Praise for Naeem Murr :
'[Murr's] prose bursts into flower, taking us straight to the passionate heart of his characters. Words and phrases take on an almost translucent elasticity, stretching to encompass new ideas, giving scenes a compelling visual wholeness and suggesting real complexity.' Independant on Sunday
'I intently turned the pages - carried along by Murr's dark energy, his sharply intelligent prose, his genius for the unexpected, his keen sense of atmosphere. And the novel's harrowing conclusion more than demonstrates [his] stunning gifts.' New York Times
'Like Margaret Atwood, Murr traffics in images so capably that the novel's space becomes a kind of magnetic field... Like the abandoned buildings that are its backdrop, The Boy makes it hard for readers to walk away unhaunted.' Washington Post
'Naemm Murr has a hideously beautiful imagination and a wholly original talent' Mary Gaitskill
Présentation de l'éditeur
In the north-eastern Himalayas, at the foot of Mount Kanchenjunga, in a crumbling isolated house, there lives a cantankerous old judge, who wants nothing more than to retire in peace. But with the arrival of his orphaned granddaughter, Sai, and the son of his chatty cook trying to make his way in the US and stay a step ahead of the immigration services, this is far from easy.
When a Nepalese insurgency threatens the blossoming romance between Sai and her handsome tutor, they, too, are forced to consider their colliding interests. And the judge must revisit his past, his own journey and his role in this grasping world of conflicting desires - every moment holding out the possibility of hope or betrayal.
A story of such depth and emotion, hilarity and imagination, rich, beautiful and infinitely wise, The Inheritance of Loss is a glorious second novel from the author of the universally praised Hullabaloo in th Guava Orchard.
Présentation de l'éditeur
There were conjugal visits in the slave camps of the USSR. Valiant women would travel continental distances, over weeks and months, in the hope of spending a night, with their particular enemy of the people, in the House of Meetings. The consequences of these liaisons were almost invariably tragic.
House of Meetings is about one such liaison. It is a triangular romance: two brothers fall in love with the same girl, a nineteen-year-old Jewess, in Moscow, which is poised for pogrom in the gap between the war and the death of Stalin. Both brothers are arrested, and their rivalry slowly complicates itself over a decade in the slave camp above the Arctic Circle.
As one brother, finally, writes to the other, 'You know what happened to us? It wasn't just a compendium of very bad experiences. That was general and standard-issue. That was off the rack. What l'm referring to is the destiny that is made to measure. Something was designed inside us, blending with what was already there. For each of us, in different ways and settings, the worst of all possible outcomes.'
A short novel of great depth and richness, House of Meetings finds Martin Amis at the height of his powers, in new and remarkably fertile fictional territory.
Présentation de l'éditeur
Citoyen russe héritier d'un baron de la Mafia, Micha Vainberg végète à Saint-Pétersbourg, entre soirées arrosées avec son complice Aliocha-Bob et repas garantuesques. En quittant New York (où il avait émigré dix ans plus tôt), il s'est éloigné de sa fiancée, la belle Rouenna, une prostituée qu'il continue d'entretenir. Malheureusement, elle s'est laissé séduire par Jerry Shteynfarb, auteur suffisant du Traité de branlette à l'usage des jeunes arrivistes... Micha décide de partir pour l'Absurdistan, un petit pays colonisé par les compagnies pétrolières américaines. Enrôlé dans une guerre civile montée de toutes pièces par les dirigeants sans scrupule de l'Absurdistan, Micha découvre le cynisme économique et ses conséquences catastrophiques pour l'avenir de l'humanité.
Cette fable politique, dont le héros est un avatar moderne du Candide de Voltaire, règle, sur le mode loufoque, leur compte au capitalisme et à la mondialisation.
Présentation de l'éditeur
'Saura-t-on jamais, en vérité, combien de milliers d'humains auront appris ce qu'est le véritable bonheur, grâce aux cyprès du Bois de Kenjû, au merveilleux vert sombre de leur feuillage, à leur exquise senteur, à leur ombre fraîche durant l'été, et à l'herbe au-dessous, aux couleurs de lune ?
Et les jours de pluie, le Bois laissera s'écouler sur l'herbe courte, par toutes petites gouttelettes, des perles fraîches et transparentes, exactement comme du temps de Kenjû, et quand le soleil brillera, les cyprès exhaleront un souffle neuf et clair.'
