'auteur des Braises.

Ilonka, Peter, Judit sont les acteurs d'un même drame. Chacun à leur tour, ils confient «leur» histoire comme on décline un rôle. L'épouse amoureuse et trahie. Le mari cédant à la passion. La domestique ambitieuse qui brise le couple.

En trois récits-confessions qui cernent au plus près la vérité des personnages par un subtil jeu de miroirs, Sándor Márai analyse avec une finesse saisissante sentiments et antagonismes de classe. Mais, au-delà, c'est la fin d'un monde et d'une société - la bourgeoisie hongroise de l'entre-deux-guerres - que dissèque avec lucidité le grand écrivain de la Mitteleuropa.
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Le journal de Hyde Park Gate

Le journal de Hyde Park Gate
Virginia Woolf, Vanessa Bell et Thoby Stephen
Ed. Mercure de France

12 septembre 1892 : samedi matin, M. Hilary Hunt et M. Basil Smith sont venus à Talland House et ont demandé à M. Thoby et à Mlle Virginia de les accompagner au phare car Freeman, le passeur, avait dit que la marée et le vent convenaient parfaitement pour la promenade... En arrivant, Mlle Virginia a vu un oiseau en piteux état qui se tenait sur une patte. Mme Hunt a demandé comment il était arrivé là. On lui a répondu qu'il avait été emporté par le vent...

Enfoui pendant des années à la British Library à Londres, le journal de Vanessa, Thoby et Virginia Stephen a été miraculeusement retrouvé pour ce qui touche aux années 1891, 1892 et 1895. Joyeux mélange de comptes-rendus d'événements familiaux, de lettres, de rubriques de conseils, d'embryons de romans, de devinettes ou de poèmes, c'est l'oeuvre de trois enfants exceptionnellement doués et cultivés, âgés de dix à treize ans, qui voulaient étonner et amuser leurs parents.

On sait à quel point Virginia Woolf a été un grand écrivain de l'enfance. C'est avec beaucoup d'émotion que l'on retrouvera ici des échos de ce qui allait un jour éclore dans La promenade au phare, Les années ou Les vagues.
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Mes dibbouks

Mes dibbouks
Bondy Luc
Ed. Christian Bourgois

Dans ce livre de mémoires en forme de fables, Luc Bondy pose, sur son père François Bondy, rédacteur en chef de la revue Preuves, son enfance dans les Pyrénées, ses amis, sa maladie, sur la vie et le temps, un regard tendre et décalé. Il entraîne son lecteur dans un univers parallèle, un monde lumineux et cristallin, sculpté par un auteur de talent et un homme auquel les épreuves et la passion ont enseigné le plus beau des savoir-vivre. Dans la tradition juive, le dibbouk est un esprit, l'âme pécheresse d'un mort, qui entre dans un vivant, le dirige et peut aussi le corrompre.

« Luc Bondy montre qu'il est un véritable conteur dans son livre de rêves et de souvenirs rêvés, page après page. Son livre rassemble des souvenirs sur des morts, des maladies, des pertes, des amitiés brisées, des obsessions sexuelles et des souffrances - tout ce qui ici paraît si lourd est d'une clarté et d'une limpidité étonnantes, d'une ironie cinglante. » (Die Welt)
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Salle d'embarquement

Salle d'embarquement
Taylor Chad
Ed. Christian Bourgois

Mark Chamberlain est un cambrioleur : il s'introduit chez les gens par effraction, visite les lieux comme s'il cherchait à s'en imprégner et y dérobe tout ce qu'il sera en mesure de revendre. Une extraordinaire découverte au cours d'une de ces visites nocturnes le replonge dans son passé, un passé dont le mystère s'épaissit lorsqu'un message énigmatique est déposé à son propre domicile. Qu'est devenue Caroline May, la blonde camarade de classe de Mark, disparue de chez ses parents sans laisser de trace ni à Auckland ni nulle part ailleurs sous le ciel de Nouvelle-Zélande ? L'inspecteur Harry Bishop, à qui est confiée l'enquête, va-t-il, vingt ans après, déchiffrer tous les indices et trouver enfin la solution de cette énigme qui a contribué à faire de lui un alcoolique ? La jeune fille disparue a-t-elle péri en Antarctique dans une catastrophe aérienne ? Faut-il attribuer à ce traumatisme la vocation étrange de Mark Chamberlain, voyeur-cambrioleur ? L'auteur s'est inspiré d'un fait réel, une des catastrophes aériennes les plus meurtrières de l'Histoire. Comparé à Russell Banks et Paul Auster pour ses personnages humains et ses histoires sophistiquées, Chad Taylor est un maître de l'atmosphère.
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Bombay Maximum City

Bombay Maximum City
Mehta Suketa
Ed. Buchet Chastel

'Bombay Maximum City marque l'entrée sur la scène littéraire d'un nouveau grand écrivain indien. Humain et émouvant, ce livre, qui vibre de sympathie pour son sujet mais ne mâche pas ses mots, fourmille d'histoires extraordinaires, bouleversantes ou choquantes. Romans exceptés, c'est incontestablement l'un des ouvrages les plus remarquables que l'Inde ait produits depuis des années, et il ne fait pas de doute qu'il deviendra la référence classique sur Bombay.' William Dalrymple (auteur du Moghol Blanc et de La Cité des Djinns)

'Extraordinaire. [...] La qualité de l'enquête journalistique de Mehta, le talent qu'il déploie pour persuader truands et assassins de se confier à lui sont absolument stupéfiants. C'est le meilleur livre écrit à ce jour sur cette grande métropole décadente, sa ville qui est aussi la mienne, et il mérite de trouver un très large public.' Salman Rushdie

'Tels les chawls grouillants de Bombay, Bombay Maximum City tient du cauchemar et de la vision hallucinée du nouveau millénaire, tant il regorge de détails, de péripéties dramatiques, de personnages bigarrés. Suketu Mehta porte le récit de voyage sur un plan complètement différent.' Amitav Ghosh

'Renversant. [...] Le récit - féroce, engagé, éblouissant - d'un étranger à la curiosité insatiable devenu, l'espace de deux ans, un familier des lieux. Mehta explore la face cachée de la ville avec l'indiscrétion d'un voyeur, la sensibilité d'un poète, le zèle d'un privé. Et bien qu'il ne soit rien de tout cela, Mehta, à l'instar des plus grands écrivains, sait être tout cela à la fois.' Shashi Tharoor
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The Lay of the Land

The Lay of the Land
Ford Richard
Ed. Bloomsbury

It is fall, 2000 - and in every household and bar across the USA the likely outcome of the hijacked presidential election is being hotly debated. Frank Bascombe, fifty-five, settled in his realty business in Sea-Clift, New Jersey, has arrived at a state of optimistic pragmatism that he calls the Permanent Period of life. Epic mistakes have already been made, dreams downsized, and Frank reflects that now at least there are fewer opportunities left in life to get things wrong.

But the tranquility he had anticipated is not to be. Who could have guessed that this second wife, Sally, would walk out on their apparently happy marriage ? Or that, after all these years, he might be spending Thanksgiving dinner with first wife Ann and their two children ? That Ann might still, after all, feel for him what he has never quite stopped feeling for her ? Life in the Permanent Period proves as ambivalent, precarious and full of possibility as life had ever been.

In his third Frank Bascombe novel, after the bestselling The Sportswriter and Independance Day, Richard Ford contemplates the human character with wry precision and in luminous prose. Graceful, expansive, filled with pathos but irresistibly funny, The Lay of the Land is a modern America masterpiece.
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