François Sarano en est convaincu : qui apprend à rencontrer la vie sauvage, qui prend le temps de se laisser apprivoiser par un cachalot, qui se montre bienveillant à l'égard du requin, aimera communiquer et partager avec les hommes et les femmes d'ici et d'ailleurs.
Plongeur professionnel et océanographe, il a pourtant commencé sa carrière près des pierres et des hommes, mais l'appel de l'océan a été plus fort, et l'amour de la plongée l'a rattrapé. Sa vie bascule un jour de 1985, quand il croise la route de Jacques-Yves Cousteau. Le voilà conseiller scientifique du commandant au bonnet rouge et chef d'expédition de la Calypso, à bord de laquelle il découvre l'océan et ses mystères pendant treize ans. Plus tard, il rejoint l'équipe de Jacques Perrin qui achève de le convaincre que le regard d'une baleine, la fulgurance des thons ou la cavalcade des dauphins en disent plus long sur la vie océanique que tous les chiffres du monde.
Écouter la science et faire connaître la vérité. David Wallace-Wells a décidé de se confronter aux réalités du changement climatique. Non comme un spécialiste ou un militant écologiste, mais comme un journaliste, un citoyen, un enquêteur. Il a interviewé des dizaines de chercheurs, lu des centaines d'articles et collecté toutes les données qui tombaient, jour après jour, sur son fil d'actualité Twitter pour nous offrir une vue d'ensemble sur la situation. Et la situation est grave.
Fondée sur la notion d'intellect défendue par Averroès, une série de réflexions sur l'amour et le désir interrogeant les intrications entre la pensée, le désir et l'image. Les auteurs démontrent combien poésie, philosophie et politique s'entremêlent autour de l'idée d'intellect d'amour.
L'une des oeuvres maîtresses de la critique communiste, rédigée peu après son exclusion du PCF par celui qui, associé à Maurice Blanchot, Robert Antelme et Marguerite Duras, entre autres, mènera de 1955 à 1970 les actions intellectuelles-politiques les plus marquantes (Le Manifeste des 121, notamment). Publié en 1953 chez Gallimard, Le Communisme était introuvable depuis plusieurs années.
Smartphones, consoles de jeux, tablettes, ordinateurs... : quel est l'impact du numérique sur le cerveau de nos enfants ?
Comment les écrans affectent-ils leurs capacités de concentration et d'attention ? L'usage d'Internet est-il une aide ou une menace pour leur mémoire ? Améliore-t-il ou entrave-t-il leurs capacités d'apprentissage, à l'école ou ailleurs ? Comment réagir face à l'utilisation simultanée de deux ou trois appareils ? au téléphone posé sur la table où se font les devoirs, ou à côté du lit ? Et pourquoi est-il si difficile de résister à un bon jeu vidéo ou à un texto envoyé tard le soir par un ami ou un camarade de classe ?
Séparés de la société, triés par années de naissance, immobilisés, surveillés, dirigés, évalués... Les enfants vivent soumis à un programme dont on a oublié l'origine et la finalité. Peut-on éduquer à la liberté dans un milieu où l'on cultive son antonyme parfait ? N'est-ce pas aussi absurde que d'apprendre à nager en restant sur la terre ferme ?
Des activités inspirées de la pédagogie Steiner-Waldorf pour ralentir le rythme, favoriser les activités manuelles et artistiques et être au plus proche de la nature.
Disons les choses d'emblée : la condition anarchique ici n'a rien à voir avec l'anarchisme qui intéresse la théorie politique. Lue étymologiquement, comme absence de fondement, an-arkhé, elle est le concept central d'une axiologie générale et critique. Générale parce quelle prend au sérieux qu'on parle de « valeur » à propos de choses aussi différentes que l'économie, la morale, l'esthétique, ou toutes les formes de grandeur, et qu'elle en cherche le principe commun. Critique parce qu'elle établit l'absence de valeur des valeurs, et pose alors la question de savoir comment tient une société qui ne tient à rien.
« La gauche », « la droite », ça n'existe plus - dit-on. Il n'y aurait que des innovations en marche, et des réformes imposées au pas de course. Mais dans quelle direction ? Selon quels principes d'orientation ?
Ce petit livre espère nous réorienter à partir d'un angle peu usité dans nos débats politiques : celui de la sensibilité littéraire. À l'ineptie médiatique des petites phrases, il oppose les vertus poétiques et politiques des nouveaux mots. Une vingtaine de termes insolites sont proposés pour représenter les tensions sous-jacentes à nos problèmes contemporains. Organisée en polarités, cette panoplie espiègle de nouveaux -ismes décline et reconfigure la grande opposition droite-gauche sans pour autant l'abolir.
L'historienne américaine montre que la laïcité est doublement instrumentalisée. C'est en son nom que l'islam est combattu comme une culture barbare et au nom de la prétendue égalité des sexes sur laquelle elle reposerait que les femmes des sociétés modernes doivent s'estimer heureuses de leur sort. La laïcité n'est pas un fait mais un discours politique dont le sens varie avec le temps.