Au pays de Kenjû le simple, de Kajû le paysan ou de Kenji le poète, les cyprès ruissellent de lumière, les cerfs font la ronde et s'inclinent devant le soleil couchant, l'Homme-des-Montagnges rêve, la pleine lune en kimono bleu écoute avec bienveillance les chênes participer à un concours de chant, les Astres Jumeaux, qui rythment la course des étoiles au son de leur flûte, se retrouvent embarqués dans une tragi-comédie cosmique où s'affrontent une monstrueuse Comète, dite la Baleine des Mers, un Corbeau vantard et un Scorpion aux yeux rouges...
Ces dix nouveaux texte du grand Kenji Miyazawa distillent fantaisie, absurde, grotesque, compassion bouddhique, merveilleux surréel, et comme dans Train de Nuit dans la Voie Lactée ou le Diamant de Bouddha, ils mettent en scène des êtres désireux de mieux participer aux forces cosmiques qui régissent l'univers : 'Lorsque j'oublie mon existence dans le vent et la lumière, lorsque le monde s'est métamorphosé dans mon jardin, ou lorsque je suis transporté à l'idée que la Galaxie tout entière est moi-même... C'est la délivrance.'
Présentation de l'éditeur
Robin Robertson, poète anglais, a eu l'idée de recueillir les témoignages de hontes publiques et d'humiliations, diverses et variées, vécues par soixante écrivains anglo-saxons, connus du grand public.
Le lecteur assiste à un cortège de situations burlesques, d'espoirs bafoués, de désirs frustrés, de quiproquos. On y voit Chuck Palahniuk interrompu durant une lecture publique par les commentaires ironiques d'un travesti drogué distribuant des cachets opiacés aux étudiants. On découvre Jonathan Coe rampant à quatre pattes devant le public d'un studio de télévision pour se soustraire au champ des caméras. Julian Barnes raconte une rencontre d'amnésiques entre lui et son éditeur, celui-ci ne se souvenant pas de son nom et lui-même cherchant désespérément le titre de son unique oeuvre publiée à l'époque. Paul Farley décrit son angoisse, lors d'une lecture, à l'idée que le micro puisse capter les couinements et les gémissements de ses intestins malades. Paul Bailey, lors d'un salon du Livre à Bordeaux, relate la brève mais remarquée intervention de Robin Cook.
Les récits des blessures d'amour-propre d'écrivains, teintés d'une savoureuse autodérision, créent une littérature de la disgrâce pleine d'humour et d'humanité.
Robin Robertson vit et travaille à Londres. Il est considéré comme l'un des plus grands poètes anglais.
Présentation de l'éditeur
La nuit d'Halloween, dans une petite bourgade du Connecticut. Cinq adolescents foncent en voiture sur des routes sombres, perdent le contrôle du véhicule qui se fracasse contre un arbre. Un an plus tard, Tim et Kyle, les deux seuls survivants, ne sont plus les mêmes. Kyle n'a jamais récupéré ses facultés motrices et mentales, et Tim ne parvient pas à faire le deuil de ses amis. Obsédé par leur souvenir, il est bien décidé, en cette date anniversaire, à rejoindre ceux avec qui il était lié à la vie à la mort.
Chez Stewart O'Nan, le pays des ténèbres n'est pas celui des morts, mais celui des rescapés rongés par la culpabilité. C'est l'Amérique des fast-foods et des supermarchés, celle qui joue à se faire peur en échange de bonbons, celle qui masque ses fêlures.
Hommage aux grands maîtres du fantastique et de l'épouvante (de Ray Bradbury à Stephen King en passant par la trilogie culte des «Morts vivants» de George Romero), Le Pays des ténèbres mêle pop culture, surnaturel et intimisme. Tour à tour facétieux et sensible, Stewart O'Nan confirme qu'il est l'un des meilleurs chroniqueurs de l'Amérique d'aujourd'hui.
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Othmân Bayyoumi est un fonctionnaire assidu et pieux, un serviteur zélé de l'Etat - cet Etat égyptien aussi vieux que le monde, et qu'il considère comme 'le souffle de Dieu sur terre'. Toute sa carrière, du huitième au premier échelon, se déroule sous nos yeux, aride et solitaire, comme s'il s'agissait de la 'voie' que doit parcourir un soufi, station après station, pour accéder à la lumière divine. Mais cette ascension dans la hiérarchie est aussi une descente aux enfers. Othmân lui a sacrifié toutes les joies de l'existence, traitant avec mépris Saïda, son premier amour, puis Saniya et Assila, toutes indignes, selon lui, d'épouser un futur directeur général. Seule lui convenait sa liaison secrète et sordide avec la prostituée Qadriya, qui ne risquait pas de le détourner de son ambition sacrée...
En campant un antihéros à la fois pathétique et vil, Naguib Mahfouz révèle les rouages d'une administration qui se perpétue en marge de l'histoire, insensible aux bouleversements politiques et sociaux qu'a connus l'Egypte depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
Présentation de l'éditeur
« Sur la route du retour, Max sentit la terreur l'envahir. La nuit surtout, mais parfois durant la journée, la crainte l'assaillait. C'était une peur tangible, il la sentait tout près de son coeur. Ce n'était pas une maladie (son dernier check-up annuel le lui avait confirmé), c'était la terreur. Il imaginait des catastrophes, surtout seul en voiture alors que sa famille était en plein ciel.
Il pensait à l'avion suspendu au milieu de l'espace. [...] Il pensait à Olivia et aux dizaines de mariages qui avaient échoué autour d'eux : si Olivia le quittait, si elle cessait de l'aimer, si elle tombait malade. Toutes ces redoutables possibilités agressaient la coquille dans laquelle il vivait et mettait son bonheur en péril. Mais il lui semblait découvrir le sens de la vie, le secret du vrai bonheur : il est difficile et terrible d'être béni des dieux. »
Dans une prose minimaliste, Laurie Colwin décrit le quotidien des New-Yorkais branchés lorsqu'un petit grain de sable vient faire légèrement grincer la mécanique. Entre un mari esseulé découvrant en l'absence de sa femme la magie de la télévision, des gâteaux surgelés et des petites secrétaires, ou un petit ami anxieux donnant à tous les objets le nom de celui qu'il prend pour l'amant de celle qu'il aime, Laurie Colwin jette un regard ironique et subtil sur les relations humaines.
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Dans un hôpital de Trieste, jour après jour, un vieil homme se confie à son psychiatre, et tente de recoudre les morceaux de sa vie. Ou plutôt de ses vies. Peut-être ne parle-t-il qu'à lui-même ? Souvent il ne reconnaît pas sa voix, ses voix. Officiellement, il est Salvatore Cippico, né en 1910, ancien militant communiste, qui, avec deux mille camarades de Monfalcone, est parti bâtir le socialisme en Yougoslavie et a été jeté par Tito dans le bagne de Goli Otok, puis a émigré en Australie. Intimement, il se prend pour le clone de Jorgen Jorgensen, aventurier danois du XIXe siècle, corsaire-écrivain, éphémère roi d'Islande, puis déporté en Tasmanie. Mythiquement, il réincarne Jason lancé dans une conquête ambiguë, dans une errance inquiète. Il a - ils ont - vécu les grands événements et bouleversements de deux siècles ; et aimé et abandonné toutes ces femmes qui sont toujours la même, impuissante salvatrice sacrifiée au cynisme des chefs, à l'implacable logique des faits.
Dans ce mémorial picaresque, la voix qui parle est celle de l'éternel rebelle, du mutin, de l'hérétique. Il n'y a pas pour eux de terre promise. L'Histoire - la mort - tire à l'aveugle sur ceux que les dieux dédaignent ; les puissants imposent le silence sur les mensonges, les injustices, les massacres ; et la mer oublieuse ensevelit les témoins, ne rejetant sur le rivage que quelques figures de proue rongées, au regard encore tourné vers d'indicibles catastrophes.
À travers un kaléidoscope effréné de lieux, de situations, de symboles, de coïncidences et de reflets - de Waterloo à Dachau, de la guerre d'Espagne au génocide des Tasmaniens, de Trieste à Reykjavik, d'île en île, d'un bagne à l'autre, de toison d'or en drapeau rouge, de faillite des idéologies en dérive des individus - Claudio Magris nous plonge dans un fascinant roman total, dans une réflexion lyrique et généreuse sur notre temps. Confession d'un tragique désenchantement en même temps que témoignage de fidélité, le récit plonge dans le tourbillon des métaphores et le vertige des choses.
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